Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Après avoir gravement blessé Sarr, Théophile-Catherine ne sera finalement pas suspendu

Fabien Borne

Publié 20/10/2017 à 10:01 GMT+2

LIGUE 1 - Réunie jeudi soir, la commission de discipline de la LFP a décidé de ne pas sanctionner le défenseur stéphanois Kévin Théophile-Catherine, qui avait gravement blessé Ismaïla Sarr le 24 septembre dernier après lui avoir marché sur les tendons de la cheville. Explications.

Le défenseur de l'ASSE Théophile-Catherine le 4 février dernier avant le derby face à l'OL

Crédit: Getty Images

Théophile-Catherine s'en sort bien. Très bien même. Réunie jeudi soir, la commission de discipline de la LFP a décidé de ne pas le sanctionner pour son vilain geste sur le Rennais Ismaïla Sarr datant du 24 septembre dernier. Un geste par derrière qui a provoqué la grave blessure du Sénégalais, touché aux tendons de la cheville gauche et absent jusqu'en janvier. Une décision qui peut sembler surréaliste alors qu'une suspension comprise entre trois et quinze matches était pressentie, en fonction de l'interprétation de la gravité du geste du Stéphanois et des conséquences de ce dernier sur la santé du joueur adverse.
"Cette décision aura peut-être du mal à passer médiatiquement et la blessure du joueur Ismaïla Sarr est bien malheureuse, mais cette décision provient d'une lecture strictement juridique", a justifié tard jeudi soir Sébastien Deneux, le président de la commission, dans des propos rapportés par L'Equipe. Théophile-Catherine ayant été averti d'un carton jaune par l'arbitre de la rencontre, la commission de discipline de la LFP n'a en effet pas pu sanctionner plus gravement le Stéphanois. En se basant sur l'article 3 de son règlement disciplinaire, la LFP explique en effet qu'elle ne peut pas sanctionner a posteriori un joueur déjà sanctionné.

Une décision "strictement juridique"

"L'arbitre principal ne voit pas la faute mais son quatrième la voit et cela aboutit à un avertissement, explique Sébastien Deneux. Donc, les officiels ont vu la faute. À partir de là, la commission n'est pas compétente dans la mesure où la faute a été sanctionnée. Nous ne pouvions donc pas sanctionner M. Théophile-Catherine." Et donc désavouer en quelque sorte Jérôme Miguelgorry, qui avait pourtant reconnu son erreur d'appréciation dans son rapport d'après-match.
"Tout le cœur du dossier est là. Et je le répète, il est strictement juridique. En d'autres termes, si l'arbitre n'avait pas mis un carton jaune, nous aurions été dans le cas prévu par l'article 3 et M. Théophile-Catherine aurait pu être sanctionné", a conclu Sébastien Deneux. C'est la même logique qui avait été appliqué en novembre 2015 par la commission de la LFP suite au tacle de Jordan Ferri qui avait provoqué une grave blessure de Robert Beric. Le Lyonnais avait écopé d'un carton jaune durant le match et n'avait pas été sanctionné plus lourdement après-coup.
Les autres décisions du 19 octobre en Ligue 1 :
Deux matches ferme : Ibrahim Amadou (LOSC)
Deux matches de suspension dont un avec sursis : Wahbi Khazri (Stade Rennais)
Un match ferme : Prince-Désir Gouano (Amiens SC)
Un match ferme suite à un troisième avertissement dans une période incluant 10 rencontres de compétition officielle (Ligue 1 Conforama, Coupe de la Ligue, Coupe de France) ou par révocation du sursis. La sanction prend effet à partir du mardi 24 octobre 2017 à 0h00.
Hamari Traore (Stade Rennais), Tristan Dingome (ESTAC), Nicolas Pepe (LOSC), Jordan Amavi (Olympique de Marseille), Oualid El Hajjam (Amiens SC)
Pour avoir critiqué l'arbitrage du match entre Guingamp et le Stade Rennais, le président René Ruello est lui convoqué par la Commission le 2 novembre prochain.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité