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PSG faiblard, pluie de buts, sos défense : les tops et flops de la 17e journée de Ligue 1

Mis à jour 08/12/2019 à 15:46 GMT+1

LIGUE 1 - Un PSG bien décevant dans la contenu, une soirée riche en buts, un Wylan Cyprien en feu, Toulouse et sa défense coulent : voici les tops et les flops de la 17e journée.

Les Tops et les Flops de la 17e journée de Ligue 1.

Crédit: Eurosport

Tops

  • Pluie de buts sur la Ligue 1
Mouillez-vous la nuque : il a plu des buts en Ligue 1. La soirée de samedi a vu le championnat de France proposer, une fois n’est pas coutume, des matches débridés et plaisants. Et cerise sur le gâteau : il y a eu un paquet de buts à se mettre sous la dent. Le fameux multiplex du samedi, et ses quatre matches, a offert à lui tout seul 17 buts, auxquels il faut ajouter les quatre à la Mosson. A trois rencontres de son terme, cette 17e journée a déjà mis 26 buts dans son escarcelle. Elle suit en tous cas les pas de sa devancière la 16e, disputée en milieu de semaine, et ses 29 buts. C'était la semaine du plaisir.
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Wissam Ben Yedder et Monaco ont le sourire.

Crédit: Getty Images

  • Cyprien, monsieur à tout faire
A Nice, il y a une locomotive nommée Wylian Cyprien. Tout doucement en train de revenir à son niveau, deux ans après sa blessure au genou droit, le milieu de terrain de l’OGCN a encore porté son équipe, une constante depuis le début de la saison, lors du large succès face à un FC Metz faiblard. Cerveau d’une équipe à la recherche de régularité, Cyprien a dirigé le jeu des Aiglons et aussi directement participé à ce succès. Auteur d’un doublé (avec une Panenka transformée sur le deuxième but), et passé proche d’un triplé, le capitaine niçois a porté les siens avec la manière après le gros raté du début de semaine à Saint-Etienne (défaite 4-1).
  • La réaction d'orgueil strasbourgeoise
Une victoire 4-0 à domicile samedi dernier, puis une claque terrible à Brest mardi (5-0). A Strasbourg, on aime faire les montagnes russes. De retour dans son antre, la formation de Thierry Laurey avait à cœur de se reprendre. Elle l'a fait, et dans les grandes largeurs. Contre Toulouse, les Alsaciens ont saisi les opportunités offertes par le TFC pour planter banderille sur banderille et passer quatre buts à la Meinau pour le deuxième samedi de rang. Le RCS n'a pas réglé tous ses maux du début de saison, mais il a au moins retrouvé son caractère.
  • Rennes est de retour
Le Stade Rennais n'est plus l'équipe frisson de la saison passée. Mais les Bretons ont perdu en spectacle ce qu'ils ont gagné en efficacité. Face à Angers, le Roazhon Park a rarement vibré suite aux exploits de ses protégés. Mais Rennes s'est montré impitoyable d'efficacité avec deux buts en seulement trois frappes cadrés. Le réalisme retrouvé de M'Baye Niang, double buteur n'y est pas étranger. La troupe de Julien Stéphan l'a emporté sans convaincre, comme à Metz mercredi, et comme face à Saint-Etienne dimanche dernier. Mais avec une troisième victoire consécutive, la cinquième en six matches, les Rennais sont quatrièmes ce samedi.
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Benjamin Bourigeaud et Jeremy Morel (Rennes)

Crédit: Getty Images

Flops

  • Le PSG gagne mais inquiète
Paris a retrouvé son rythme traditionnel en Ligue 1 avec une quatrième victoire de rang sur la pelouse de Montpellier. Le trio d'attaque Neymar – Icardi – Mbappé a fait son travail avec un but chacun. Tout va bien dans le meilleur des mondes ? C'est plus compliqué que cela. Le club de la capitale est loin, très loin du rouleau-compresseur que l'on a connu. Dans l'Hérault, la formation de Thomas Tuchel aura joué dix minutes, de la 72e à la 81e.
Il a fallu un nouveau coup d'accélérateur individuel de Neymar pour obtenir le deuxième carton jaune de Pedro Mendes et un coup franc splendide du Brésilien pour lancer la machine. Mais que Paris fut poussif, comme face à Nantes mercredi, contre Lille ou à Brest fin novembre ou à Madrid en Ligue des champions. Le coup de pompe de mi-saison est venu plus tôt que d'habitude dans la capitale.
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Kylian Mbappe (PSG) face à Montpellier

Crédit: Getty Images

  • Nice perd Atal... de manière bête
Les blessures les plus graves sont les plus bêtes. En tentant de réaliser un geste technique dont il raffole, une virgule (soit un double contact intérieur-extérieur), Youcef Atal s'est blessé tout seul au genou droit lors de la première période de la rencontre Nice-Metz. Obligé de quitter le terrain sur une civière après cette action malheureuse, l'international algérien a laissé l'auditoire avec un mauvais goût dans la bouche. S'il faudra attendre les examens pour savoir de quoi il souffre, tout le déroulé de la séquence laisse penser au pire.
  • Angers, le coup de pompe
Le SCO d'Angers s'était imposé comme un membre du podium crédible par sa régularité. Mais à croire que devenir troisième est une forme de malédiction cette saison en L1, la formation de Maine-et-Loire a perdu à Rennes son troisième match de rang, ce qui ne lui était pas arrivé depuis le début de cet exercice. Les Angevins n'ont pourtant pas démérité en Bretagne, se montrant offensifs dès le début de match sans parvenir à trouver la faille. "Pour nous, il y avait la manière et pas le résultat, pour eux l'inverse", s'est désolé l'entraîneur Stéphane Moulin. Seul la froide réalité mathématique compte à la fin, et c'est tout ce qui manque au SCO. Il était troisième il y a une semaine. Il pourrait être en dehors du Top 10 si Nantes décroche un point contre Dijon dimanche.
  • Le TFC coule, sa défense aussi
Toulouse continue inexorablement sa chute. Battu une septième fois de rang en championnat sur la pelouse de Strasbourg, le TFC, bon dernier avec 12 points, a une nouvelle fois affiché ses limites : dans la production de jeu et surtout au niveau défensif. Friable, peu rassurante, l'arrière-garde toulousaine est devenue le principal problème d'une équipe au fond du trou psychologiquement. Sur les 35 buts encaissés cette saison, ce qui fait du TFC la pire défense de la L1 devant Amiens (31 buts), 19 ont été encaissés lors de la série noire débutée fin octobre face au Stade rennais. Le navire Toulouse coule, tout doucement, mais sûrement.
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Agustin Rogel, symbole des difficultés défensives du TFC.

Crédit: Getty Images

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