Cole pense à rester

JOE COLE, quel bilan tirez-vous de cette première partie de saison ?
J. C. : Je suis très heureux car je n'avais pas joué depuis longtemps et c'est parfois difficile de trouver la forme. Mais je suis content de ma forme physique. Ceci dit, je veux m'améliorer. Je ne suis pas encore à mon meilleur niveau, comme quand j'étais à Chelsea.

Est-ce difficile d'être dans un club pour seulement quelques mois ?
J. C. : Le seul moment où je parle de cela, c'est quand je parle à la presse et qu'on m'interroge là-dessus. Pour le moment, je suis très heureux ici, ma famille est heureuse. Tout au long de ma carrière, je n'ai jamais négocié mes contrats pendant la saison. Quand mai viendra, nous nous assiérons et nous discuterons. Si je suis encore heureux ici, je resterai.

Etes-vous prêt à faire un sacrifice financier pour rester ?
J. C. : Je n'y ai même pas pensé. Je suis concentré sur le football. Si ma famille est heureuse et que je suis heureux, on parlera en mai. Et Lille doit être heureux également. On verra en mai.

Comment jugez-vous le niveau de la Ligue 1 ?
J. C. : C'est un championnat très fort, très physique et très bon techniquement. Nous ne regardons pas beaucoup de football français en Angleterre, mais je sais maintenant que c'est très fort. Dans beaucoup de clubs, il y a toujours un ou deux jeunes joueurs formidables.

Vous pouvez jouer attaquant ou milieu. Quel est votre meilleur poste ?
J. C. : Je sens que mon meilleur poste est milieu axial. J'ai joué là contre Evian (1-1) et une partie du match à Milan (défaite 2-1 contre l'Inter). J'aime ça. J'aime défendre et attaquer, être le plus impliqué possible. Dans cette position, c'est là que vous touchez le plus le ballon et je pense que c'est dans cette position que je peux aider l'équipe.

Vous êtes venu à Lille pour jouer la Ligue des champions. Comment jugez-vous le parcours du Losc jusqu'ici ?
J. C. : Nous n'avons pas eu beaucoup de chance. Je sais que nous avons été critiqués. Mais j'ai confiance en mes partenaires et en l'entraîneur. Nous pouvons aller [à Moscou] et gagner. Nous pouvons obtenir une grande victoire pour le club.

Au quotidien, quelles sont les différences entre être footballeur en France et en Angleterre ?
J. C. : La grosse différence en France, c'est que chaque matin, vous serrez la main de vos coéquipiers ou certains coéquipiers se font la bise... On ne fait pas ça en Angleterre. C'est très sympa. Après, le football, c'est le football. On pourrait parler pendant des heures des différences et des points communs, mais c'est toujours du football. Nous jouons tous et nous aimons tous le même sport.

Qu'est-ce que vous aimez en France ? Il y a des choses qui vous ont surpris ?
J. C. : La nourriture est fantastique. Je dois faire attention à ne pas trop manger... La conduite est un peu étrange. Mais je suis très heureux, tout le monde m'a très bien accueilli.

Avez-vous des contacts avec Fabio Capello, le sélectionneur de l'équipe d'Angleterre ?
J. C. : Je n'ai pas de contacts, mais c'est normal, chaque manager fonctionne différemment et Fabio ne parle pas beaucoup à ses joueurs. J'essaie juste de bien jouer. Si je suis appel,é je serai très heureux. J'adore jouer pour mon pays. Si non, je ferai tout pour gagner des trophées pour Lille.

Vous pensez que David Beckham a toujours le niveau pour jouer en L1 ?
J. C. : Je n'ai pas vu beaucoup jouer David Beckham depuis qu'il est en Amérique. C'est un joueur fantastique, technique, qui n'a jamais compté sur la vitesse. Je pense qu'il est toujours le joueur qu'il a été.