Girard sans pression

R.G. : J'ai pris la tension ce matin (vendredi), elle est plutôt bonne. On prépare un match important devant le champion sortant. C'est une belle journée qui s'annonce.

R.G. : Quand on se plonge dans les calculs, il y a mille possibilités. Si ce n'est pas ce match, ce sera l'autre. On a notre destin entre nos mains. A nous d'avancer, de faire le match qu'il faut pour battre Lille.

R.G. : On sait depuis quinze jours que ce match se jouera à guichets fermés, signe de l'engouement extraordinaire. Ce qui me surprend, c'est l'ambiance en ville, où dans certains bars, les gens se réunissent pour suivre nos matches à l'extérieur. Cela va être un moment ancré dans l'histoire du club. On est ravi, mais pour l'instant, on n'a pas trop le temps d'en profiter. Le prestige du champion sortant donne quelque chose d'exceptionnel à ce moment, mais le match le plus important se jouera peut-être à Auxerre (lors de la 38e journée, ndlr).

R.G. : Comme vous l'avez constaté, nous sommes l'équipe qui a obtenu le plus de victoires. Nous n'allons pas commencer à jouer à l'italienne, on ne sait pas le faire. Nous devons rentrer sur le terrain pour faire un résultat positif. Comme on sait que cette équipe vient également avec cet objectif, cela peut donner un match assez ouvert.

R.G. : Ce sont leurs derniers arguments. Ils n'ont pas beaucoup de droit à l'erreur. Je peux comprendre qu'ils aient en travers de la gorge la défaite concédée à l'aller (1-0, le 14 août). Qu'ils sachent que l'on n'est pas des faire-valoir. Cette équipe lilloise a des qualités que l'on connaît bien. Par son effectif et son budget, elle est programmée pour confirmer le titre accroché l'an passé. Cette saison, elle a eu de bons moments, d'autres moins bons. On a connu plus de bons moments qu'eux car on a cinq points d'avance.

R.G. : Y a-t-il des plans anti-Messi pour les adversaires de Barcelone ? Au regard de notre force, qu'est le collectif, ce serait prendre un risque de se focaliser sur ce garçon-là. Il y a d'autres bons joueurs à ses côtés: De Melo, Payet... On va continuer à pratiquer notre football, et lui poser le plus de difficultés pour qu'il n'ait pas la possibilité d'évoluer à sa guise.

R.G. : Pour un technicien ou un joueur, ce sont des moments exceptionnels à vivre. Ce n'est jamais arrivé dans l'histoire du club de se retrouver dans un tel sprint et d'être aussi près de décrocher un truc fabuleux. Cela doit être de la motivation, de l'excitation, mais on doit rester concentré sur notre sujet. Les garçons sont bien dans leurs têtes, bien dans leur peau, comme jusqu'à présent. On va aborder cet événement avec l'importance qu'il a. On sait où on va, on sait ce qu'il faut faire. A nous de bien le gérer, même si notre jeune équipe n'a pas trop l'habitude de se retrouver dans cette situation. Alors que Lille, comme il le dit, a l'habitude de finir fort. On va essayer de se mettre au niveau.