Lyon a fait une croix sur le titre, attention à ne pas perdre plus
Mis à jour 10/05/2015 à 00:35 GMT+2
LIGUE 1 - Après sa défaite à Caen (3-0), Lyon ne sera pas champion mais doit encore sécuriser sa deuxième place. Ce serait vraiment dommage. Voici tout ce qu'il faut retenir des matches de samedi.
La question : Lyon a-t-il définitivement tout perdu à Caen ?
Non. Car si l'OL n'a plus rien à gagner cette saison, il peut encore perdre gros. Et ce serait tout de même dommage de tout gâcher. Après une saison emballante, audacieuse et ambitieuse, l'OL a fragilisé sa position en Normandie. Non pas dans la course au titre. Celle-ci est désormais pliée. Comment espérer remonter un handicap de six points en deux journées face à un PSG qui marche sur l'eau et recevra Reims lors de la dernière journée ? Non, Lyon va désormais devoir se concentrer sur un objectif moins prestigieux mais à peine moins crucial : la deuxième place.
En cas de victoire au Vélodrome ce dimanche, Monaco reviendrait à trois points. Or Lyon va recevoir Bordeaux et se déplacer à Rennes - sans Alexandre Lacazette suspendu -, lors des deux dernières journées quand Monaco affrontera Metz à Louis II et Lorient au Moustoir. Oui, la deuxième place de Lyon est en danger et les hommes de Fournier ne doivent pas lâcher.
Leur saison ne s'est pas terminée à Michel d'Ornano. Ils sont simplement passés de la position de chasseur à celle de chassé. Jouer les qualifications puis les barrages de la C1, c'est l'assurance d'un été en forme de traquenard sans aucune certitude de participer aux poules de la Ligue des champions. Alors si Lyon ne veut pas tout gâcher, il sait ce qu'il lui reste à faire.
La note artistique : 1/10 pour Evian-Thonon-Gaillard
Il fallait être à la hauteur, pas le choix. Pour sauver sa peau en Ligue 1, l'ETG devait gagner ou au moins ne pas perdre face à Reims. Raté. L'ETG n'a pas été à la hauteur de l'événement. Dans les chiffres d'abord : avec 57% (!) de passes réussies, comment espérer mieux ? Dans les intentions ensuite : les hommes de Dupraz ont subi les évènements, la peur au ventre. Et s'ils ont mené au score, ce fut un petit miracle. Voilà trois saisons qu'Evian se sauvait lors des dernières journées. Le cœur ne suffit pas toujours. Cette fois, l'ETG s'est frotté à ses limites techniques. Et cela lui sera sans doute fatal.
L'image : Les adieux d'un monument, les adieux à un monument
299 matches, un titre de champion de France, une Coupe de France et deux Coupes de la Ligue : Marc Planus est un monument à Bordeaux et il quittera les le FCGB cet été. Lescure, pour sa dernière avec les Girondins, a su honorer comme il se devait son ancien capitaine. Epilogue d'une soirée à vous ficher des frissons. Dans l'histoire du football français, Lescure c'est quelque chose. Quelque chose de très grand. C'est Giresse, Tigana, Zizou, Lizarazu, Wiltord et Gourcuff. C'est Girard, Dogon, Pavon. C'est Bez, c'est Jacquet, c'est Blanc. Alors merci Planus, merci Lescure. La fête était belle.
On en reparlera ou pas cette semaine :
- Qui a dit que le mercato d'hiver ne servait à rien ? Sûrement pas Lille, ni Sofiane Boufal.
- Ils ont joué 47 minutes en supériorité numérique, ont touché deux fois les montants et obtenu un penalty face à une équipe complètement inoffensive. Mais les Rennais ont perdu face à Bastia. Pourquoi ? Parce que Rennes.
- Voilà 280 minutes que Nabil Fekir n'a pas délivré une passe décisive ou un but. L'international français tire la langue et c'est bien normal. Soudain, on se souvient qu'il ne dispute que sa première saison de L1.
- Metz est relégué pour la quatrième fois au XXIe siècle. Aucun club n'a fait pire. Ramenez-nous Carlo Molinari, Joël Müller et les PP flingueurs !
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