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Ligue 1 - Angers - PSG - Paul Bernardoni : "Ils ne vont pas venir en claquettes"

ParAFP

Publié 20/04/2023 à 10:36 GMT+2

LIGUE 1 - Titulaire alors qu'il n'était plus désiré à Angers, Paul Bernardoni vit une saison singulière au sein d'un club en perdition mais le gardien de but compte bien "savourer" le choc face au PSG ce vendredi (21h). Même s'il est bien conscient que Christophe Galtier et ses joueurs, premiers du classement, ne vont pas se déplacer pour faire dans la dentelle.

Paul Bernardoni lors de Brest - Angers en Ligue 1

Crédit: Getty Images

Miné par les déboires judiciaires de son président Saïd Chabane, plombé par une série de mauvais choix sportifs, le SCO Angers a sombré cette saison et pourrait être définitivement relégué en Ligue 2 dès dimanche. Une deuxième saison maudite d'affilée pour Paul Bernardoni, qui avait été prêté six mois à Saint-Etienne l'an dernier sans parvenir à éviter la relégation des Verts, aux tirs au but lors d'un barrage électrique face à Auxerre.
"On avait douze points de retard quand je suis arrivé et on a failli s'en sortir, à un tir au but près. C'est inexplicable comme douleur", raconte-t-il à l'AFP. A Angers, lanterne rouge depuis la 12e journée et désormais à 17 points du premier non-relégable, "ce qui est dur c'est que c'est long": "Les mauvais résultats s'enchaînent, on est dans une sorte de rouleau compresseur".
En plus, Angers est loin de la ferveur populaire qui lui donnait des frissons à Saint-Etienne. Au stade Raymond Kopa, agrandi par une nouvelle tribune inaugurée l'été dernier, le public est assez clairsemé et apathique.

"Une saison particulière"

"C'est sûr que la pression populaire quand tu joues le maintien, ça aide. A Angers, tout le monde suit le SCO mais sans venir au stade", regrette Bernardoni. Le pire, c'est que l'équipe, profondément remaniée à l'inter-saison, n'a pas toujours été ridicule. "Il y a eu beaucoup de matches qui se sont joués à pas grand-chose, un peu de malchance ou des erreurs de notre part", explique le gardien.
Paul Bernardoni lors de Brest - Angers en Ligue 1
Lui-même a rendu quelques copies très correctes, comme lors du duel face au PSG en janvier au Parc des Princes, où il n'avait pu empêcher la défaite 2-0 mais avait sorti une série de parades pour éviter la déroute. Et pourtant, il avait été invité à se trouver un autre projet à son retour de Saint-Etienne. Le club angevin misait sur Yahia Fofana, fraîchement débarqué du Havre.
Mais la préparation du jeune gardien n'a pas convaincu et Bernardoni a été aligné en début de saison. Deux matches nuls et quatre défaites plus tard, il était de nouveau sur le banc, avant de retrouver le terrain quand Fofana s'est blessé en novembre. Il a même été capitaine en janvier, en l'absence des deux porteurs habituels du brassard Pierrick Capelle et Nabil Bentaleb. Ce pourrait être encore le cas vendredi, puisque Capelle est blessé et Bentaleb suspendu. "C'est une saison particulière", résume l'ancien international Espoirs qui a fêté ses 26 ans mardi.
Retourner le public
Sous contrat avec Angers jusqu'en 2024, il refuse d'envisager l'avenir pour l'instant: "Ce n'est pas encore l'heure. Mon objectif est de finir la saison le mieux possible". A commencer par le PSG vendredi, l'affiche-phare de l'élite qu'Angers s'apprête à quitter: "Il faut savourer ces matches. Ce sont des moments extraordinaires. Il faut tout donner pour essayer de sortir un grand match et ne pas avoir de regrets".
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Bien sûr, même si Angers a arraché il y a dix jours face à Lille sa première victoire en L1 depuis septembre, et même si le PSG pourrait être moins motivé après avoir fait un grand pas vers le titre avec sa victoire contre Lens, l'écart reste abyssal. "Ca reste des grands joueurs, ils ne vont pas venir en claquettes", prévient Bernardoni, qui savoure d'avance de jouer enfin devant un stade plein.
"Bien sûr, on n'est pas dupe", reconnaît le gardien, qui a souvent vu la majorité du public de Raymond Kopa, venu voir l'équipe adverse, exulter quand il encaisse un but. "Mais si on fait une grande performance, on peut aussi retourner le public avec nous", espère-t-il.
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