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Ibrahimovic, des rebondissements et Briand… Les tops et les flops de samedi

Martin Mosnier

Mis à jour 20/09/2015 à 00:06 GMT+2

LIGUE 1 - Le coup de chaud de Jimmy Briand, le coup de la panne d'Ibrahimovic et des scénarios à rebondissement… Voici les tops et les flops de ce samedi en Ligue 1.

Briand, Ibrahimovic et Caen ont l'actualité de la L1 ce samedi

Crédit: Eurosport

Les tops

  • Jimmy "Brillant"
Pour être tout à fait honnête, on ne savait pas trop quoi penser du recrutement de Briand par Guingamp. En perte de vitesse à Lyon, moyen à Hanovre, l'ancien Rennais ne semblait pas, à 30 ans, sur la pente ascendante. En ce début de saison, le pari est réussi. Ce samedi, il a rendu fou Ajaccio (2-1), en délivrant une passe décisive parfaite à Privat avant de ciseler un retourné acrobatique qui nous a rappelé ses vertes années en Bretagne. Briand est au sommet du classement des passeurs (3) et nous a fait ravaler nos jugements trop hâtifs.
  • Caen, Angers, Reims : vent de fraîcheur sur la L1
Reims a tenu la comparaison avec le PSG (1-1), le SCO a joué à 10 durant une heure mais a dévoré Troyes en dépit d'un score étriqué (1-0) et Caen a donné une leçon d'enthousiasme pour arracher la victoire à des Montpelliérains moribonds (2-1). Les surprises de l'été vivent une rentrée studieuse. Trois des équipes promises à la lutte dans le maintien s'invitent dans le top 5. Ça ne durera sans doute pas toute l'année mais, pour le moment, c'est loin d'être volé.
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Rodelin (Caen) marque face à Montpellier

Crédit: AFP

  • Des scénarios palpitants
13 buts en 5 matches, c'est correct sans être exceptionnel. Mais ce samedi a réservé son lot de rebondissements. Entre les buts parisiens et rémois séparés de 75 secondes seulement, Angers qui s'en sort à 10, Nice qui en colle trois à Bastia après avoir souffert le martyr et Caen qui attend la fin des arrêts de jeu pour grimper sur le podium : ce samedi nous a fait frissonner. Au vu des affiches, c'était pourtant loin d'être gagné.
  • L'attaque niçoise
Il y a eu les promesses du mercato. Ben Arfa-Germain-Pléa : ça avait de la gueule. Et puis, le début de saison a fini de convaincre. Ce samedi soir, Nice a la meilleure attaque de L1 avec 10 buts. Les Aiglons sont parfois à la limite de la rupture, comme à Bastia. Mais, devant, ils sont capables de tout. Leur trio offensif a inscrit au moins autant de buts (7) que 13 des 20 équipes de l'élite. Jusqu'ici, il tient ses promesses.

Les flops

  • Ibra n'y est toujours pas
Trois jours après son match raté face à Malmö (2-0), Zlatan Ibrahimovic n'a pas refait surface à Reims. Le Suédois a ralenti Paris, loupé ses contrôles, ses déviations et gâché bon nombre d'occasions franches. La première période fut un naufrage intégral, la seconde n'a pas rehaussé son bilan et on se demande encore comment il a pu rater cette tête à 7 mètres d’un but vide. Cette semaine, l'immense Ibra n'était que l'ombre de lui-même.
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Ibrahimovic (PSG) a raté l'immanquable face à Reims

Crédit: AFP

  • Brandao, l'improbable raté
Ce samedi, Brandao aurait raté un éléphant dans un couloir. Le Brésilien est connu pour sa technique et son sens du but aléatoires. Sa soirée face à Nice ne va pas arranger son cas. En particulier, cette 15e minute. Au point de penalty, Brandao est seul face au but déserté par Hassen. Sa frappe ne trouve pas le cadre. Même le community manager du Sporting en a perdu son sang-froid.
  • Bien a fait mal à Bastia
C'est une décision qui coûte cher. Parce qu'elle est intervenue dans le temps fort de Bastia et qu'elle aurait dû relancer les Corses dans le match face à Nice (1-3). 66e minute : Danic s'effondre dans la surface niçoise, poussé par Baysse. Wilfried Bien ne bronche pas. Et pourtant, le combo penalty + expulsion s'imposait. Les Aiglons s'en sont sortis indemnes et Bastia a subi sa première défaite de la saison à domicile.
  • L'attaque de Montpellier
C'est le mal qui ronge Montpellier et qui risque de coûter sa place à Rolland Courbis. Certes, le MHSC a marqué sur penalty ce samedi grâce à Jonas Martin mais la pauvreté de son secteur offensif lui a encore coûté des points. En 90 minutes, hormis le penalty, les Héraultais ont tiré deux fois au but. Une misère. Comment peuvent-ils s'en sortir ainsi ?
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