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Evian TG - Nice (36e journée, Ligue 1) : David Ospina (OGCN) gardien en paix

ParAFP

Publié 11/05/2013 à 17:20 GMT+2

Sur le banc en début de saison, David Ospina a gardé ses états d'âme pour lui avant de regagner sa place et de réussir sa saison la plus réussie dans les chiffres avec Nice. Habitué à jouer le maintien avec l'OGCN, il se réjouit de se battre pour l'Europe cette saison mais se méfie du déplacement à Annecy contre l'Evian-TG dimanche (17h00).

2012-2013 Ligue 1 Lyon-Nice Ospina

Crédit: Panoramic

David Ospina découvre enfin l'odeur des sommets en Ligue 1. Dans ce sprint final passionnant à jouer pour Nice, en pleine lutte pour l'Europe, le gardien international colombien (25 ans le 31 août) se familiarise avec les matches à enjeux dans le haut du tableau. Il a attendu de passer le cap des 150 matches de L1 sous le maillot de l'OGCN (158e en vue dimanche devant Evian/Thonon, plus 7 de Coupes) pour vivre "l'excitation motivante et enthousiasmante" des rendez-vous au sommet. "C'est tellement plus compliqué de lutter pour le maintien", assure Ospina. Il en sait quelque chose avec trois sauvetages consécutifs sur le fil du rasoir.
Auteur de sa meilleure saison (21 buts en 23 matches, 55 arrêts avec 72,4% de précision) depuis son arrivée à Nice en 2008 pour prendre la succession d'Hugo Lloris, parti à Lyon, le portier a pourtant été moins exposé au cours de cet exercice débuté sur le banc. Ses pairs, sondés récemment par L'Equipe Magazine, l'ont désigné gardien le plus sous-côté du championnat. "Leur jugement est intéressant car on s'affronte tous les weekend", a reconnu Ospina, flatté. Mais le "cafetero" ne s'attarde guère plus sur les louanges que sur ses autocritiques. Expulsé au Parc des Princes (deuxième carton rouge de la saison, troisième en cinq ans) et coupable de deux erreurs (défaite 3-0), l'homme a rebondi immédiatement à Rennes, avec des arrêts décisifs, histoire de permettre aux siens de retrouver la marche avant (0-3).

Un déplacement "compliqué" à Annecy
"A mes débuts, je gambergeais beaucoup. J'ai appris à faire la part des choses, à ne pas tomber très bas après un échec et à garder la tête froide après un succès", explique-t-il, reprenant avec ses mots le credo du coach. Plus jeune Colombien à remporter le tournoi d'ouverture et de fermeture en 2007 avec l'Atlético National, il a découvert plus tardivement le statut de numéro 2. Tout proche d'un départ au Besiktas Istanbul l'été dernier, il s'était fait doubler au poste par Joris Delle. S'il en a souffert, il l'a fait en silence. "Je n'ai jamais baissé les bras, j'ai bossé et j'ai attendu mon heure, comme Hugo (Lloris, ndlr) à Tottenham", avait-il juste dit à son retour en cage, après la dixième journée, l'OGCN était alors dix-septième avec neuf points.
Depuis, le groupe s'est donné les moyens de s'inviter à la table des grands, cinquième après la victoire de Lille devant Reims (3-0). Il n'escamote pas la difficulté des trois dernières étapes, dont la première "compliquée" à Annecy, "chez un adversaire qui se bat pour le maintien", avant une éventuelle consécration continentale. "Un billet pour la Ligue Europa serait très important pour le Gym. Notre boulot est de rester concentré, attentif et fort", soutient le gardien titulaire des Cafeteros (36 sélections en A), toujours bien placés pour la Coupe du monde 2014. En fin de contrat à Nice et sur le point d'entreprendre des démarches pour obtenir la nationalité française, Ospina a commencé à discuter prolongation avec son club. "Il n'y a pas encore de décision mais on avance. Je pourrais aussi expérimenter autre chose mais le projet de l'OGCN peut être intéressant...", a-t-il ajouté. Surtout dans la perspective de découvrir l'Europe la saison prochaine.
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