Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

LIGUE 1 - Magie Dupraz, CAN et naïveté : Nos questions pour la seconde partie de saison, club par club (1/4)

Mis à jour 27/12/2021 à 14:02 GMT+1

LIGUE 1 - La trêve hivernale est arrivée, 2022 ne va pas tarder et le championnat en a donc fini avec sa première partie de saison. Jusqu'ici emballant, mais très indécis, des places européennes à la lutte pour la relégation, l'exercice 2021-2022 nous réserve encore bien des surprises. Voici la première des quatre parties sur notre tour d'horizon des clubs et leur seconde moitié de saison.

Pascal Dupraz, entraîneur de Saint-Etienne, lors de ASSE-Nantes (0-1), en 2021

Crédit: Getty Images

20e - Saint-Etienne : La magie Dupraz va-t-elle transfigurer les Verts ?

Même pour l’éternel optimiste qu’est Pascal Dupraz, force est de constater que la mission de redresser le club du Forez s’annonce périlleuse. En bon pompier de service, le Savoyard n’a pas hésité à s’embarquer dans une nouvelle mission commando, comme il a su si bien le faire à Evian-Thonon-Gaillard et à Toulouse. Le nouvel arrivant a beau ressasser des consignes prudentes comme soupape, le mal est sacrément profond au sein d’un effectif touché moralement, malgré l’appui d’un Chaudron toujours incandescent.
Le mental, c’est justement le domaine de Dupraz, passé maître dans l’art de motiver ses joueurs. Suffisant pour métamorphoser des Stéphanois en panique sous la moindre pression en guerriers ordonnés ? Le coach des Verts en est conscient, cela passera par des renforts, par un vent de fraîcheur venu de l’extérieur. Plombé par une défense aux abonnés absents - Yvann Maçon et Gabriel Silva en tête -, Pascal Dupraz pourrait ne pas suffire dans l’opération survie de l’ASSE.
picture

Pour la première de Dupraz, Sainté a été sérieux face à La Duchère : le résumé vidéo

19e - Lorient : Le maintien avec si peu de victoires, est-ce possible ?

Une série à en donner le tournis, ou la migraine, au choix. Avec un match nul contre le leader parisien, les Merlus ont arraché au crépuscule de l’année civile un point qui en valait plus. Après sept défaites consécutives, le club morbihannais a stoppé l’hémorragie, à défaut d’avoir dissipé les doutes. Et encore moins d’éluder les dissensions internes fragilisant le discours de l’entraîneur Christophe Pélissier. Difficile donc d’y voir une issue optimiste en vue du maintien.
Surtout si Lorient ne renoue pas très vite avec la victoire. La dernière en date remonte au 22 septembre (1-0 contre Nice) et, même s’il n’a manqué presque rien pour un exploit devant le PSG, les Merlus jouent à un jeu dangereux. Avec si peu de victoires (3), comment envisager le maintien ? Car au-delà de l’apport strictement statistique, une victoire en appelle généralement d’autres, et sert de carburant au moral d’un vestiaire. Pas sûr que l’ambiance soit aussi festive à la sortie d’un match nul, quoique arraché au bout du temps additionnel.

18e - Metz : Les Messins vont-ils survivre à la perte de leurs cadres pendant la CAN ?

Le perdant de l’hiver, c’est bien le FC Metz. Le club lorrain s’attend à perdre cinq à huit de ses joueurs lors de la Coupe d’Afrique des Nations (9 janvier-6 février). Et pas n’importe lesquels. Farid Boulaya (3 buts, 1 passe), Pape Matar Sarr ou encore Habib Maïga ne seront pas à la disposition de Frédéric Antonetti. Des cadres en moins alors que les Grenats peinent à enchaîner en championnat. Pas la meilleure des façons d’envisager 2022. La solution logique serait de trouver des remplaçants. Mais le budget alloué au prochain mercato ne garantit pas des renforts de choix.
Reste à composer sans ses hommes forts pour l’entraîneur messin, et avec une défense poreuse (la 18e de Ligue 1). Le tableau n’est guère reluisant, et sans le si précieux Boulaya, l’animation offensive des Lorrains ne s’en trouvera qu’appauvrie. L’espoir, s’il y en a un, pourrait passer par le réveil de Nicolas De Préville (4 buts, 1 passe) ou d’un recrutement audacieux.

17e - Bordeaux : Sixième attaque mais 17e, le FCGB va-t-il enfin décoller ?

Si les Girondins n’arrivent toujours pas à s’en sortir, ce n’est pas faute d’avoir une attaque performante. Avec 30 buts, ils possèdent tout simplement la 6e attaque de Ligue 1 et ont inscrit plus de buts que Nice, Marseille, Monaco ou Lyon ! Malheureusement pour Vladimir Petkovic et ses hommes, cela ne paie pas. La faute à une fragilité mentale et défensive. Trop souvent, Bordeaux a craqué après avoir pris le match par le bon bout, que ce soit à Metz (de 0-2 à 3-3 en supériorité numérique pourtant) ou récemment face à Lille (de 2-1 à 2-3).
Les Girondins n’ont gagné que trois (Saint-Etienne, Reims et Troyes) de leurs 11 matches de Ligue 1 dans lesquels ils ont marqué deux buts ou plus, symbole d’un style de jeu offensif mais terriblement déséquilibré. Mais il faut aussi souligner que Vladimir Petkovic n’a pas pu aligner la même défense deux matches de suite depuis début octobre. Un peu de stabilité ferait beaucoup de bien, sauf que la CAN va encore priver Bordeaux de nombreux éléments. Les Aquitains semblent destinés à jouer par le maintien par l’attaque, à moins d’un recrutement défensif habile. Car les caisses du club sont bien trop vides pour les y aider…
picture

10-0, quadruplé de Niang : le résumé de la démonstation de Bordeaux face à Jumeaux

16e - Clermont : Enthousiasmant mais trop naïf, Clermont va-t-il apprendre assez vite ?

Les exploits de l’été ont laissé place aux affres et aux inquiétudes de l’hiver. Clermont aurait sans doute signé avant le début de la saison pour être en dehors de la zone rouge à la trêve, mais le jeu proposé par Pascal Gastien et ses joueurs en début de championnat laissait espérer mieux. Après avoir surpris pendant cinq journées (3 victoires et 2 nuls) au point d’être en tête de Ligue 1, les Clermontois ont payé au prix fort leur naïveté. Toujours aussi joueurs, ils ont souvent rivalisé voire dominé leurs adversaires avant de se faire surprendre.
Cela a surtout été le cas à et Saint-Etienne (3-2), mais aussi face à Marseille (0-1) et Nice (1-2), dans un enchaînement de trois matches assez terribles (deux défaites concédées dans le dernier quart d'heure). Cette naïveté risque de coûter cher à l’équipe de Pascal Gastien, qui devra en plus faire sans son buteur Bayo et ses ailiers Allevinah et Dossou durant la CAN. Malgré tout, Clermont a les moyens de s’en sortir par le jeu. A condition d’apprendre. Et vite.
picture

Mohamed Bayo

Crédit: Getty Images

Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité