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Notre Top 100 des joueurs de Ligue 1 du 21e siècle : de Gignac (19e) à Benzema (10e)

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 14/08/2015 à 10:41 GMT+2

LIGUE 1 - Qui est le meilleur joueur de Ligue 1 des années 2000 ? La rédaction d'Eurosport.fr a établi son propre classement des 100 joueurs les plus marquants du XXIe siècle dans notre championnat. Ce jeudi, nous vous proposons de découvrir la première moitié du Top 20.

Karim Benzema avec Lyon lors de la saison 2008-2009

Crédit: Panoramic

19e : André-Pierre Gignac

Gignac est un affamé de buts. Il n'a jamais été le plus grand, le plus rapide ni le plus technique... mais quelle volonté ! Certes, il lui a toujours fallu une saison d'adaptation que ce soit à Lorient, Toulouse et Marseille. Mais la suite fut toujours enivrante. Des buts à la pelle (meilleur buteur de L1 avec 24 réalisations en 2008/2009, 102 en tout et pour tout en L1) et une vraie histoire d'amour avec le Vélodrome. Ce grand sentimental a toujours préféré les itinéraires bis et cabossés plutôt que les tracés rectilignes. C'est ce qui l'a rendu si attachant. Et, jusqu'à preuve du contraire, ça ne lui a pas trop mal réussi.
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André-Pierre Gignac (Marseille)

Crédit: Panoramic

18e : Mahamadou Diarra

Quand Mahamadou Diarra a quitté Lyon, un an après son compère Michael Essien, le club rhodanien s'est retrouvé orphelin de la puissance du Malien, qui aura régné sur l'entrejeu rhodanien pendant quatre ans. Parce que Diarra et l'OL, c'est bien plus que quatre titres de champion de France. Arrivé en 2002 en provenance du Vitesse Arnhem, le futur joueur du Real Madrid aura pesé comme peu d'autres sur les destinées domestiques et continentales de Lyon. Infatigable et efficace à la récupération, Diarra a fini par partir. Gérard Houllier aura tout donné pour le garder. Lui et toute une ville savaient ce qu'ils perdaient en le laissant filer.
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Mahamadou Diarra (Lyon) face au PSG lors de la saison 2005-2006

Crédit: Panoramic

17e : Gabriel Heinze

Un nom aux consonances germaniques, un passeport argentin et une grinta toute sud-américaine. Gabriel Heinze a marqué de sa rage et de son goût du combat la Ligue 1 du XXIe siècle. A Paris durant trois saisons ou à l'OM entre 2009 et 2011, il a fait l'unanimité, s'imposant partout comme le patron de la défense. Toujours irréprochable sur le terrain, chouchou du Parc puis du Vélodrome, il a incarné les deux clubs avec force, pas un mince exploit. Et si l'OM a retrouvé la lumière la saison après son arrivée, c'est loin d'être un hasard. Celui qui fut un incontournable à Manchester United et a également porté le maillot du Real Madrid a la gagne dans le sang.
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Gabriel Heinze salué par Didier Deschamps, son entraîneur à Marseille

Crédit: AFP

16e : Blaise Matuidi

Blaise Matuidi, c’est l’histoire d’une progression linéaire. De Troyes à Saint-Etienne. Puis d’une explosion, au Paris Saint-Germain. Son pied gauche et son activité de marathonien font aujourd’hui de l’international français l’un des joueurs majeurs du Championnat de France. Dans son rôle et à son poste, Matuidi n’a pas d’égal. Leader taiseux, capitaine de route d’une intelligence tactique au-dessus de la moyenne, le milieu de terrain est aussi un symbole du nouveau PSG puisqu’il fut de la première vague de recrutement de QSI. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la direction avait visé juste.
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Blaise Matuidi (PSG) face à l'OM

Crédit: Panoramic

15e : Sidney Govou

Sidney Govou a souvent débuté la saison dans la peau d'un remplaçant de luxe avant de s'imposer comme un recours indispensable à Lyon. S'il a fini sa carrière en L1 à Evian-Thonon-Gaillard, il reste une figure incontournable de l'OL, son club formateur. Il fut de tous ses succès et reste l'un des rares à avoir activement participé aux sept titres lyonnais avec le même degré d'implication. Govou n'a jamais été un immense buteur, mais a souvent inscrit des buts cruciaux comme face à Lens lors du match du premier titre de l'OL (3-1). Sa vitesse, sa faculté à éliminer et son volume de jeu lui ont souvent permis de prendre le meilleur sur les Wiltord, Keita ou Delgado qui lorgnaient avec gourmandise son couloir droit. Pendant dix ans, le maître des lieux se nommait Sidney Govou. Il n'a laissé que des miettes à ses concurrents.
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Sidney Govou avec Lyon en 2010

