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Jesus, Simeone, Villas-Boas : tous ces coaches que Jorge Mendes peut installer sur le banc de Monaco

Nicolas Vilas

Mis à jour 09/05/2014 à 10:32 GMT+2

Avec le départ imminent de Claudio Ranieri, l’AS Monaco se cherche un entraîneur. Un dossier sur lequel l’agent Jorge Mendes s’active déjà.

Jorge Mendes est l'agent de Jorge Jesus (Benfica), Diego Simeone (Atlético Madrid) et Andre Villas-Boas (Zenit Saint-Pétersbourg).

Crédit: Eurosport

D’ici quelques jours, ce sera officiel. Claudio Ranieri va quitter son poste d’entraîneur de l’AS Monaco. Si l’Italien s’amusait de ce départ annoncé avec la presse, dans la coulisse, les sourires étaient plus crispés. Claudio et son staff entretiennent des rapports tendus avec le "clan des Portugais". Mourinho possédait son "armée" au Real, avec un Zidane pris entre le feu des Espagnols et celui de Lusitaniens. A Louis-II, Luis Campos, conseilleur sportif du club, va maintenant pouvoir travailler le dossier du nouveau coach en concertation avec le "super-agent" Jorge Mendes. Le patron de la Gestifute, qui a déjà placé Moutinho, Falcao, Carvalho, Fabinho et James sur le Rocher (en plus de Campos dans l’organigramme) a bien quelques suggestions à faire.
  • Jorge Jesus (Benfica)
A 59 ans, Jesus renaît. Un an après avoir laissé filer le championnat, la Coupe du Portugal et la Ligue Europa, il est en passe de réaliser un historique quadruplé. La Liga et la Coupe de la Ligue en poche, il vise maintenant la Taça et la C3. Aux commandes du Benfica depuis 2009, son avenir est en suspens. "Il me reste un an de contrat, point final", coupe-t-il. Mais JJ est courtisé. Son palmarès gonfle (deux Ligas, quatre Coupes de la Ligue), sa notoriété avec. Le moment de tenter une aventure à l’étranger est peut-être venu. Officiellement, Jesus n’a pas d’agent. Mendes l’avait approché en 2010  mais JJ avait préféré prolonger au SLB, où il avait négocié lui-même son nouveau de contrat. Un salaire à quatre millions d’euros annuels qui avait fait de lui le technicien le mieux payé du Portugal. Et aujourd’hui, son destin pourrait bien être lié à celui de Simeone.
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Jorge Jesus (Benfica)

Crédit: AFP

  • Diego Simeone (Atlético Madrid)
La saison de l’Atlético Madrid manque de superlatifs. Sa progression est impressionnante depuis que Diego Simeone en a assumé la destinée. C’est maintenant la sienne dont il est question. Depuis qu’El Cholo a effectué son retour au Calderon, les Colchoneros pèsent lourd. L’Argentin de 44 ans a construit une équipe à son image. Et il est le salarié d’un club où Jorge Mendes a ses entrées. Falcao en vient et il se murmure qu’il aurait aussi mis la main sur Diego Costa. Simeone, qui est lié à l’Atlético jusqu’en 2017, pourrait accepter un projet auquel viendraient se greffer certains de ses meilleurs soldats. A Monaco aussi, il pourrait disputer la C1…
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Diego Simeone, entraîneur de l'Atlético Madrid.

