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Ligue 1, 15e journée - Lopes, Rafinha, Gueye, OM, LOSC : les tops et flops de la 15e journée

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 17/12/2020 à 09:01 GMT+1

LIGUE 1 - Anthony Lopes a encore fait des siennes, Lille a sorti les tripes pour gagner à l'extérieur dans un contexte complexe, Rafinha a brillé au Parc, Pape Gueye a vu rouge, Montpellier est passé à côté : voici les tops et les flops de la 15e journée.

Tops et Flops Ligue 1 / Football

Crédit: Getty Images

Les tops

  • Rafinha, et Paris danse toujours la samba
Un magicien brésilien peut en cacher un autre au PSG. Neymar n'était pas là mais Rafinha a admirablement pris le relais contre Lorient. A l'origine du penalty obtenu et transformé par Kylian Mbappé sur l'ouverture du score parisienne, passeur décisif sur le but du break signé Moise Kean, l'ancien Barcelonais a régalé sur la pelouse du Parc des Princes. Il a surtout été le grand artisan d'un succès essentiel pour les hommes de Thomas Tuchel après la défaite contre Lyon et avant le choc à Lille. Un impact digne de Neymar qui confirme l'influence grandissante de Rafinha dans la capitale.
  • Lille, la tête froide
Il y avait de quoi être perturbé. Lille se déplaçait à Dijon avec un statut de leader inhabituel. Et dans un contexte particulier, avec la vente imminente du club et le probable départ de son président, Gérard Lopez. Mais les Dogues n'ont pas perdu le Nord. Bien au contraire. Ils ont parfaitement maîtrisé leur sujet pour signer une victoire sans bavure à Dijon (0-2). L'équipe de Christophe Galtier ne se contente pas de bien jouer au foot. Elle a aussi la tête bien faite. Elle n'est pas à sa place par hasard. Et le choc de dimanche face au PSG n'en est que plus alléchant.
  • Diallo-Ajorque, duo providentiel
Les chiffres ne mentent jamais. Habib Diallo et Ludovic Ajorque pèsent à eux deux 50% des buts du racing Clubs de Strasbourg cette saison. Et vu la première partie de saison bien difficile que vit le club alsacien, avoir deux buteurs prolifiques est un besoin absolu. Mercredi soir, sur la pelouse d'Angers, Diallo et Ajorque ont frappé ensemble pour aller chercher un précieux succès sur la pelouse d'Angers, une pelouse difficilement prenable. Diallo - Ajorque c'est donc 11 buts sur 22 (5 contre 6) et aussi un sens de l'avant-dernier geste. L'ancien joueur de Metz, débarqué à la Maineau en toute fin de mercato, a également trois passes décisives à son compteur. Ajorque en compte quatre. Et les deux hommes ont chacun délivré une passe décisive pour l'autre. Un but, une passe chacun et c'est le RSC qui respire.
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  • Guion, le choix qui change tout
David Guion est un homme qui a du flair. Alors que son équipe butait contre un FC Nantes cohérent dans son antre d'Auguste-Delaune, le technicien champenois a utilisé son banc pour renverser le cours de la rencontre. Et cela a fonctionné. Tout s'est joué non pas avec plusieurs rotations, mais avec une seule. C'est l'entrée de Mathieu Cafaro, pas au mieux ces dernières semaines, qui a transformé le visage de son équipe. Après avoir remplacé Kaj Sierhuis à la 61e minute, le milieu offensif a été impliqué sur les trois buts marqués en huit minutes chrono. Une passe décisive, un penalty obtenu, et une frappe milllimétrée ont permis aux Champenois de retourner Nantes. Reims a gagné, et il le fallait. Grâce à Cafaro. Mais surtout à l'inspiration de Guion.

Les flops

  • Lopes, la sale soirée
Quelle drôle de soirée pour Anthony Lopes. Le portier rhodanien a été l'acteur principal du mach nul entre Lyon et Brest 2-2), un nul bien frustrant pour les Gones qui sortaient d'un succès marquant face au PSG au Parc. Mais en faisant un bilan global, la soirée de l'international portugais a été plus négative que positive. Si le but marqué contre son camp, du dos, a été plus un plus un coup du sort qu'autre chose, sa sortie complètement ratée dans la surface, au début du temps additionnel, a clairement coûté deux points à son club. Très théâtral après ce choc, comme face au PSG après la charge de Neymar, Lopes a ensuite pensé se racheter en sortant le penalty breton. Mais le VAR a vu son coup de malice et sa sortie prématurée de sa ligne. La seconde tentative a été imparable. Une fois n'est pas coutume, Lopes a plombé les siens. Mais au moins, avec lui, on ne s'ennuie pas.
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  • Pape Gueye, le rouge qui pique
Pape Gueye, le rouge de la discorde. Expulsé à la 36e minute de la rencontre perdue par l'OM sur la pelouse du Stade Rennais (2-1), le Marseillais a vécu un match bien mouvementé sur la pelouse du Roazhon Park. Excellent lors des dernière sorties, l'ancien havrais avait une nouvelle fois récupéré la confiance d'André Villas-Boas pour ce choc de la 15e journée. Très actif, et un peu fougueux, le milieu de terrain a sorti une très bonne prestation, récompensée par un superbe but, son premier avec l'OM.
Mais son envie de bien faire lui a aussi coûté de se prendre deux jaunes en l'espace de 36 minutes et d'être toujours à la limite. Le second, reçu après avoir donné un coup de coude involontaire à M'Baye Niang, après un coup de tête joué en reculant, a provoqué une levée de boucliers au sein du staff technique de l'OM, furieux de la décision de Clément Turpin, mais aussi son inflexibilité par rapport au VAR qu'il n'a pas consulté. Quelques minutes avant le fameux incident, Gueye avait déjà frôlé l'expulsion pour avoir mis son crampon dans le visage d'Hamari Traoré (28e).
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Les joueurs de l'OM contestent l'expulsion de Pape Gueye contre Rennes / Ligue 1

Crédit: Getty Images

  • Montpellier, la défaite qui veut tout dire
Tout était réuni pour que Montpellier s'affirme comme un éventuel candidat au podium. Ce n'était pas la première fois cette saison. Ce ne serait pas immérité non plus tant la formation héraultaise a affiché des qualités dans le jeu cette saison. Et Metz ressemblait à la victime idéale avec une série de cinq matches sans victoire. Mais quand l'occasion de confirmer se présente, le MHSC a la fâcheuse habitude de se louper. C'est encore arrivé. Inefficaces devant comme derrière, les Montpelliérains ont subi la loi des Lorrains. Et l'impression qu'il leur manque toujours un petit quelque chose pour faire vraiment partie du gotha de la L1 n'en est que plus nette.
  • Nîmes arrive toujours à faire pire
Prendre trois buts dimanche à Lorient, qui n'avait plus marqué depuis cinq matches, en disait déjà beaucoup de l'état actuel de Nîmes. Mais les Crocos sont tombés encore plus bas face à Nice. Parce qu'ils étaient à domicile face à des Aiglons clairement dans le dur. Parce qu'ils ont joué en supériorité numérique durant une grande partie de la seconde période après l'expulsion de Morgan Schneiderlin. Et parce que malgré ce contexte plutôt favorable, ils ont quand même concédé deux buts dans le money-time et une 8e défaite en 9 matches par la même occasion (0-2). De quoi avoir le moral dans les chaussettes. Pour les Gardois, il est toujours plus urgent de relever la tête.
Vincent BREGEVIN avec Alexandre COIQUIL
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