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Ligue 1: "Personne" pour reprendre Saint-Etienne, regrette Romeyer

ParAFP

Publié 07/01/2022 à 10:27 GMT+1

LIGUE 1 - L'AS Saint-Etienne reste peu attractive. En vente depuis plusieurs moins, le club ne trouve pas le nouvel investisseur qui pourrait le sortir de sa torpeur sportive - il est 20e et dernier du Championnat de France - et financière. Aucun candidat sérieux n'a avancé de garantie, mais "ce qui est important c'est de trouver quelqu'un capable de pérenniser le club", affirme Roland Romeyer.

Romeyer et Caïazzo, les deux dirigeants de l'AS Saint-Etienne

Crédit: Getty Images

"Pour le moment, il n'y a personne" : le président du directoire et co-actionnaire de l'AS Saint-Étienne, Roland Romeyer, regrette vendredi dans un entretien au quotidien La Tribune-Le Progrès qu'il n'y ait aucun candidat à la reprise du club, en vente depuis avril 2021. "Pour le moment, il n'y a personne. Malheureusement personne", déclare le dirigeant au journal.
"J'ai eu des réunions avec des candidats à Saint-Étienne, à Paris, en Suisse. Mais quand c'est le moment de tout mettre sur la table et de fournir les éléments tangibles à KPMG (cabinet d'audit chargé de sélectionner les candidats à une reprise, NDLR), personne n'a rempli toutes les cases", explique celui qui aurait voulu trouver "quelqu'un de passionné".
"Il y a un principe de base à respecter : la confidentialité des discussions. C'est une garantie de sérieux (...) Je regrette les déclarations de certains qui, par voie de presse, ont voulu soit se faire de la publicité sur le dos du club, soit forcer le passage alors que leurs dossiers étaient vides ou insuffisants", ajoute Romeyer, 76 ans, qui espérait "un successeur pour juillet 2021".
Reims - Saint-Etienne / Ligue 1

Romeyer et Caïazzo veulent passer la main

"Ce qui m'intéresse, c'est que nos successeurs puissent injecter de l'argent dans le club. Le problème n'est pas combien nous allons revendre nos parts. Je n'en fais pas une question d'argent, ce qui est important c'est de trouver quelqu'un capable de pérenniser le club", insiste le dirigeant stéphanois.
Ce dernier affirme que ni lui, ni Bernard Caïazzo - président du conseil de surveillance, avec lequel il partage l'actionnariat et le pouvoir depuis 2004 - "ne voulaient une place dans le futur organigramme". "Aujourd'hui, le club appartient à deux clowns (sic) qui n'ont pas les moyens financiers pour se battre avec les plus gros du championnat (...) Tant que le club ne sera pas vendu, on ne pourra pas aller plus haut que la dixième place", conclut-il.
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