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LIGUE 1 - Uno, apologie du mercato et "exploit" de Bordeaux : Les Tops et les Flops de mercredi

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 06/02/2020 à 09:03 GMT+1

LIGUE 1 - La carte Younès Abdelhamid fait le jeu de Reims, des recrues hivernales déjà décisives, des Bordelais incorrigibles et des Lyonnais proches du néant : voici les tops et les flops des matches disputés mercredi dans le cadre de la 23e journée.

Lyon, Roux, Abdelhamid - Les Tops et les Flops de la 23e journée

Crédit: Eurosport

Les Tops

  • L'atout Abdelhamid
Reims a définitivement abattu la bonne carte avec Younès Abdelhamid. L'annonce de sa prolongation de contrat sur une partie de Uno avec son président a beaucoup amusé la galerie sur les réseaux sociaux. Sans que cela ne perturbe le défenseur rémois. Déjà buteur samedi à Angers (1-4), il a récidivé d'un coup de casque magistral pour donner un point au club champenois face à Nice (1-1). Déjà essentiel en défense, Abdelhamid le devient aussi en attaque. La direction rémoise peut se féliciter d'avoir scellé l'avenir d'un tel atout au sein du club.
  • Alvaro, symbole d'une défense de fer
Au-delà du show Payet, c’est la défense de l’OM qui s’est illustrée à Geoffroy Guichard. Après Caleta-Car, irréprochable depuis plusieurs semaines, c’est Alvaro qui s’est imposé en patron de l’arrière-garde marseillaise face aux Verts. Toujours dans le bon tempo, juste et propre dans ses interventions : l’Espagnol a rassuré les siens durant 90 minutes. Cette saison, l’OM n’a pas perdu le moindre match de Ligue 1 avec Alvaro sur le terrain. Et au vu des ambitions olympiennes, il ne devrait pas sortir du 11 de sitôt.
  • Roux, Waris, Benrahou : les recrues hivernales ont du bon
Le mercato d'hiver n'a pas tardé à porter ses fruits. Surtout à Nîmes. Il y a déjà Yassine Benrahou, prêté par Bordeaux et déjà à l'aise avec son deuxième but sous le maillot gardois face à Dijon (2-0). Il y a aussi Nolan Roux. Impliqué sur le premier but, auteur du deuxième, l'ancien Guingampais a été le grand artisan de ce succès face aux Bourguignons (2-0) qui sort les Crocos de la zone rouge. Dans le genre revenant, on a aussi Majeed Waris. Le Ghanéen, entré en cours de jeu, a signé le but du succès strasbourgeois à Toulouse (0-1). Et donné raison à ses dirigeants d'avoir parié sur lui cet hiver.
  • Les portiers à la fête
Deux penalties plus qu’évitables ont été sifflés à 20 minutes d’écart. Deux penalties tirés de la même manière, à ras de terre à droite du gardien. Et deux penalties arrêtés. Au stade de la Mosson, Geronimo Rulli a pris le dessus sur Habib Diallo. L’Argentin, qui était à l’origine du penalty après avoir grossièrement fauché Niane dans la surface, s’est rattrapé. À Brest, c’est Benoit Costil qui a enfilé sa cape de super-héros pour rattraper une erreur naïve de Pablo à la 40e minute. Un sauvetage bienvenu devant Cristian Battocchio qui confirme l'expertise de Costil dans ce domaine.

Les Flops

  • Bordeaux se fourvoie
Les Girondins ont réussi un petit exploit sur la pelouse du promu Brest. Alors qu’ils menaient au score depuis la 10e minute et évoluaient en supériorité numérique après l’expulsion du Breton Jean-Charles Castelletto, les hommes de Paulo Sousa ont curieusement reculé. Ils ont même trouvé le moyen de craquer face aux foudres brestoises quand le maladroit Loris Benito a marqué contre son camp (80e). Après avoir souffert jusqu’à la dernière seconde, Bordeaux doit se contenter d’un nouveau nul rageant après celui concédé devant l’OM (0-0) et glisse à une douzième place au goût amer. Forcément de quoi provoquer la colère noire de leur gardien Benoît Costil qui avait repoussé un penalty.
  • Montpellier baisse la tête
La combativité et l’insouciance des Pailladins ont disparu. Eliminés de la Coupe de France par Belfort puis corrigés par le PSG en championnat (5-0), les joueurs de Michel Der Zakarian étaient bien partis pour réagir face à Metz après le but rapide de Téji Savanier mais ils n’ont jamais su faire le break. Ils ont même fini par subir l’égalisation méritée des Lorrains. Avec ce partage des points face aux promus, le MHSC, toujours cinquième du classement, rate l’occasion de distancer ses poursuivants Lyon, Reims et Nice. De leur propre aveu, les Montpelliérains tirent déjà la langue alors que la course à l’Europe s’annonce encore longue.
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La frustration d'Andy Delort (Montpellier) face à Metz

Crédit: Getty Images

  • Le néant du jeu lyonnais
Après son revers à Nice dimanche, l’OL devait se remettre en selle. A domicile, face à une équipe d’Amiens 18e de Ligue 1 et en difficulté hors de ses bases, les hommes de Garcia avaient un boulevard devant eux pour se rassurer et se relancer dans la course à l’Europe. Que nenni. Tout ce qu’ont pu proposer les Gones à leur public, c’est une prestation insipide qui s’est conclue par un triste 0-0. Statistique édifiante : le premier tir lyonnais est survenu après la demi-heure de jeu. Ce genre de prestation, à trois semaines de recevoir la Juventus en 8e de finale de la Ligue des champions, n’est jamais rassurante.
  • Saint-Etienne, quelle tristesse !
Ces Verts sont affligeants. Incapables d'emballer le match face à Marseille, ils n'ont pas seulement subi une défaite qui les laisse en difficulté à la 15e place du classement. À la limite, elle est logique au regard du classement et de la qualité des deux équipes cette saison. C'est surtout l'attitude qui interpelle. L'absence d'esprit de conquête, l'incapacité à se révolter, cette soumission sans réaction si fréquente dans les grands rendez-vous de l'ASSE cette saison. Les Verts semblent avoir totalement oublié ces valeurs qui ont fait leur force par le passé. Et ils jouaient quasiment avec leur équipe-type. C'est d'autant plus inquiétant pour la suite de la saison.
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