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Brandao suspendu 6 mois ferme pour son coup de tête sur Thiago Motta

Anthony Procureur

Mis à jour 19/09/2014 à 00:57 GMT+2

Brandao a écopé de six mois de suspension ferme pour son coup de tête sur le Parisien Thiago Motta dans les couloirs du Parc des Princes. L'attaquant de Bastia ne pourra pas jouer avant la 26e journée, en février.

Brandao à la sortie du conseil de discipline de la LFP

Crédit: AFP

Brandao risquait jusqu'à deux ans de suspension. Finalement, l'attaquant de Bastia a écopé de six mois ferme pour son coup de tête contre le Parisien Thiago Motta, le 16 août dernier, a annoncé  jeudi soir la LFP après audition des deux joueurs "accompagnés des représentants de deux clubs" durant environ deux heures. Déjà suspendu à titre conservatoire depuis le 21 août, le Brésilien "sera donc à nouveau qualifié le 22 février 2015", précise le communiqué. Soit au cours de la 26e journée de Ligue 1.
La commission de discipline a donc décidé de frapper fort puisque ses règlements prévoient normalement une sanction de huit matches pour "une brutalité ou un coup à l'encontre d'un joueur, en dehors de la rencontre, et entraînant une blessure constatée par certificat médical sans ITT (incapacité temporaire de travail)". Or, le milieu de terrain italien, qui avait repris l'entraînement au lendemain de l'incident, n'a pas été arrêté. Victime d'une "fracture du nez non déplacée", il figurait même sur la feuille de match face à Evian/Thonon une semaine plus tard sans toutefois entrer en jeu.
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Brandao face à Thiago Motta lors de PSG - Bastia

Crédit: AFP

Il n'y avait aucune préméditation dans ce geste qui est un réflexe lié au stress et à la frustration.
Du fait que "Thiago Motta ne justifie pas d'une ITT au sens des règles de la Ligue (maximum 8 jours, ndlr)", l'avocat de Brandao espérait que "la sanction maximale (serait) de 8 matches (...) selon l'application des textes". Il n'a pas été entendu. Me Olivier Martin a pourtant tenté de "démontrer à la commission qu'il n'y avait aucune préméditation dans ce geste qui est un réflexe lié au stress et à la frustration dans lesquels il était". "On a pu expliquer les raisons qui l'ont amené à commettre ce geste : les provocations dont il avait fait l'objet de la part du joueur et même du public, les conditions psychologiques dans lesquelles il était au moment où il est sorti du terrain", a-t-il ajouté, évoquant des injures à "caractère raciste".
Après le match remporté par le PSG (2-0) lors de la 2e journée, Brandao avait attendu Thiago Motta dans le couloir du Parc des Princes qui mène aux vestiaires pour lui assener un coup de tête sur le nez et prendre aussitôt la fuite. Les images de vidéo surveillance avaient tourné en boucle. Le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, avait alors réclamé à chaud une "suspension à vie". La Ligue n'a pas eu la main aussi lourde. Mais elle a donc malgré tout voulu marquer le coup.

Licenciement à venir ?

Reste désormais à savoir quelle attitude va adopter Bastia. Le Sporting va-t-il attendre le retour de son attaquant ? Ou va-t-il licencier un joueur qui s'était engagé pour seulement une saison (plus une en option) ? Pour le moment, Brandao s'entraîne à l'écart du groupe avec un préparateur physique. Mais même s'il peut encore faire appel, il n'en a pas terminé puisqu'il sera également jugé par la justice ordinaire, le 3 novembre devant le tribunal correctionnel de Paris pour violences volontaires avec préméditation commises dans une enceinte sportive. C'est maintenant à Bastia de trancher dans le dossier Brandao.
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Brandao, sur le banc de Bastia à Furiani, lors de signature au Sporting.

Crédit: AFP

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