Crédit: AFP

14e : Mathieu Valbuena

Mathieu Valbuena et l'OM, c'est avant tout l'histoire d'une explosion européenne, un soir de match à Anfield. Un but somptueux qui a tout changé et lancé la carrière de "Petit Vélo", adoré par Eric Gerets et devenu au fil des années l'homme fort de Marseille. Valbuena sera resté huit ans à l'OM. Une éternité dans un tel club. Il y a tout connu, presque tout gagné, et convaincu tout le monde, Didier Deschamps compris. Ce qui n'était pourtant pas gagné. Sa justesse technique, son envie et son abattage ont fait de lui l'un des meilleurs Phocéens du XXIe siècle. Après l'intermède moscovite au Dynamo, Valbuena s'apprête à renouer avec la Ligue 1 à Lyon. Histoire d'y laisser une trace encore plus indélébile.
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2013 olympique de marseille valbuena gignac

Crédit: AFP

13e : Mamadou Niang

Onze saisons en Ligue 1, 100 buts. Mamadou Niang, c'est d'abord la force des chiffres. De ses débuts à Troyes à son explosion à Marseille, jamais le Sénégalais n'a déçu. Il fut d'abord un buteur efficace à Strasbourg puis le meilleur de tous à l'issue de la saison 2009/2010, celle du titre pour l'OM. Parfait complément de Gameiro puis de Pagis et Brandao, il est celui qui prenait l'espace, filait dans le dos et que les défenseurs ne revoyaient qu'au moment de la célébration. Un immense buteur donc, prolifique et spectaculaire, ce qui ne gâche rien.
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Mamadou Niang buteur lors du match du titre pour Marseille contre Rennes

Crédit: Panoramic

12e : Michael Essien

Aucun joueur n'a dégagé plus de puissance qu'Essien dans les années 2000 en Ligue 1. Et ce n'est pas pour rien qu'Eric Abidal le surnommait le Bison. Fixé au poste de milieu défensif à Bastia, c'est en Corse qu'il explose entre raids monstrueux et des frappes à briser de la pierre. Quand Essien était sur le terrain, l'OL dégageait une impression d'invincibilité. Il était bien difficile de prendre Lyon à défaut quand le Bison rôdait dans les parages. C'est avec le Ghanéen que Lyon a aligné ses saisons les plus impressionnantes avec deux titres à la clé. Jean-Michel Aulas a eu du mal à s'en séparer et on le comprend. Son ange gardien aux cuisses d'acier est parti faire les beaux jours de Chelsea. Mais l'OL n'est pas prêt d'oublier Essien. Et nous non plus.
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FOOTBALL - 2003/2004 - PSG-Lyon - Essien - Vercoutre - Govou

Crédit: AFP

11e : Eric Carrière

Carrière n'avait ni la gueule ni le physique de l'emploi. D'autant que le meneur de jeu gringalet défendait encore les couleurs de l'AS Muret en DH à 21 ans… Son ascension fut fulgurante. Du FC Nantes au RC Lens, il a tout gagné. Des Coupes, de la Ligue et de France, et des championnats, quatre en tout dont trois avec Lyon. Placé en soutien des attaquants, celui qui portait toujours des maillots trop grands pour lui prenait un malin plaisir à rendre fou les défenses adverses. Il faut dire que Carrière respirait le football. Vision de jeu, caviars à la louche : il visait toujours juste. Carrière, c'était celui qui faisait mieux jouer toutes les équipes dans lesquelles il est passé. Même Dijon, où il a fini sa carrière dans l'anonymat de la Ligue 2.
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Eric Carrière avec l'OL lors de Lille-Lyon (saison 2001-2002)

Crédit: Panoramic

10e : Karim Benzema

Si le Real Madrid n'était pas venu le chercher à Lyon en 2009, Karim Benzema aurait pu figurer bien plus haut et marquer durablement la Ligue 1. Car l'avant-centre lyonnais n'a disputé que cinq saisons, dont seulement deux en tant que titulaire indiscutable. Suffisant pour empocher quatre titres de champion, un titre de meilleur buteur et de meilleur joueur de la saison 2007/2008 et une nomination parmi les 30 prétendants au Ballon d'Or. C'est dire si l'explosion du talent de Tola Vologe fut aussi spectaculaire que soudaine. D'autant qu'à cette époque, Lyon est un club qui compte en Europe. Réussir à s'imposer comme une évidence au milieu des Fred, Govou, Baros et Wiltord n'avait rien d'évident pour le môme de Bron. Sa technique hors du commun et son sens du but l'ont bien aidé.
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Benzema Lyon

Crédit: Eurosport

Rendez-vous demain pour découvrir la suite de notre classement, de la 9e à la 5e place.
Par Maxime DUPUIS et Martin MOSNIER
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