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OM - ASSE - Les Verts et l'éternel problème de l'avant-centre fantôme

Martin Mosnier

Publié 01/09/2019 à 00:40 GMT+2

LIGUE 1 – Marseille ne sait pas s’il a trouvé son grand attaquant. Saint-Etienne cherche toujours le sien. Depuis sept ans. Ce début de saison a rappelé que les Verts ont une énorme carence au poste de numéro 9. La faute à une avalanche de mauvais choix que l’ASSE n’en finit plus de payer.

Loïs Diony lors du match de préparation ASSE - OM

Crédit: Getty Images

La nouvelle saison a démarré comme la précédente s'était achevée. Et celle d'avant également. Et puis celle d'encore avant, etc. Saint-Etienne se cherche une pointe efficace et indiscutable. La saison passée, jusqu'au mois de janvier, Wahbi Khazri avait entretenu une illusion en inscrivant 12 buts en 20 journées. Mais il n'a plus marqué depuis et la question de son positionnement en pointe émerge à nouveau. Khazri n'est pas un 9 de formation mais, faute de mieux, les Verts ont fait avec. Mais le Tunisien semble frappé à son tour par la mystérieuse malédiction. Voilà six ans que Saint-Etienne n'a plus un avant-centre de métier efficace et indiscutable.
Le poste se refile comme un fardeau. Un mistigri qui porte la poisse depuis 2013 et le départ de Pierre-Emerick Aubameyang vers Dortmund. Les Verts n'ont jamais trouvé l'homme idoine et à 24 heures de la fin du mercato, comme lors de chacun des marchés des transferts, le coach des Verts espère un miracle. "J’attends toujours un renfort offensif avant la fin du mercato mais nous ne prendrons pas pour prendre", a lancé Ghislain Printant en conférence de presse samedi. "Il nous faut un joueur qui apporte un vrai plus."
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Pierre-Emerick Aubameyang (ASSE) Kana-Biyik (Rennes)

Crédit: Panoramic

Soderlund, van Wolfswinkel, Roux…

Les pistes sont peu nombreuses, la marge de manœuvre des Verts extrêmement mince et l'ASSE continue de payer ses mauvais choix passés. Après les fiascos Alexander Soderlund, Ricky van Wolfswinkel et, dans une moindre mesure tout de même, Nolan Roux, Loïs Diony s'est inscrit dans les pas de ses médiocres prédécesseurs avec 5 buts inscrits en 47 apparitions en Ligue 1. Acheté entre 8 et 10 millions d'euros en 2017, il est aujourd'hui bien difficile de lui trouver un point de chute et sa présence dans l'effectif des Verts bloque l'arrivée d'un potentiel renfort.
Diony ne fait que perpétuer une tradition qui maintient l'ASSE sous un plafond de verre et l'empêche de viser le podium. Depuis sept ans, Mevlut Erding est le seul avant-centre stéphanois à avoir dépassé la barre des dix buts lors d'une saison complète de L1 (11 en l'occurrence). Mais l'international turc n'a jamais fait totalement l'unanimité chez les Verts. Contrairement à un Robert Beric, chouchou de Geoffroy-Guichard.
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Luiz Gustavo face à Loïs Diony

Crédit: AFP

Beric, mauvais profil

Mais le Slovène est boudé par ses coachs. Jean-Louis Gasset d'abord qui ne le titularisait qu'à domicile et Ghislain Printant aujourd'hui qui ne l'a pas fait débuter un match cette saison. C'est à se demander pourquoi Beric (25 buts en 73 matches de championnat) a prolongé en février dernier. Son profil de pur attaquant de surface ne colle pas avec ce que veut mettre en place la nouvelle tête pensante de l'ASSE.
Khazri trop léger, Beric trop statique, Diony trop brouillon : le 9 reste l'insoluble casse-tête stéphanois. La Ligue 1 moque l'OM et sa quête du grand attaquant depuis le départ de Bafétimbi Gomis en 2017. Mais les Verts ne sont pas mieux lôtis. Et le déplacement au Vélodrome ce dimanche pourrait bien encore souligner l'urgence extrême des Verts. Une urgence qui s'étend sur sept ans…
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Robert Beric lors de Saint-Etienne-Montpellier / Ligue 1

Crédit: Getty Images

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