Ligue 1 - L'OL s'incline à Metz (2-1) et s'enfonce encore un peu plus

L'OL attendait un déclic. Il devra patienter une semaine encore. Au moins. Après sa sortie de route humiliante en Ligue Europa jeudi, après deux défaites consécutives en Ligue 1, Lyon s'est enfoncé un peu plus dans ses doutes du moment en s'inclinant sur la pelouse du FC Metz (2-1). Sa troisième défaite de rang en championnat, une première depuis… septembre 1993. Les Lorrains en profitent pour grimper au 13e rang alors que l'OL, désormais 17e, s'embourbe dans les profondeurs d'un classement qui ne correspondent ni à son rang ni à ses ambitions. 

Pourtant, Lyon a bien cru tenir sa première victoire depuis la 1re journée grâce à l'ouverture du score d'Alexandre Lacazette (68e). Mais la défense lyonnaise, hormis un Jallet propre, est hors sujet depuis deux semaines. C'est d'abord Jordan Ferri qui a laissé trainer ses crampons sur la cuisse de Sarr dans la surface des Gones et donné l'opportunité à N'Gbakoto de nettoyer la lucarne de Lopes (82e).

Et Falcon a ensuite profité de l'apathie de la défense centrale pour sceller la marque au terme d'un match d'une pauvreté technique confondante (86e). Plus entreprenants en seconde période, les Messins n'ont pas été géniaux, loin de là. Mais face à cet OL handicapé par l'absence sur blessure de neuf joueurs, dont de nombreux cadres (Bedimo, Grenier, Gourcuff,  Umtiti), il suffit d'être appliqués derrière et opportunistes devant. En quatre minutes, Metz a renversé l’OL qui n’en finit plus de sombrer.

Les Lyonnais n'ont pas su profiter du début de rencontre timide de Messins entrés sur le terrain avec le frein à main. Njie s'est entêté dans des dribbles stériles et a raté un face-à-face crucial avec Carrasco (18e), Ghezzal n'a pas existé et Lacazette n'est pas magicien : seul, il ne peut pas faire grand-chose. Bien sûr, il aurait pu mettre l'OL sur la bonne voie juste avant la mi-temps mais un réflexe décisif de Carrasso a détourné sa frappe sur la barre. Lyon ne méritait peut-être pas de perdre ce dimanche mais encore moins de gagner surtout au terme d'une seconde période où l'OL a subi les débats. Sur la pelouse d'un promu messin très limité, le constat, semaine après semaine, est de plus en plus inquiétant.