FOOTBALL - Pour le PSG, licencier Laurent Blanc ne sera pas si simple…

On pensait que la prolongation de contrat de Laurent Blanc au PSG, survenue en février dernier, lui permettrait de passer un été assez tranquille. Après l'interview accordée vendredi au journal le Parisien par Nasser Al-Khelaïfi, le coach français se retrouve dans une situation qui lui est très inconfortable… mais toujours favorable. L'ancien sélectionneur des Bleus dispose encore d'arguments pour sauver sa peau. Dans le cas inverse, il s'en sortira, obligatoirement, avec un gros chèque.

Juste avant d'affronter Chelsea, en 8e de finale aller de la Ligue des champions, les dirigeants du club de la capitale se sont entendus avec Blanc pour étendre son bail jusqu'à juin 2018. Avec, notamment, une revalorisation salariale de 50 000 euros par mois, pour porter ses émoluments mensuels à 700 000 euros bruts. Pour se débarrasser de leur entraineur, la direction du champion de France devra payer tout ou partie de la somme qu'aurait dû percevoir le Cévenol au cours des deux prochaines années. L'addition grimperait donc à hauteur de 10 à 15 millions d'euros.

Une telle somme constituerait bien évidemment le licenciement le plus coûteux de l'histoire de la Ligue 1. Et l'un des plus élevés en Europe. En 2012, Chelsea avait dépensé près de 30 millions d'euros pour éjecter André Villas-Boas, puis moitié moins pour limoger José Mourinho en décembre dernier. Blanc pourrait donc entrer dans le Top 5 de ce classement peu glorieux. Sauf si les deux parties trouvent un accord amiable.

Et à ce petit jeu, Blanc aura des arguments à faire valoir. Cette saison comme lors de la précédente, il a guidé son équipe vers le quadruplé, remportant le championnat, les deux coupes nationales et le trophée des champions. De biens beaux moyens de renforcer sa défense. Ou de faire grimper les enchères.