ASNL - SRFC (0-2) : Nancy continue de croire au maintien, Rennes s'enfonce

Qu'elle fait du bien cette victoire pour Nancy ! En battant Rennes sur son terrain (0-2), les Lorrains maintiennent l’espoir du maintien, qui paraissait pourtant impossible fin décembre. Ils ne possèdent désormais plus que deux longueurs de retard sur le premier non-relégable, Brest, qui reçoit Lille dimanche. Il faut dire que contrairement au début de saison, l’ASNL cartonne dans la deuxième partie du championnat ! Les hommes de Patrick Gabriel ont déjà pris 16 points depuis le début de la phase retour, contre 11 sur l'ensemble des matches aller.

Dangereux dès la première période, les occasions étaient légions pour les Nancéiens. Frappe de Moukandjo déviée en corner par Costil (8e), un tir d'Alo'o Efoulou trop enlevé (16e), et une reprise du bout du pied de ce dernier contrée par le portier rennais. (39e) Les Bretons eux ont manqué de précision sur ces 45 premières minutes, à l’image de Diarra qui croisait trop son tir (13e), ou de cette demi-volée de Pitroipa boxée par Grégorini sur Diarra, qui a repris à côté (31e).

A Rennes, rien ne va plus. Les Bretons n’ont plus gagné depuis la 24e journée et pointent provisoirement à huit longueurs de la 4e place. La situation a de quoi inquiéter, à trois semaines de la finale de la Coupe de la Ligue, le 20 avril contre Saint-Etienne, sur laquelle ils joueront leur saison. Depuis le 15 février et la blessure de Romain Alessandrini, leur meilleur buteur et passeur, les Rennais n'ont pris que deux points sur les 18 en jeu, étalant, comme samedi soir, leurs lacunes: manque de précision sur coups de pied arrêtés et devant le but, défaut de clairvoyance en phase offensive, et friabilité défensive.

Ils ont ainsi encaissé deux buts en fin de match sur les deux seules occasions nancéiennes de la seconde période: une reprise de volée d'Ayasse sur un centre de Jebbour (78e)... prêté par Rennes au mercato, et un tir de Bakar dévié par Boye (89e). L'entraîneur rennais Frédéric Antonetti avait placé leurs joueurs face à leurs responsabilités cette semaine, et effectué quelques choix forts en laissant par exemple sur le banc Erding, muet devant le but depuis cinq rencontres, pour la première fois en 2013, au profit de Diarra. Il devra trouver d'autres mots pour éviter que ses joueurs n'arrivent en lambeaux dans trois semaines au Stade de France.