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Ligue 1 - Stade Rennais-PSG (1-3): Quand le PSG se fait mal, il fait mal

Laurent Vergne

Publié 14/12/2013 à 21:25 GMT+1

Maitre de son sujet, le PSG a dégagé une grande impression de facilité à Rennes. La conséquence, selon Laurent Blanc, de l'engagement exemplaire de ses hommes.

2014 Ligue 1 PSG Thiago Motta

Crédit: Panoramic

Lors de ses deux derniers déplacements, le PSG avait subi ses deux premières (et seules) défaites de la saison. Deux contextes différents pour deux déceptions. Mais le match à Rennes, gagné 1-3 par le leader de la L1, n'a ressemblé ni à celui d'Evian ni à celui de Lisbonne. Sur le fond comme sur la forme. Appliqué, sérieux, conquérant, le champion de France s'est montré sous son meilleur jour samedi après-midi. Celui qui ne laisse aucun espoir ou presque à la quasi-intégralité de ses adversaires en Ligue 1. Paris a les clés, comme toujours en championnat. Quand il met autant de conviction, la victoire peut difficilement lui échapper. "Paris mérite sa victoire, il a été supérieur, ce n'est pas un scoop", a concédé Philippe Montanier, l'entraineur rennais.
Son heureux homologue parisien buvait lui du petit lait. Il a apprécié le comportement de ses ouailles Route-de-Lorient. "Outre la victoire, le contenu m'a beaucoup plu, jubile Laurent Blanc, qui attendait ses troupes au tournant. Les joueurs ont retrouvé cet état d'esprit qui fait qu'on est difficiles à battre quand on met ces ingrédients, se satisfait-il. C'est ça le plus haut niveau: il faut être conquérant, et, quand on n'a pas le ballon, que tout le monde soit concerné. Tous les grands joueurs, toutes les grandes équipes le font. Si on veut devenir une très grande équipe, il faut avoir la mentalité qui va avec. On n'avait pas cette mentalité à Evian et Benfica."
"Donner cette impression de facilité demande beaucoup d'efforts"
Même le petit relâchement qui a permis en seconde période aux Rennais de revenir à 2-1 n'a pas fait ciller le leader. Sa marge était trop grande. D'ailleurs, Blanc assure ne jamais s'être départi d'une certaine tranquillité depuis son banc.  "Je ne dis pas que rien ne pouvait nous arriver, mais de mon côté, je n'avais pas de doutes. Après, on prend un but sur coup de pied arrêté, mais l'équipe n'a pas paniqué, elle a continué à jouer son jeu." Adrien Rabiot, qui a vu l'essentiel du match lui aussi sur le bord du terrain avant d'entrer en fin de rencontre, a la même analyse que son coach: "On a maîtrisé du début à la fin, avec juste un petit creux qui leur a permis de revenir au score. Mais on a senti que l'équipe était forte et que c'était difficile pour l'adversaire".
Oui, c'est dur pour l'adversaire. Trop dur même quand la machine parisienne monopolise le ballon de la sorte. Il annihile ainsi même les meilleures intentions. "On aurait voulu être plus pressant à la fin. Mais les joueurs étaient fatigués car Paris a une qualité de possession de balle qui fatigue l'adversaire", juge Montanier. Vu de l'extérieur, le bourreau déploie une impression de grande facilité, et sa victime d'impuissance. Quand on lui soumet l'idée d'une équipe parisienne si "facile" qu'elle gère tranquillement son match, Laurent Blanc s'étonne. "Ah bon ? Les gens me disent souvent que ça paraît facile vu des tribunes... Je veux bien... Qu'on donne cette impression est une bonne chose, mais croyez-moi il faut jouer les matches, se proposer, ne pas paniquer, défendre et attaquer. Donner cette impression demande beaucoup d'efforts. C'est peut-être une impression agréable, mais la réalité est plus difficile."
La réalité, c'est que d'Evian à Rennes,  la facilité a laissé place à l'impression de facilité. Et ça change tout. Le PSG sait pourquoi il a perdu à Annecy. Il sait aussi pourquoi il était si supérieur en Bretagne. Le football est simple avec cette équipe-là…
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Blanc : "Le contenu m'a plu"

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