Ligue 1 - 11e journée : Grâce à Mbappé et Draxler, le PSG s'impose au Vélodrome face à l'OM (0-2)

Les semaines passent et, comme d'habitude, le Paris-Saint-Germain finit par l'emporter. Dimanche, dans le choc face à l'Olympique de Marseille, les Parisiens ont à nouveau démontré la grande marge qu'ils ont sur leurs concurrents en Ligue 1 en s'imposant avec autorité au stade Vélodrome (0-2), lors de la 11e journée. Et c'est Kylian Mbappé, cette fois en mode "Supersub", qui a lancé les siens sur le chemin de la victoire.

Car la pépite du football français, qui termine le week-end comme meilleur buteur des cinq grands championnats européens, a fait les frais de la colère de Thomas Tuchel avant la rencontre. Dans son 3-5-2, l'Allemand avait en effet choisi de se priver de son attaquant de 19 ans et d'Adrien Rabiot suite aux retards de deux hommes pour la causerie d'avant-match, alors qu'Eric Choupo-Moting, Julian Draxler et Stanley N'Soki débutaient.

Les choix du tacticien parisien se sont montrés payants. Le dernier a, d'abord, réalisé une très belle prestation au sein de la défense à trois parisienne, multipliant les interventions sur les passes chaudes marseillaises. L'OM a beau avoir mis beaucoup d'intensité dimanche soir, dans une rencontre où Lucas Ocampos a évolué en position d'avant-centre, il a manqué de folie pour emballer une première période terne, où la seule occasion brûlante fût cette frappe d'Angel Di Maria détournée sur sa ligne par Kevin Strootman (45e+1).

Puis, à la 62e minute, Thomas Tuchel a fait rentrer l'homme qui vaut sans doute beaucoup plus que les 180 millions d'euros que le club de la capitale a déboursé pour lui. Et sur son premier ballon, après avoir déposé Boubacar Kamara sur une passe en profondeur de Di Maria, Mbappé a trompé un Steve Mandanda coupable (0-1, 65e). Son 12e but cette saison en 10 matches. Le portier marseillais s'est rattrapé ensuite, sur deux belles parades (75e, 78e), alors que son équipe s'est ruée à l'attaque jusqu'au bout.

Les entrées de Kostas Mitroglou et Germain en fin de match n'ont rien changé, et seul une frappe d'Amavi (79e) aura fait vibrer le Vélodrome. Qui a eu raison de s'indigner sur un but refusé à l'OM, pour une faute inexistante de Strootman sur Marquinhos (86e) sur coup franc. Paris a ensuite enfoncé le clou sur un but de Draxler sur une ultime contre-attaque (0-2, 90e+5), pour égaler le meilleur départ d'un club en championnat depuis Tottenham en 1960/61. L'OM, lui, court toujours après son premier succès face au PSG depuis 2011.