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OM - Garcia : " On perd aussi parce qu'on aurait dû jouer à 11 contre 10 pendant 30 minutes…"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 03/02/2019 à 11:04 GMT+1

LIGUE 1 - Après la nouvelle défaite de l’OM ce samedi à Reims, Rudi Garcia a essayé de dresser une analyse "complète" de la nouvelle déroute de ses joueurs. S’il a regretté que son équipe n’ait été dans le coup que pendant de rares moments du match, le coach olympien s’est aussi caché derrière l’arbitrage.

Mario Balotelli et Rudi Garcia

Crédit: Getty Images

"C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de cinquante étages. Le mec, au fur et à mesure de sa chute, il se répète sans cesse pour se rassurer : jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien. Mais l'important n’est pas la chute, c’est l’atterrissage." Remplacez le mot homme par celui de club et vous aurez une idée de la situation dans laquelle se trouve l’OM ce samedi.
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Garcia : "De quoi rire jaune"

Battu à Reims (2-1) au terme d’une nouvelle prestation très compliquée, le club phocéen a continué de creuser sa tombe. 10es au classement, les hommes de Rudi Garcia ont enchaîné une 13e défaite en 19 matches. Pas sûr que cela soit la série dont rêvait le coach marseillais lors de l’avant-match.
Interrogé sur sa perception des choses en conférence de presse, celui qui cristallise toutes les critiques des supporters a tenté d’analyser calmement la chose : "On a été trop en réaction. Il a fallu qu'on prenne un deuxième but pour qu'on se réveille et qu'on réduise le score. Ensuite, on est tombé sur un grand gardien (Édouard Mendy) qui a fait des arrêts de grande classe, a-t-il avancé. On perd parce qu'on fait des erreurs défensives sur les deux seules occasions de Reims".
Avant de céder, encore une fois, aux complaintes envers un arbitrage qu’il juge défavorable aux siens. "On perd aussi parce qu'on aurait dû jouer à 11 contre 10 suite à la faute contre Ocampos" a-t-il lâché, en faisant allusion au vilain tacle de Tristan Dingomé à la 60e minute qui ne lui aura valu qu’un carton jaune.
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Lucas Ocampos

Crédit: Getty Images

On parle, on parle mais ça ne change pas beaucoup
Pour autant, se cacher derrière l’arbitrage reviendrait à oublier la prestation encore une fois indigente des Olympiens. Sans Florian Thauvin ni Dimitri Payet, cet OM a fait peine à voir pendant plus d’une heure. Une preuve ? A la 35e minute, le joueur qui avait le plus servi Mario Balotelli pour sa première titularisation à l’OM s’appelait… Steve Mandanda.
Le portier phocéen en a remis une couche après le match auprès de Canal + : "On a joué 20 minutes, les 10 premières et les 10 dernières", s’est-il désolé. "C’est compliqué de trouver des explicitations, on enchaîne les contre-performances. On a manqué de réussite mais on ne peut pas se cacher derrière ça à chaque fois". Ni derrière l’arbitrage.
Pourtant, à la faveur d’une réunion de groupe ces derniers jours, un nouvel état d’esprit devait se dégager de cet OM. On le promettait guerrier. Ce fut tout l’inverse, sauf en fin de match lorsqu’il fallait sauver la mise. Raté. Et c’est finalement Luiz Gustavo qui a résumé tout haut ce que tout le monde pense tout bas : "On parle, on parle mais ça ne change pas beaucoup". Peut-être faudrait-il passer des paroles aux actes.
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