Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

PSG : Concentration, récupération, début de match : voici pourquoi la victoire n'a pas suffi à Blanc

Martin Mosnier

Publié 18/01/2015 à 20:46 GMT+1

La victoire face à Evian-Thonon-Gaillard (4-2) n'a pas contenté Laurent Blanc, loin de là. L'entraineur parisien a trouvé trois raisons de ne pas se réjouir du succès de ses hommes. Les voici.

Laurent Blanc (PSG) face à Evian-Thonon-Gaillard

Crédit: AFP

Une défaite aurait peut-être scellé son avenir mais la victoire n’a pas suffi à décrisper Laurent Blanc. Bousculé par un relégable au Parc des Princes, Evian-Thonon-Gaillard, Paris n'a pas été à la hauteur de son standing malgré la victoire (4-2). Le PSG qui devrait marcher sur chacun de ses sparring-partners en Ligue 1, surtout les moins fortunés d'entre eux, s'est pris une bonne droite dans le plexus pour débuter le match face à l'ETG. Alors oui, Blanc avait quelques raisons de remonter les bretelles de ses hommes en conférence de presse. En voici trois.

1. Le début de match

Il a fallu attendre 26 minutes pour que le PSG se procure sa première occasion du match par une frappe à bout portant de David Luiz. Jusque-là, il s'était caricaturé avec une possession de balle stérile. De quoi rendre fou Blanc qui insiste, semaine après semaine, pour que son équipe prenne l'initiative du jeu et ne tombe pas dans le piège tendu par son adversaire. Non, Blanc n'a vraiment pas digéré la première demi-heure de ses hommes.
  • Ce qu'en dit Blanc : "L’équipe du PSG a été dans la réaction. Elle attendait de savoir ce qu’allait faire l’adversaire. Evian a ouvert score, nous avons réagi. L’équipe attendait que l’adversaire lui fasse mal pour réagir. Dans le comportement, nous avons des choses à analyser pour trouver une solution. Être vraiment que dans la réaction, ce n’est pas notre philosophie de jeu. Cela ne peut pas nous aller."

2. La récupération

Evian-Thonon-Gaillard a profité d’une liberté de mouvement insensée. A chaque contre, Barbosa, Bénézet et Wass avaient le temps de contrôler, de se retourner et d'orienter le jeu comme bon leur semblait. Ce n'est pas une nouveauté, Thiago Motta n'est pas dans la forme de sa vie et Blaise Matuidi tire la langue depuis quelques mois déjà. Ils ne sont plus les pots de colle qui gâchaient la vie de tous les milieux de France. Les difficultés actuelles du PSG s'expliquent aussi et avant tout par la baisse d'intensité de son milieu à trois.
  • Ce qu'en dit Blanc : "Il reste beaucoup de matches, j’espère que l’effectif sera au complet. En essayant d’être aussi efficace et meilleur dans la récupération. Dans ce domaine, nous avons des progrès à faire. Si nous ne sommes pas constants dans ce domaine, on ne pourra pas réaliser ce qu’on veut. Il faut être conscient de la saison qu’on veut faire."

3. La concentration

A 2-1, Paris aurait dû logiquement dérouler, insister et achever l'ETG. Mais le PSG a tergiversé. Il a fini par concéder l'égalisation et subir une intense course contre-le-chronomètre en fin de match. De la suffisance ? Peut-être, mais Paris manque surtout de maîtrise et de sang-froid. Face à Evian, les dommages collatéraux sont amortis par le niveau forcément limité de l'adversaire. Mais ses prochains adversaires (Saint-Etienne, Rennes, Lille, Lyon en attendant Chelsea) ne seront pas aussi dociles. Blanc le sait mieux que personne.
  • Ce qu'en dit Blanc : "A 2-1, on avait l'impression qu'on attendait qu'ils marquent. En ayant ce comportement avec une concentration par intermittence, cela ne suffira pas contre les grandes équipes. Il faut travailler pour être prêt dans les très grands matches. Si on n’a pas l’habitude de le faire, cela ne passera pas. On ne considère pas qu’il y a des petits matches. Mais la manière, il faut l’améliorer et la travailler."
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité