Reims s'impose face à Saint-Etienne (3-1)

Reims continue de jouer des vilains tours aux gros et, cette fois, c'est Saint-Etienne qui en a fait les frais. Alors qu'ils avaient l'occasion de s'installer dans le top 5 à l'issue de la 17e journée quel que soit le résultat entre Marseille et Bordeaux, les Verts ont chuté sur la pelouse de Rémois impeccables de détermination (3-1). Trop intermittents malgré un sursaut d'orgueil après la pause, les hommes de Claude Puel signent une deuxième défaite cette semaine.

Reims aime toujours autant les grosses écuries de Ligue 1. Après s'être offert le scalp de Lille, Marseille, Paris (au Parc des Princes), Rennes ou encore Montpellier, les Rémois ont fait subir cette drôle de réalité de cette saison 2019/2020 à Saint-Etienne. Il faut dire aussi que les Stéphanois n'ont rien fait pour empêcher leurs adversaires de l'emporter. En première période, Reims a joué crânement sa chance face à un Saint-Etienne insipide. Et c'est Rémi Oudin, certes avec un peu de réussite sur un geste acrobatique à bout portant, qui a donné un premier avantage à son équipe (1-0, 10e).

Il a ensuite fallu attendre la deuxième période pour bondir de son canapé, peu après le coaching payant de Claude Puel. Les entrées en jeu de Romain Hamouma et Jean-Eudes Aholou avant l'heure de jeu ont permis aux Verts de se remettre la tête à l'endroit avec l'égalisation du premier cité (1-1, 59e). L'affrontement aurait alors pu basculer en faveur des Verts mais c'était sans compter une tête de Boulaye Dia, servi sur un plateau par Xavier Chavalerin au terme d'une action qui a puni la passivité défensive de Saint-Etienne (2-1, 67e). Derrière, les Stéphanois n'ont jamais trouvé les ressources pour réagir et ont même cédé une troisième fois, sur une frappe puissante de Moussa Doumbia, qui a gratté un ballon dans les pieds de Franck Honorat (3-1, 90e+2).

Sale semaine, donc, pour Saint-Etienne. L'enchaînement de trois journées de championnat, débuté par un premier revers à Rennes, a pesé lourd pour des Verts en manque criant d'intensité face à Reims. Ce n'est que la deuxième défaite sous l'ère Puel mais tout porte à croire que la trêve internationale fera du bien au club qui peut viser une place sur le podium, sinon dans le top 5. De son côté, Reims confirme son statut de poil à gratter.