Mercato - Eric Abidal (ex-Barça) donne sa préférence à Monaco mais confie ses doutes sur son avenir

Eric Abidal dans l’expectative. Libre de tout engagement à partir du 1er juillet prochain, au lendemain de la fin de son contrat avec le FC Barcelone, l’ancien Lyonnais (33 ans) ne sait toujours pas de quoi son avenir sera fait. Dans un entretien accordé à RTL mardi, il a confié n’avoir aucune certitude. Donnant sa préférence "au championnat de France", il a réitéré son envie de revenir à Monaco, son club formateur. "J'ai toujours dit que cela allait être mon premier choix. Maintenant, ma porte est toujours ouverte pour les autres clubs qui me sollicitent.(...) J'avais plusieurs options : soit fermer la boucle avec Monaco où j'ai commencé, soit aller chercher un challenge énorme avec le Bayern et le PSG pour la Ligue des champions."

Avec l’ASM, les deux parties se sont déjà rapprochées. Le courant est bien passé, à en croire Abidal. "Pour être franc, j'ai rencontré le directeur sportif. C'était un premier contact, on a discuté. Tout le monde est inquiet par rapport à mon état de santé. Pour cette raison-là, ils m'ont fait faire une visite médicale, qui s'est bien passée je pense parce que je n'ai pas eu de retour. On a pu avancer. Maintenant, concrètement, je n'ai pas de contrat. Je prends le temps, j'ai d'autres possibilités." Le défenseur international français (61 sélections) cite "Gérard Houiller pour New York" et "Claude Puel pour Nice" parmi les dirigeants du football mondial l’ayant sondé pour tâter le terrain.

Mais ses graves problèmes de santé, avec notamment une greffe de foie en juin dernier, sont un obstacle à la poursuite de sa carrière. Il l’assure pourtant, les examens passés aux Etats-Unis n’ont révélé "aucun souci. Je peux faire du sport". S’il reste résolument "optimiste", il ne masque pas ses craintes quant à son futur. "Dans le monde du football, c'est compliqué. Et plus le temps passe, plus on doute. (...) J'aurais aimé que les choses s'accélèrent. Maintenant, je comprends aussi que les clubs ou les présidents ou les médecins se posent des questions, ça se comprend. (...) Mais c'est vrai que l'attente est difficile." Elle pourrait bien durer encore quelques semaines. Si ce n’est quelques mois...