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OL-SRFC (0-0) : l'antisèche : Gomis n'a pas de baguette magique

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 16/09/2013 à 06:14 GMT+2

LYON-RENNES (0-0) : L'ANTISECHE. Notre analyse, nos choix, notre mauvaise foi… Bafétimbi Gomis a apporté un plus à l’OL mais le mal est plus profond.

Ligue 1 2013/2014 OL Gomis

Crédit: Panoramic

LE JEU : Lyon échaudé craint l’eau froide
Complétement dépassé à Evian avant la trêve (2-1), Lyon a campé sur ses fondamentaux en première période : bloc compact, très bas et Gomis esseulé en pointe. L’OL voulait d’abord se rassurer. Rennes était l’adversaire idéal. Si Montanier s’est distingué par son audace en Liga, c’est par son pragmatisme que Rennes a brillé ce dimanche. Très faibles techniquement, les Bretons, en totale reconstruction, n’ont jamais su ressortir les ballons et ont fini par subir les vagues lyonnaises en deuxième période. Après la pause, l’OL a enfin pris les couloirs. Notamment à gauche. Mais sans un Grenier inspiré, ce Lyon n’est pas le même. Les fulgurances du début de saison emmenées par le quatuor Grenier, Gourcuff, Lacazette, Benzia semblent très loin. Un Lyon brouillon, un Rennes démissionnaire : on ne pouvait pas espérer beaucoup mieux.
LES JOUEURS : Costil solide, Bédimo au four et au moulin
Au milieu de la bouillie bretonne, Benoît Costil a sauvé les meubles quand il le fallait. Rien de transcendant mais quelques interventions opportunes face à Lacazette et Gomis (50e, 54e, 57e). Kana-Biyik et Armand se sont montrés efficaces devant lui. Pitroipa a retrouvé ses jambes et sa percussion. Il fut l’un des rares à allumer la mèche côté rennais. Kadir et Féret ont brillé par leur anonymat et Nelson Oliveira n’a rien eu à se mettre sous la dent. Pourtant, il y avait de quoi déstabiliser une défense centrale lyonnaise qui ne respire toujours pas la sérénité. En particulier un Milan Bisevac toujours aussi peu inspiré. En face, à l’image de son équipe, Lacazette a joué sur courant alternatif mais a eu le mérite de secouer le cocotier. En seconde période, l’OL s’est appuyé sur un côté gauche remuant avec un Bédimo intransigeant derrière et tranchant devant. Pour son deuxième match en L1, Fekir a fait preuve de culot. Dommage qu’il ne soit pas toujours allé au bout de ses idées. Gomis a fait du Gomis : beaucoup de poids dans les duels, une grosse protection de balle, une frappe lumineuse sur la barre et un raté improbable seul aux 6 mètres. Classique. 
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Ligue 1 2013/2014 Lyon Rennes Gomis

Crédit: AFP

LA STAT : 1736
Depuis le 14 décembre 2008, Lyon n’avait pas enchainé deux matches à domicile sans marquer le moindre but, soit 1736 jours. D’autant plus surprenant que l’OL avait inscrit sept buts lors des deux premières journées. Depuis ? Une réalisation en cinq matches toutes compétitions confondues. Pendant ce temps, Lisandro se la coule douce au Qatar.
LE TOURNANT QUI N’A PAS EU LIEU
120 secondes de jeu, Kadir hérite du ballon aux six mètres. Mais Lopes détourne d’un réflexe opportun. En ouvrant la marque, l’ancien Marseillais aurait débridé un match joué avec le frein à main jusqu’à la pause et aurait paradoxalement pu rendre service à Lyon qui a attendu 50 minutes avant de sortir la tête de l’eau. Ou complétement inhibé l’OL. C’est au choix.
LE TWEET QUI NOUS A FAIT SOURIRE :
On nous avait vendu du Rennes champagne avec Montanier. Est-ce qu’on nous aurait menti ?
LA QUESTION : L’OL EST-IL MEILLEUR AVEC GOMIS ?
Gomis était attendu comme la solution aux problèmes de l’OL. Dans une équipe jeune et sans expérience, le pestiféré de l’été devait être le guide de ce Lyon newlook. Gomis n’a pas démérité. Dans le rythme, il a pesé sur la défense rennaise mais a manqué de soutien. Deux occasions en 90 minutes, c’est trop peu même si sa frappe sur la barre aurait mérité un meilleur sort (65e). Et lorsque qu’une équipe reste muette, son avant-centre a forcément sa part de responsabilité. Mais Gomis n’a pas le sort de l’OL entre ses pieds car sans créateur, il n’est pas grand-chose. Ce dimanche, c’est avant tout la terne prestation de Grenier qui a bridé l’OL. C’est lui qui a les clés du camion. Marquer des buts, Gomis sait faire, c’est une certitude. Mais il faut le mettre dans les conditions propices à son épanouissement. Ce n’était pas le cas dimanche.
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