Crédit: Panoramic

  • Leonardo Jardim (Sporting)
Il est le principal responsable du renouveau du Sporting. Jardim vient de renvoyer les Lions en Ligue des champions après cinq ans d’absence. Et s’il lui reste un an de contrat, sa continuité n’est pas encore actée. Les Lisboètes qui avaient coupé leur budget de plus de moitié il y a un an, ont révélé qu’ils allaient maintenir leur plan d’austérité. Les millions monégasques ont forcément de quoi faire rêver un coach frustré. Né il y a trente-neuf ans à Barcelona au Venezuela, Jardim a fait ses gammes sur l’île de ses parents, à Madère. Champion de D2 sur le continent, avec le Beira-Mar, il s’est révélé avec Braga (2011-2012), avant de filer en Grèce. Il serait viré de l’Olympiakos à la trêve, alors que son équipe cavalait en tête. Une folle rumeur a alors circulé : il aurait eu une liaison avec la femme du patron. Démentie. L’équipe a réalisé le doublé Coupe-Championnat et il n’y était pas pour rien. Son nom avait récemment été associé à l’OM qui lui a préféré "El Loco" Bielsa.
  • Nuno Espirito Santo (Rio Ave)
"Jorge Mendes est un ami de vingt ans." C’est ainsi qu’Espirito Santo définit sa relation avec son agent. En 1996, celui qui se faisait alors simplement appeler "Nuno" quittait Guimarães pour La Corogne. Jorge Mendes, patron d’une discothèque située à la frontière galicienne, vient de conclure sa toute première affaire. Plus qu’une amitié, un business vient de naitre. Officiellement, la Gestifute ne liste que deux entraîneurs sur son site : Mourinho et Espirito Santo. L’ancien portier du FC Porto connaît une ascension fulgurante depuis qu’il a rangé ses gants dans la boîte, en 2010. D’abord entraîneur des gardiens de Jesualdo au Panathinaikos et à Malaga, il s’est vu confier les rênes du Rio Ave il y a un an. Avec Braga, Vila do Conde est l’un des principaux points de chute des protégés de Mister Jorge. Nuno vient de pénétrer dans l’histoire du Rio Ave. Il vient de mener son équipe à deux finales : la Coupe de la Ligue (perdue mercredi contre le Benfica) et la Coupe du Portugal (le 18 mai face à ce même Benfica). L’aventure semble toucher à sa fin : "Il sera très difficile de le prolonger", déplore son président. Il est, à 40 ans, l’un des outsiders pour le poste à Monaco, alors que son nom circule aussi à Braga.
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Nuno Espirito Santo, entraîneur de Rio Ave

Crédit: AFP

  • Paulo Fonseca (libre)
Il était l’entraîneur "a moda" (à la mode), il y a un an, au Portugal. En plaçant la modeste équipe de Paços de Ferreira à la troisième place du championnat, le jeune (41 ans aujourd’hui) Paulo Fonseca était la cible des grands. L’affaire aurait alors pu se faire avec… Monaco ! Tony, qui travailla sous ordres chez les Castors, confie : "Il venait de se joindre à Jorge Mendes et il m’avait confié qu’il songeait à prendre des cours de français car Monaco s’intéressait à lui." C’est finalement le FC Porto qui en ferait le successeur de Vitor Pereira. Mais le succès n’est pas au rendez-vous. Fonseca jette l’éponge en cours d’exercice. "Il n’a pas été facile de gérer les egos et les super egos", a-t-il confié cette semaine. Pas sûr qu’il en soit autrement à l’ASM…
  • André Villas-Boas (Zenit)
AVB vient à peine de s’engager avec le Zenit Saint-Pétersbourg, mais le jeune (36 ans) technicien a déjà prouvé qu’avec lui tout pouvait aller vite. Très vite. En un an à Porto, il a réalisé un quadruplé (Championnat, Coupe, Ligue Europa, Supercoupe) historique. Il a enquillé à Chelsea. Carlos Gonçalves, son représentant officiel, bouclait l’affaire avec Jorge Mendes, un habitué de la maison Blues. Le "Special Two" était né. Il passera de Londres à l’ombre en quelques mois. Tottenham le relancera. En décembre dernier, l’aventure prend fin avec les Spurs. L’OM l’approche. Villas Boas leur recommande Bielsa. Pas loin d’être sacré champion de Russie, il sait se rendre un peu plus désirable encore aux yeux de… Dimitri Rybolovlev.
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Andre Villas Boas, entraîneur du Zénith Saint-Pétersbourg

Crédit: AFP

  • Costinha (libre)
Difficile d’imaginer Costinha s’asseoir sur le banc de Monaco d’ici quelques mois. Ses récentes expériences d’entraîneur à Paços et au Beira-Mar ont tourné court et n’ont pas été couronnées de succès. Mais le "Ministre" est l’un des ambassadeurs les plus clinquants de la Gestifute. Ancien directeur sportif du Servette et du Sporting, l’international portugais (53 capes) est capable d’enfiler plusieurs costumes. Avec plus ou moins de réussite… Mais Monaco, il connaît. C’est là-bas qu’il s’est révélé entre 1997 et 2001. Lorsqu’il débarqua, il était un anonyme milieu de terrain de D3. Celui qui avait convaincu le président Campora ? Jorge Mendes...
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