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Coronavirus - "Le championnat doit s'arrêter" pour le président de Brest Denis Le Saint

Clément Lemaître

Mis à jour 03/04/2020 à 18:37 GMT+2

LIGUE 1 - Alors que le confinement a été décrété, au moins jusqu'au 15 avril, par le gouvernement français pour faire face au coronavirus, Denis Le Saint, le président du Stade Brestois, prend ses responsabilités et assure que la saison de Ligue 1 ne peut pas reprendre.

Denis Le Saint

Crédit: Getty Images

Depuis la suspension du championnat il y a un mois, chacun y va de son idée pour imaginer la reprise. La reprise de la saison 2019-2020 de Ligue 1, le président du Stade Brestois, Denis Le Saint, ne l'imagine pas une seconde à cause de la pandémie de coronavirus. "De mon point de vue, c'est la fin. Ça s'arrête là. Le championnat doit s'arrêter. La saison ne peut pas reprendre, a déclaré le dirigeant breton à l'Equipe ce vendredi. La sortie du confinement va être très longue et très progressive, Édouard Philippe l'a dit. Il ne va pas falloir trop se déplacer. Les Belges veulent arrêter, les Italiens et les Espagnols ne vont pas traîner."
Si Noël Le Graët espère finir la saison en juillet, Jean-Pierre Rivère a proposé de se laisser la fin d'année civile pour conclure l'exercice actuel. Pour sa part, Waldemar Kita a proposé l'idée "d'enfermer les joueurs dans un campus" pour accélérer une éventuelle reprise. Pour Denis Le Saint, le football n'est plus la priorité. "C'est un loisir. La santé est un facteur essentiel qui doit nous conduire à prendre des décisions fortes, assure-t-il. Les Français n'ont pas la moindre envie de rentrer dans un stade et les matches à huis clos ne font rêver personne. Il n'y a aucun intérêt à des rencontres jouées dans ces conditions-là. Le football est quelque chose que l'on partage avec les autres."
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Hors de question que j'amène mon équipe à Paris en mai ou juin
Le président de Brest l'annonce : il liera sa parole aux actes. "Il est hors de question que j'amène mon équipe à Paris en mai ou en juin pour jouer le match retour contre le PSG. Les risques sont bien trop grands. J'ai trop de respect pour mes joueurs et pour mon staff pour leur faire courir des risques... On ne peut pas parler d'argent dans le football quand les gens perdent leur vie, c'est indécent. Si certaines personnes veulent reprendre, c'est une grave erreur", conclut le président du quatorzième de L1.
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