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Transferts - Prêté par Benfica, Bernardo Silva est la recrue surprise de Monaco

Nicolas Vilas

Mis à jour 08/08/2014 à 11:43 GMT+2

L’AS Monaco vient d’obtenir le prêt du jeune Bernardo Silva du Benfica. Une arrivée qui a tout d’une surprise. Nicolas Vilas la déballe pour vous…

Bernardo Silva a été prêté par Benfica à l'AS Monaco.

Crédit: Imago

Surprenant. Ce jeudi, le Benfica a annoncé le départ pour Monaco de Bernardo Silva. Un prêt assorti d’une option d’achat pour l’un des plus grands espoirs du club lisboète. Etonnant, tant les Aigles se sont fait déplumer durant l’été. Une arrivée tout aussi imprévue sur le Rocher mais qui n’altère en rien les plans et ambitions monégasques en matière de recrutement. Bernardo est un "cadeau". Une cerise, en attendant… le gâteau…

Lancé par Helena Costa avec Rony Lopes

La saison de Bernardo Silva au Benfica a été prometteuse : 38 rencontres et 7 buts avec l’équipe B en D2 (le Benfica B a terminé cinquième). A l’approche de Noël 2013, l’international Espoirs était déjà récompensé. Une prolongation jusqu’en 2019, emballée par une clause libératoire de 30 millions d’euros. A trois jours de ses 20 piges, voilà que lui parvient une autre belle surprise. Et lui a tout pour en être une. A Monaco.
Relativisons : un transfert (et un salaire) pas cher et sans engagement. Silva espère devenir grand. Sa taille (1,73 m) fut l’un des principaux freins à son évolution. Il signe sa première licence au Benfica. Il a alors sept ans et son premier entraîneur se nomme… Helena Costa. "Son manque d’impact physique lui portait préjudice", se souvient-elle sur Maisfutebol. Il est en concurrence avec un certain Rony Lopes, qu’il retrouvera cette saison en L1… Mais l’ex-futur entraîneur de Clermont décelait déjà un "talent naturel" chez le gamin. Il fera toutes ses gammes au SLB et sera ramasseur de balles à la Luz.
Lorsque le Sporting et le FC Porto lui tournent autour, il ne voit que rouge. En grandissant, sa technique compense son physique. Il devient un taulier de la Seleção U19, incorpore dans la foulée la Gestifute de Jorge Mendes, avant d’intégrer les Espoirs. Une éclosion tardive dans laquelle certains voient du Rui Costa. Sauf qu’à son âge le Maestro était déjà un habitué de l’équipe première des encarnados. C’était avant l’arrêt Bosman…

"Messizinho" et Jesus

A défaut d’être déjà Maestro, Bernardo s’est vu affubler de clinquants sobriquets. Au centre d’entraînement du Seixal, cette grosse tête posée sur ce corps frêle lui vaut quelques vannes. Bernardo devient Tsubasa (héros du manga Olive et Tom), avant que la légende Fernando Chalana ne le légende en "Messizinho" (petit Messi).
Mais pour Jesus, il demeure un plan pour la B. Seulement trois apparitions en équipe première la saison dernière… Alors en janvier, quand le SLB (re)vend Matic à Chelsea, l’entraîneur benfiquiste laisse une nouvelle fois entendre que son remplaçant ne sera pas un académicien : "Une alternative à Matic dans la formation ? Il faudra dix fois plus de naissances !" L’une de ces promesses, Filipe Nascimento, réagit sur Facebook : "Nous renaîtrons neuf fois s’il le faut ! Personne ne nous volera le rêve de notre vie."
Bernardo Silva y va de son "like" et de son com. Un règlement de "conte" 2.0, qui vire à l’incident diplomatique. Les joueurs nient toute tentative de "polémique". Comme en témoignent les récents départs de Bernardo, André Gomes ou Ivan Cavaleiro, les Aigles semblent toutefois s’éloigner de leur promesse d’une équipe made in Benfica. En fin de "conte", Nascimento (qui signifie naissance en portugais) est parti renaître à Viseu…
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