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Gardiens, jeunes, Javier Pastore, Hatem Ben Arfa : les enseignements de la préparation du PSG

Loris Belin

Mis à jour 31/07/2016 à 19:23 GMT+2

LIGUE 1 – La préparation et la tournée américaine du Paris Saint-Germain se sont conclues dans la nuit de samedi à dimanche par une large victoire contre Leicester (4-0). Ce succès convaincant, après ceux acquis contre l'Inter Milan ou le Real Madrid, confirme les tendances vues durant les matches amicaux du quadruple champion de France en titre.

Ikoné, Trapp, Pastore, Ben Arfa : les enseignements de la prépa du PSG

Crédit: Eurosport

Les gardiens : Aréola et Trapp sur la même ligne

Après le dilemme Trapp - Sirigu du début de saison passée, place désormais à la lutte entre Alphonse Aréola, de retour de prêt de Villarreal, et Kevin Trapp, qui s'était imposé dans les cages parisiennes la saison dernière. Unai Emery n'a pas laissé le doute naître, il veut deux gardiens numéro un bis, plutôt qu'une hiérarchie clairement établie. Ainsi, le technicien espagnol s'est conformé à ses annonces avec une parité de temps de jeu parfaitement respectée pendant la préparation : deux titularisations et 180 minutes disputées chacun.
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Trapp ou Areola, Emery n'a pas (encore) tranché

A l'heure actuelle, bien malin celui qui peut annoncer qui sera titulaire pour le Trophée des champions. Aréola a prouvé qu'il était largement au niveau durant ces rencontres de préparation. C'est d'ailleurs lui qui a disputé le dernier match contre Leicester, le seul pendant lequel le PSG n'a pas encaissé de but. Mais Trapp a lui aussi des atouts à faire valoir, comme son vécu avec une défense quasi identique à celle de la saison dernière.

Les jeunes : Ikoné a crevé l'écran, Kimpembe a confirmé

Avec les absents pour reprise, JO ou blessures, les joueurs issus de la formation parisienne ont eu l'occasion de se montrer, et ils ne s'en sont pas privés. Kimpembe, Sabaly, Callegari, Ikoné, Edouard, Pereira… Ils ont tous pu fouler les pelouses autrichiennes ou américaines. Jordan Ikoné est même la véritable révélation de l'été parisien, alors qu'il est passé proche de ne pas signer de contrat avec son club formateur et de filer à la Juventus début juin. Bien lui a pris de rester à Paris puisqu'il est l'un des deux seuls joueurs à avoir été titulaires lors de chacune des quatre rencontres disputées par le PSG. Ses buts contre le Real Madrid et Leicester, tout comme son activité, confirment les belles promesses du jeune joueur de 18 ans.
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Emery salue la performance d'Ikoné, et la qualités des jeunes du PSG

Presnel Kimpembe, l'autre titulaire "indiscutable" de cette préparation, a prouvé qu'il était bien une solution en rotation pour la charnière centrale du PSG. Unai Emery va pouvoir compter sur le "Titi", qui pourrait espérer plus que les neuf matches qu'il a disputé la saison passée.

Les latéraux : Une saine concurrence

La défense parisienne n'a que peu bougé cet été. Pourtant, les cartes ont été redistribuées dans les couloirs. A gauche, Kurzawa passe a priori devant Maxwell désormais, mais le Brésilien reste fidèle à son image : rarement clinquant mais toujours présent. Kurzawa n'a joué qu'une seule rencontre mais son profil offensif (buteur sur coup-franc contre l'Inter) semble plus convenir au schéma d'Emery, qui pourra jongler en fonction des états de forme et des adversaires.
Sur le flanc droit, le coach parisien aura aussi de la ressource entre Serge Aurier et Thomas Meunier. L'Ivoirien semble avoir retrouvé toutes ses qualités, après sa fin de saison dernière délicate, et il s'est montré à son avantage en préparation, alternant entre le côté et la charnière centrale sans perdre en efficacité, à l'image de son doublé contre l'Inter. Le transfuge belge a lui parfaitement réussi ses premiers pas sous le maillot parisien, s'offrant également un doublé, contre le Real, dont une frappe superbe du pied gauche à 25 mètres. Ses qualités techniques sont un atout supplémentaire pour l'arrière-garde du PSG qui semble pouvoir compter sur Meunier dès le début de saison. En plus, il s'entend déjà parfaitement avec Aurier qui "fait très bien son boulot", et pour qui il a "toujours eu un faible". La concurrence entre les joueurs latéraux tire pour le moment toutes les individualités vers le haut.
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Thomas Meunier is congratulated by his teammates

Crédit: AFP

L'organisation offensive : Pastore a les clés au cœur du jeu

Unai Emery a transposé son 4-2-3-1 sévillan au jeu parisien et ça fonctionne, jusqu'ici. Deux buts inscrits contre West Bromwich, trois contre l'Inter et le Real, puis quatre pour finir contre Leicester : l'attaque se met en place et se montre aussi efficace qu'agréable. Fini la possession à outrance et le réalisme clinique de l'ère Blanc, Paris sait toujours mettre le pied sur le ballon mais est désormais capable de jouer plus direct en cherchant rapidement la profondeur. Dans ce système bien plus central que le 4-3-3 de l'ancien entraîneur parisien, Javier Pastore s'est vite imposé comme un homme fort.
Après avoir hérité du numéro 10 orphelin de Zlatan Ibrahimovic, l'Argentin semble aussi s'être emparé des clés du jeu offensif du PSG. Placé derrière l'attaquant, "El Flaco" a toute latitude pour exprimer sa qualité technique et sa vision du jeu. C'est à ce poste qu'il semble donner la pleine mesure de son talent et on voit mal qui pourrait le déloger dans les prochaines semaines. Une certitude supplémentaire glanée par Unai Emery avant même le début des choses sérieuses.
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Edinson Cavani et Javier Pastore lors du match PSG - Leicester, le 30 juillet 2016 en Californie

Crédit: Panoramic

Hatem Ben Arfa : Le bémol de la préparation

Il est, pour l'instant, la principale attraction du mercato estival du Paris Saint-Germain. Hatem Ben Arfa était très attendu mais force est de constater que sa réponse n'est pas encore à la hauteur. Hors de forme pour le moment, l'ancien Niçois a pris du retard sur sa préparation physique et cela se sent parfois dans le jeu, habituellement si virevoltant, du Français. En recherche d'automatismes, "HBA" provoque, dribble, mais ne parvient pas encore à faire des différences pour le collectif.
Unai Emery avait pourtant une idée claire en début de présaison : faire de sa recrue phare un de ses piliers au centre du jeu. Ben Arfa a ainsi évolué meneur de jeu contre West Bromwich, où il fut plus maladroit que décevant, puis attaquant en faux numéro 9 contre l'Inter, une expérience guère satisfaisante. Résultat : il a démarré les deux dernières rencontres sur le banc, ouvrant la porte à la prise de pouvoir de Pastore derrière l'attaquant. Ben Arfa a manqué le premier wagon et va devoir cravacher pour trouver sa place en début de saison.
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Hatem Ben Arfa contre West Bromwich en amical

Crédit: Panoramic

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