Lacazette en héros, l'arbitre en bourreau et Kombouaré en maestro : les tops et les flops de samedi

Grâce à Alexandre Lacazette, l'OL et son entraîneur Bruno Genesio peuvent souffler. Avec un but sur penalty puis une contre-attaque bien conclue, l'international français a signé un doublé. S'il a profité de ce match à Toulouse (1-2) pour passer la barre des 100 buts avec Lyon, il en est surtout à 9 réalisations cette saison en L1, le tout en 7 matches. Et ce samedi, il a en plus été utile dans le jeu. Lyon peut lui dire un grand merci.

Si le match Bastia – Dijon s'est terminé sur un score nul et vierge (0-0), c'est en partie la faute de Baptiste Reynet. Ce samedi, le portier du DFCO était tout simplement infranchissable. Les attaquants de Bastia s'y sont cassés les dents à de nombreuses reprises. Reynet a multiplié les arrêts. Avec ses 10 parades réalisées face aux Corses, il établit d'ailleurs un nouveau record cette saison en L1. Ce point pris par Dijon en Corse, c'est un peu le sien.

Pour que le tube de l'été se prolonge dans le temps, Antoine Kombouaré a dû varier les ingrédients. Et il le fait, pour l'instant, avec brio. En plus d'un onze efficace, d'individualités brillantes et d'une grinta de tous les instants, l'entraîneur de l'EAG a montré ce samedi qu'il avait un banc de touche plein de promesses et de talent. Pour forcer la décision face à Angers, Kombouaré a fait entrer Ludovic Blas et Niil de Pauw. Le premier a frappé, le second a détourné la balle pour inscrire son premier but sous les couleurs de l'EAG. Du coaching gagnant comme on l'aime pour propulser Guingamp au pied du podium.

Dans deux styles différents, les supporters guingampais et stéphanois ont montré une belle image d'eux. Lors d'ASSE-Monaco, les Magic Fans ont mis une ambiance de folie à Geoffroy-Guichard pour fêter leurs 25 ans. Entre les tifos et les chants, il y avait tout. A Lorient, c'était plus sobre. Mais l'hommage est tout aussi beau. Les fans morbihannais ont tenu à remercier leur ancien entraîneur Sylvain Ripoll, limogé il y a quelques jours. "21 ans à tes côtés, nous ne saurons assez te remercier", pouvait-on lire sur la banderole déployée au Moustoir.

On l'a vu ce samedi, le FC Lorient a des qualités techniques et tactiques, des intentions de jeu et une cohérence séduisante. C'est ce qui lui a permis de mener de deux buts en une demi-heure face à Montpellier. Pourtant, les Merlus n'ont pas gagné (score final : 2-2) et sont toujours derniers de Ligue 1. Que s'est-il passé entre temps ? Le FCL a craqué, d'abord au pire moment - juste avant la mi-temps - puis en plein coeur de la deuxième mi-temps. Mercredi, en Coupe de la Ligue face à Rennes (2-3), il lui était arrivé la même mésaventure à la 90e+5. Mentalement, ce groupe est très friable et cela pourrait lui coûter cher.

Un tir cadré pour Valère Germain, aucun pour Robert Beric. La statistique pourrait presque se suffire à elle-même. Le duel entre l'ASSE et Monaco, qui constituait le match de gala de ce samedi de Ligue 1, a accouché d'un match nul (1-1) intéressant mais décevant. La faute à des attaquants en manque cruel de réussite et d'inspiration. Les deux buts de la partie sont venus de coups de pied arrêtés repris par la tête de défenseurs centraux, Glik d'un côté et Perrin de l'autre. Le tout en une demi-heure. La suite ? Du jeu, des duels, de l'intensité mais si peu d'occasions...

Quand on est arbitre, ce n'est pas évident de tout voir. C'est même impossible. Et cela fait aussi partie du jeu. Mais Toulouse peut avoir quelques reproches à faire à Benoit Millot, qui a officié au sifflet lors du match remporté par Lyon ce samedi après-midi (1-2). Il n'a pas toujours été bien inspiré. Une de ces décisions change même clairement la donne pour Toulouse puisqu'il n'a pas sifflé un penalty dans le temps additionnel pour une faute de Jérémy Morel sur Issa Diop. Ça coûte cher au final.