Mercato - Le PSG était obligé de proposer au minimum un contrat de deux ans à Laurent Blanc

"Le Paris Saint-Germain est heureux d’annoncer l’arrivée de Laurent Blanc au poste d’entraîneur pour une durée de deux ans." Ainsi débutait le communiqué publié mardi par le club de la capitale pour officialiser la signature de l’ancien sélectionneur de l’équipe de France. Au-delà de la nomination tardive de l’ex-coach de Bordeaux, les termes du contrat ont surpris. Pourquoi Blanc a-t-il paraphé un contrat pour deux saisons, la rumeur faisant état de la volonté des dirigeants parisiens d’engager un technicien pour seulement une année afin d’avoir les mains libres en 2014, lorsqu’Arsène Wenger pourrait se retrouver sur le marché ? Le PSG y était tout simplement contraint par la Charte du football professionnel.

L’article 680 de la Convention Collective Nationale des Métiers des Métiers du Football  précise que "chaque premier contrat dans un club de l’entraîneur titulaire du DEPF est conclu pour une durée minimum de deux saisons". Cette dernière précision est importante. Un technicien qui s’engage avec un club en janvier peut signer un contrat de dix-huit mois, puisqu’il court sur deux saisons. Comme l’avait fait . Contacté par nos soins, Pierre Repellini, vice-président délégué de l’Unecatef, le syndicat des entraîneurs français, nous a confirmé que cette règle s’appliquait aussi bien aux entraîneurs locaux qu’aux techniciens étrangers. "Le PSG doit se plier à la règlementation française, quelle que soit la nationalité de son coach", nous a-t-il indiqué.

En clair, proposer un contrat d’un an à Fabio Capello n’aurait pas été conforme à la Convention Collective. L’état-major parisien dispose néanmoins de la possibilité d’inclure dans le bail une clause pour pouvoir se ménager une porte de sortie en 2014. Une telle disposition figure certainement dans le contrat de Blanc, soumise à l’accomplissement de divers objectifs. En attendant, le Président est bien lié à Paris jusqu’en juin 2015. Même si cela ne l’empêchera d’avoir une pression énorme sur ses épaules, dès ses premiers mois à la tête de l’équipe. Ça, ce n'est pas dans la Charte du football professionnel. Mais c'est tout comme.