Coupe du monde des clubs 2025 "Ils ont bien travaillé sur nos petites faiblesses" : Paris est tombé sur un bon élève en la personne d'Enzo Maresca

Alors qu'ils étaient donnés largement favoris pour s'offrir le titre de la Coupe du monde des clubs ce dimanche face à Chelsea, les Parisiens sont tombés sur un collectif qui savait exactement ce qu'il avait à faire grâce à Enzo Maresca. Létaux, les Blues ont exploité les faiblesses des hommes de Luis Enrique, qui finissent sur un bémol une saison incroyable à tous points de vue.

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Video credit: Eurosport

Paris est un élève qui a des facilités. Après quatre examens réussis haut la main cette année, il s'est cette fois-ci fait piéger par un sujet qui l'a laissé sans solutions ni idées. Face à lui, Chelsea, auteur d'une saison encourageante a travaillé et bachoté pour arriver dans les meilleures conditions le jour J. Jugée imbattable, l'équipe du Paris Saint-Germain a aussi ses faiblesses et les Blues les ont très bien exploitées. Impériaux, ils ont laminé l'équipe française en une seule mi-temps avec un Cole Palmer dans un grand soir (3-0).
En l'absence de Willian Pacho, Paris a perdu un élément très fort de son collectif. Et cela s'est vu sur le terrain lors de la finale, avec Lucas Beraldo qui a été fautif et pris de vitesse sur la plupart des buts anglais. "Les joueurs de Chelsea ont bien travaillé sur nos petites faiblesses, a reconnu Marquinhos, le capitaine parisien au micro de DAZN. Tactiquement, ils nous ont mis en difficulté en première mi-temps, on a mis du temps à réagir, ce sont des choses qu'on devra apporter pour la suite. Toutes les équipes vont beaucoup nous étudier, savoir ce qu'on fait de bien et ce qu'on fait de mauvais."
Chelsea a gagné la bataille physique
Malo Gusto, l'un des grands bonhommes de cette rencontre du côté des Londoniens révélait en filigrane les secrets de la formule magique concoctée par Enzo Maresca. "On savait que c'était une équipe qui savait bien bouger et garder le ballon. L'important c'était le pressing et à la récupération, on avait l'intention de les tuer sur leurs faiblesses et c'était important", expliquait l'ancien Lyonnais. Les Blues ont en effet procédé par contre-attaques et surfé sur les largesses des Parisiens. Parmi elles, les positions très avancées de leurs latéraux Nuno Mendes et Achraf Hakimi qui ont fait tant mal aux adversaires précédents. Mais cette fois, grâce à une grande spontanéité et verticalité, Chelsea a été clinique.
Au-delà de cette tactique, il y a une grande dimension physique à cette défaite. Pendant que Chelsea s'offrait des voyages dans les coins insolites d'Europe, le Paris Saint-Germain ferraillait en Ligue des champions contre les plus grands clubs du monde. Forcément, ils y ont laissé des plumes et en fin de saison, à la mi-juillet cela compte. "C'est à nous d'être toujours au top. Chelsea a gagné la bataille physique, surtout en première mi-temps, ils ont gagné beaucoup de duels et on a été un peu en dessous de ce qu'on peut faire, donc c'était difficile pour nous. Ils ont été très efficaces, et ça change tout", a concédé Marquinhos après le match auprès de DAZN. 

Paris va être attendu

C'était peut-être le match de trop pour le Paris Saint-Germain, qui a donc disputé 65 matches officiels cette saison. Donnés largement favoris pour s'offrir un quintuplé historique, les Parisiens tombent quelque peu de haut. Pour autant, tomber sur le terrain du MetLife Stadium en finale du Coupe du monde des clubs ressemble à une toute petite erreur de parcours, qui sera sûrement vite oubliée. C'est le syndrome du bon élève, chaque échec met un petit coup au moral. Bonne nouvelle pour lui, ce sont désormais les vacances. Le temps de se reposer, de travailler et de confirmer l'année prochaine. Car il sera attendu et il le sait.
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