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ParEurosport

Mis à jour 07/08/2011 à 19:00 GMT+2

Nous avons passé au crible les performances des cinq recrues alignées samedi soir par Antoine Kombouaré contre Lorient (0-1). Pour un Gameiro et un Sirigu qui ont sauvé les meubles, le Parc a surtout vu tout ce qui leur manque pour le faire rêver. Ménez, notamment, doit repasser.

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Crédit: Eurosport

SALVATORE SIRIGU: Le troisième gardien de la sélection italienne a illustré ce que l'on pensait de lui: il est plus qu'une doublure de Nicolas Douchez (blessé à la cheville). Cueilli à froid par l'ouverture du score de Quercia (28e), sur laquelle sa défense est seule fautive, l'ancien portier de Palerme a fait preuve d'une grande concentration. Sur une passe en retrait pourtant approximative de Sakho (42e), il a montré sa qualité de dégagement, trouvant Ménez dans la profondeur. Peu sollicité par la suite, il a sorti une parade réflexe, sur sa ligne, et sur une volée contrée de Mvuemba (58e).
MILAN BISEVAC: Très discret, mais propre, l'ancien Valenciennois a eu le mérite de ne pas se faire remarquer par ses bévues, comme l'a fait son capitaine Mamadou Sakho. Une glissade malheureuse sur la pelouse détrempée du Parc des Princes face à Monnet-Paquet (53e)aurait tout de même pu coûter un deuxième but à son équipe.
BLAISE MATUIDI: Un peu égaré en tout début de match, positionné trop bas, le milieu international français n'a eu de cesse d'aller de l'avant quand Kombouaré le lui a demandé (10e). Face au manque de meneur de jeu dans son équipe, il a tenté de distribuer le jeu. Mais ses qualités de relanceur n'en font pas vraiment un leader technique.
JEREMY MÉNEZ: Transféré de la Roma pour 8 millions d'euros, l'international français a déçu. Transparent sur le côté droit, Ménez n'a jamais placé ce coup de rein qui peut le rendre irrésistible. Une talonnade inspirée pour Jallet (26e) et puis s'en va, sous les sifflets (82e).
KEVIN GAMEIRO: L'avant-centre francilien a été, avec Nêne, le principal danger pour les Merlus. Sa vitesse et sa qualité de placement n'ont pas été récompensées: sur les nombreux appels qu'il a faits, peu de ballons lui sont arrivés, d'où quelques gestes d'énervement. Et quand il a été servi, ses anciens coéquipiers ont réussi à le contenir, à l'image d'Ecuele Manga, qui le connait par cœur. Gameiro s'est alors mué en passeur, délivrant plusieurs ouvertures millimétrées pour Nene (37e,44e) ou Hoarau (45e). Prometteur. Lui...
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