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Leonardo casse son image

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ParEurosport

Mis à jour 20/12/2011 à 15:07 GMT+1

Leonardo "a cassé son image de brave gars" grâce notamment à son passage à Milan, qui l'a "aidé à grandir" et "à être moins sympathique". Le Brésilien, devenu cet été dirigeant du PSG, a dévoilé un peu de sa personnalité dans un long entretien accordé à la Repubblica.

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Crédit: Eurosport

Au fil des mois, on apprend à connaître le Leonardo version directeur sportif du nouveau PSG. Toujours souriant, le Brésilien choisit régulièrement ses moments pour parler à la presse. Tout est pensé, mûrement réfléchi à l'image de son intervention après l'élimination en Ligue Europa où il était revenu pour évoquer le cas de Claude Makelele. Cette semaine, l'ancien entraîneur de l'Inter Milan, qui dit "être très heureux" à Paris et dément un éventuel retour en Italie, a choisi de donner une longue interview à la Repubblica. Il s’y livre sur sa personnalité et son évolution, qu’il lui a permis de devenir le dirigeant qu'il est aujourd’hui.
Comme avait pu s'en rendre Robin Leproux notamment, Leonardo s'est endurci et n'hésite plus à imposer ses choix. Loin de l'image lisse qu'il avait pu véhiculer pendant ses années de joueur, il s'affirme, comme tout homme à responsabilité doit le faire pour mener à bien sa mission. "J’ai cassé mon image de brave gars, reconnaît-il. Le football n’est pas une utopie et je ne suis pas candidat au prix Nobel de la paix. Je n’ai pas peur des polémiques, quelques heures de sommeil me suffisent. Je le répète : on ne peut pas perdre et dire : c’est la vie", résume celui qui tente d’inculquer au PSG la haine de la défaite.  
Galliani, le modèle
Au cours de cette évolution, l'AC Milan, où il a commencé sa reconversion après sa carrière de joueur, a eu un rôle déterminant. C'est dans cette "entreprise" reconnue du football international qu'il a saisi certaines subtilités au contact notamment d'Adriano Galliani, le vice-président des Rossoneri : "Milan m’a aidé à grandir. Adriano m’a appris un métier. Aujourd’hui encore, si j’ai un problème je me demande ce que lui ferait", avoue-t-il. Son passage sur le banc l’a aussi aidé à forger sa nouvelle personnalité : "Entraîner m’a fait changer, m’a appris à dire 'non', à être moins sympathique, à moins être un pion.  Quand j’étais gestionnaire j’obéissais, je suivais le mouvement, ma vie était remplie de 'oui'. Mais quand on passe sur le banc, tout change, on prend des décisions et on commence à dire 'non'."
Toujours attaché à son ancien club, Leonardo, qui dit avoir idolâtré Zico puis Senna pour son "charisme", a gardé ses principes. Si on annonce un intérêt commun du PSG et du club lombard pour Carlos Tevez, le Carioca compte ainsi se montrer courtois vis à vis de son ancien club. "Je n’entraverai pas l’AC Milan, notre position est claire, lâche ce polyglotte émérite. Nous n’avons pas contacté le joueur : nous savons que le Milan est très intéressé. Au cas où ils ne le seraient plus, nous le serions. Nous observons, sans déranger." Mais il n'oublie pas non plus sa mission au PSG : "Mon défi est que le PSG génère du business, et qu’il devienne un divertissement, un spectacle, qui s’intègre dans les offres culturelles de la ville. Un match ne peut se réduire à un résultat, c’est aussi un moment de réunion sociale." Et il ne reculera devant rien pour atteindre son but.
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