Ligue 1 - Nice vient à bout de Nantes (2-1) réduit à dix

Nice a retrouvé le sourire. A onze contre dix quasiment toute la rencontre, pour son premier match à l’Allianz Riviera avec du public, le Gym a gagné dans la douleur face à une équipe toujours aussi laborieuse devant (2-1), grâce à des réalisations de Dante et Kephren Thuram. Même si Imran Louza avait relancé le suspense juste avant la pause. Les Aiglons remontent provisoirement à la 8e place.

C’était le match de la relance, juste avant la trêve internationale, pour deux équipes qui restaient sur trois matches sans victoire en championnat. Au ralenti depuis plusieurs semaines, Nice et Nantes avaient besoin des 3 points et ce sont les Azuréens qui les ont acquis, au terme d’un match pas forcément brillant, offensivement mais surtout défensivement, alors qu’ils ont été en supériorité numérique dès la 3e minute, et l’exclusion sévère d’Andrei Girotto pour un geste non maîtrisé sur Hassan Kamara.

Un nouveau rouge distribué cette saison par Jérôme Brisard-et le VAR-, qui faisait pour la première fois son retour en Ligue 1 depuis le Clasico, et qui va donner beaucoup de frustration au groupe de Christian Gourcuff, qui s’est aussi sabordé tout seul. Car les Canaris ont été dans le match jusqu’au bout, malgré la domination niçoise. Mais, trop longtemps incapables de porter le ballon vers l’avant, et finalement insipides dans les 30 derniers mètres adverses en fin de match, ils ont dû s’incliner d’un rien.

Nice, avec un Kasper Dolberg qui a vendangé (10e, 22e, 31e, 41e), n'a pas non plus été génial. Il a d'ailleurs fallu un corner pour que les locaux ouvrent le score par Dante (1-0, 27e). Souvent trop amorphes ballon au pied, les hommes de Patrick Vieira se sont fait surprendre, sur une nouvelle intervention du VAR, qui donna un penalty à Nantes, transformé par Louza (1-1, 45e+6). Mais Nice est reparti de l'avant grâce à un but confus de Kephren Thuram, sur un ballon dévié par la défense à l'entrée de la surface (2-1, 62e). Le premier but en professionnel du fils de Lilian.

Une réalisation très importante puisque son équipe, qui a loupé plusieurs occasions ensuite (72e, 81e, 88e), a aussi été souvent mise en danger derrière. Mais, à l'image d'un Mehdi Abeid (76e, 89e) qui a mal exploité deux bonnes situations, Nantes, qui n'a cadré qu'un tir dans ce match, n'a jamais pu inquiéter Walter Benitez. Avant un enchainement dément au retour de la trêve (10 matches d'ici à fin novembre), Nice fait le plein. Christian Gourcuff, lui, est toujours plus menacé à la tête des Canaris.