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ASM - Valenciennes (1-2), l'antisèche : Falcao n'est pas le seul coupable

Anthony Procureur

Mis à jour 21/12/2013 à 12:22 GMT+1

Pour son retour, Falcao a raté un penalty. Mais la défense fébrile et le manque d'efficacité avaient déjà plombé l'ASM face à Valenciennes. Notre antisèche.

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Le jeu : Jacobs maîtrise l'art du contre

Malgré le retour de Falcao, sur le banc au coup d'envoi, Claudio Ranieri est resté fidèle au 4-4-2 en losange mis en place après la blessure du buteur colombien. Un système qui lui avait réussi jusque-là (5 victoires, 9 buts marqués, 0 encaissé) et qui lui a encore permis de mettre le pied sur le ballon (61% de possession). Mais, si l'ASM s'est jetée à l'attaque, elle l'a fait de manière beaucoup trop désordonnée pour concrétiser cette domination au tableau d'affichage. L'entrée en jeu de Falcao après la pause, n'a pas changé le schéma. Et Ranieri n'a pas trouvé de solution malgré les entrées d'Ocampos, suite à la blessure de Martial (56e), et de Carrasco (64e), qui ont refait passer l'ASM en 4-2-3-1. Sans plus de succès.
A Valenciennes, Ariel Jacobs a quant à lui innové en adoptant pour la première fois un 3-5-2. Un schéma qui annonçait clairement les ambitions des Valenciennois : camper devant leur but et jouer en contre. Une tactique qui a parfaitement fonctionné et a notamment abouti au deuxième but du VAFC (58e). Mais celui-ci ne s'est pas contenté de défendre et a placé quelques banderilles en passant sur les côtés. C'est sur l'une d'elles que les Nordistes ont ouvert le score sur un centre de Masuaku (31e). A 2-0, Jacbos a fermé la boutique en faisant entrer José Saez à la place de Melikson. Valenciennes a souffert mais Valenciennes a tenu le choc.
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FOOTBALL 2013 Monaco - Valenciennes (Ducourtioux)

Crédit: AFP

Les acteurs : Penneteau a éclipsé Falcao

On attendait Falcao. On a finalement vu Nicolas Penneteau. Absent depuis un mois, El Tigre a débuté la rencontre sur le banc. Il est rentré au retour des vestiaires pour remplacer un Rivière peu en vue alors que Monaco était déjà mené 1-0. Et il n'était visiblement pas encore à 100 %. Il a pourtant su créer plusieurs situations dangereuses et a même obtenu un penalty logique. Mais ça ne lui a pas suffi pour marquer son 10e but cette saison en Ligue 1. Le Colombien a vu son tir repoussé par un Penneteau en état de grâce.
Non seulement le portier de Valenciennes a arrêté ce penalty mais il a multiplié les parades décisives durant tout le match. Huit au total, notamment face à James Rodriguez, qui confirme qu'il s'épanouit dans son rôle de meneur de jeu. David Ducourtioux, auteur du but du 2-0, a lui aussi été précieux pour VA et a même sauvé un ballon sur sa ligne (21e). En revanche, la défense monégasque a montré beaucoup de fébrilité. Abidal, auteur d'un but contre-son-camp, et Carvalho manquent de vivacité lorsque l'on joue dans leurs dos. Les futurs adversaires de l'ASM l'ont sûrement noté.
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FOOTBALL 2013 Monaco - Valenciennes (Falcao)

Crédit: AFP

La stat : 41

Monaco avait l'occasion d'écrire son histoire. En cas de succès, l'équipe dirigée par Claudio Ranieri, pouvait compter 44 points à la fin des matches aller. Ce qui aurait constitué un nouveau record dans l'histoire du club monégasque. Finalement, l'ASM partira en vacances avec 41 unités au compteur. Didier Deschamps, qui avait établi le record actuel en 2003 avec 43 points, peut dormir tranquille.

Le tournant qui n'a pas eu lieu : James Rodriguez, à quelques centimètres près

Malgré sa copie brouillonne, il s'en est fallu de peu pour que Monaco ne limite la casse en arrachant un match nul. A vrai dire, ça s'est joué à quelques centimètres. Ceux qui ont mis James Rodriguez en position de hors-jeu en toute fin de match (88e). Sur une remise de Falcao, le Colombien avait pourtant propulsé le ballon de la tête du fond des filets et laissé exploser sa joie. Mais Olivier Thual a levé son drapeau. A juste titre.

Le tweet qui nous a fait sourire :

En manque de réussite en attaque, l'ASM l'a aussi été en défense. Et Abidal en est quitte pour un but casquette…

La question : L'ASM manque-t-elle de maturité ?

Au nombre d'occasions, Monaco aurait gagné haut la main avec 11 tirs cadrés contre seulement 4 pour le VAFC. Mais le club de la Principauté a payé au prix fort son manque d'efficacité. Et ce n'est pas la première fois qu'il affiche un manque de maîtrise dans le jeu. Il y a deux semaines, face à Ajaccio, les hommes de Ranieri avaient déjà réussi à se mettre en difficulté tous seuls face à une formation corse réduite à dix. Ils s'en étaient sortis grâce à un but de Rivière à la 75e minute (1-0). Face à Sochaux (2-2), ils n'avaient pas su se mettre à l'abri. Cette fois, ça n'est pas passé face au 18e de Ligue 1. Et si sa défense n'est pas irréprochable, l'ASM s'incline surtout à cause de son manque de réalisme devant. Il ne faut pas chercher plus loin ce qui fait la différence aujourd'hui avec l'implacable machine à marquer parisienne (42 buts contre 31 pour Monaco). Cette saison, les joueurs du Rocher talonnent le PSG au nombre de ballons joués, de tirs tentés et à la possession du ballon. Mais il leur faudra le froid réalisme de leurs buteurs pour rivaliser jusqu'au bout. Et, quoi qu'en disent ses détracteurs - qui voient dans son retour la raison de la fin de série monégasque (cinq victoires de suite) - , Monaco aura besoin d'un Falcao à son meilleur niveau pour y parvenir.
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Radamel Falcao García (Mónaco) y Saliou Ciss (Valenciennes)

Crédit: AFP

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