Ligue 1 - ASSE-OM (1-1) : Marseille concède le nul à Geoffroy-Guichard dans les dernières minutes

Longtemps, Brandao a rendu de fiers services à l'Olympique de Marseille, sans que son apport ne soit d'ailleurs toujours reconnu à sa juste valeur. Dimanche soir, le Brésilien a cette fois joué un sale tour à son ancien club en égalisant durant le temps additionnel alors que Saint-Etienne filait vers une défaite pas loin d'être méritée tant les Verts s'étaient montrés timides durant l'essentiel d'un choc alléchant mais finalement décevant (1-1). Mais ce retour tardif ne fait pas les affaires de l'ASSE. Ni de l'OM. Un peu plus celles de Lille (3e), qui est revenu de loin à Evian (2-2) et conserve ses trois points d'avance sur les Verts. A Lyon, c'est un large sourire qu'arborent les Rhodaniens, complètement relancés dans la course au podium.

Dans un système à trois défenseurs centraux que l'Olympique de Marseille n'avait pas encore utilisé cette saison, les joueurs de José Anigo ont commencé par avoir des soucis. Devant l'engagement stéphanois et les atermoiements de Diawara qui, après avoir reçu un jaune orangé à la 12e minute, aurait pu quitter ses partenaires à la 19e, l'OM est passé près de la correctionnelle. Sur une tête de Zouma que le défenseur a propulsée assez incroyablement dans les nuages (9e). L'ASSE n'a pas tenu ce rythme bien longtemps. L'OM a fini par se mettre en place et, sur un centre superbe de Morel, André-Pierre Gignac aurait pu ouvrir le score d'une reprise surpuissante et bien sentie… s'il avait trouvé le cadre (27e).

Doucement mais surement, l'OM est monté en puissance. Et, subrepticement, les Phocéens ont pris le contrôle des opérations, sans que les Verts, mis à part quelques instants au retour des vestiaires, ne donnent l'impression de pouvoir en faire autant. Décevante, l'ASSE l'a payé au cœur de la seconde période. Sur un coup franc de Payet, Nkoulou s'est montré opportuniste pour inscrire son premier but de la saison (0-1, 64e). Gignac aurait pu doubler la mise si, au terme d'un slalom spécial, il n'avait pas perdu son duel face à Ruffier (82e). A ce moment du match, l'international français n'était pas encore contrarié par son échec. Dix minutes plus tard, après un coup de tête victorieux de Brandao (1-1, 92e), il l'était bien plus.