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Ligue 1 - Face à un Troyes réduit à dix, Rennes rate le coche (1-1), des regrets pour les joueurs de Bruno Génésio

Andrea Noviello

Mis à jour 04/09/2022 à 20:04 GMT+2

LIGUE 1 - Rennes va avoir des regrets. Opposé à une équipe de Troyes réduite à dix, le club breton a manqué une belle opportunité de prendre le train avec le haut du classement avec son match nul (1-1), dimanche, lors de la 6e journée. Iké Ugbo avait ouvert le score (14e), avant que Yoann Salmier ne prennent un rouge (26e). Baptiste Santamaria a égalisé après la pause (49e). Rennes est 9e.

Rominigue Kouamé au duel avec Martin Terrier lors de Troyes - Rennes en Ligue 1

Crédit: Getty Images

Les Rennais n’y arrivent toujours pas en déplacement. Jamais vainqueur cette saison en dehors du Roahzon Park, le Stade Rennais a signé une nouvelle contre performance hors de ses bases en concédant le match nul sur la pelouse de Troyes (1-1), lors de la 6e journée de Ligue 1.
Rapidement menés au score sur un but d’Ike Ugbo (14e), les joueurs de Bruno Génésio ont égalisé dès le retour des vestiaires par l’intermédiaire de Baptiste Santamaria (47e). Mais ils n’ont ensuite pas réussi à forcer le verrou troyen, abandonnant ainsi deux nouveaux points à l’extérieur. Ce deuxième score de parité en déplacement (après le nul ramené de Monaco 1-1), permet à Rennes de conserver sa 9e place du classement avec 8 points, soit seulement deux de moins que l’actuel cinquième de Ligue 1 Lorient (10 points).
Mais les Bretons peuvent nourrir des regrets eux qui ont évolué pendant plus d’une heure pleine en supériorité numérique après l’expulsion très sévère du Troyen Yoann Salmier à la 26e minute de jeu pour un geste mal maîtrisé sur Lovro Majer. Pas assez tranchants offensivement malgré une possession de balle largement en leur faveur (71,3% contre 28,7% pour les joueurs de l’ESTAC), les coéquipiers d’Hamari Traoré ont également buté sur un Gauthier Gallon en feu dans les buts troyens.

Les Rennais maladroits

Décisif en toute fin de match sur une tête puissante d’Arthur Theate (92e), le portier de l’ESTAC a passé son après-midi à écœurer les attaquants rennais, repoussant, du pied, de la main ou encore des poings toutes les offensives bretonnes. Ou presque.
Car aussi intraitable qu’il fût lors de cet après-midi riche en émotions pour le public du Stade de l’Aube, le gardien troyen a tout de même été contraint de s’incliner une fois au retour des vestiaires, Baptiste Santamaria convertissant d’une merveille de frappe du plat du pied un très beau mouvement rennais initié par le duo Hamari Traoré-Benjamin Bourigeaud et prolongé par la paire Amine Gouiri-Martin Terrier (47e, 1-1).
Revenus à la marque dès la reprise, les Rennais venaient pourtant de traverser leur meilleure période. Alors que l’on s’attendait à les voir emballer ce match et à punir des Troyens forcément amoindris par l’expulsion d’un des leurs, les joueurs de Bruno Genesio sont au contraire retombés dans un faux rythme et dans leurs approximations offensives.

Troyes va mieux

Pire, à trop vouloir inscrire ce si précieux deuxième but, les Bretons se sont dangereusement découverts offrant même quelques munitions à des Troyens qui n’en demandaient pas tant. Trop heureux de profiter des largesses de la défense rennaise, les entrants Renaud Ripart (83e) et Papa Ndiaga Yade (84e) s’en sont donnés à cœur joie sans toutefois parvenir à réellement inquiéter Steve Mandanda.
Peu importe, l’essentiel avait été assuré depuis longtemps dans les rangs troyens. Ce but rapide d’Ike Ugbo (14e, 1-0) peu avant le quart d’heure de jeu à la suite d’un coup-franc lointain du capitaine Florian Tardieu avait déjà placé les hommes de Bruno Irles sur de bons rails. Ne restait alors qu’aux locaux à tenir et à se montrer solidaires en dépit d’un coup du sort (l’expulsion de Yoann Salmier) malvenu. Ils l’ont fait avec brio.
Pour Rennes en revanche, ce nouvel accroc à l’extérieur vient sanctionner le terrible manque d’imagination d’une équipe visiblement encore en rodage. Pas aussi léché que l’an dernier, loin s’en faut, le jeu du Stade Rennais va devoir gagner en maturité pour espérer retrouver l’éclat qui avait permis à la formation de Bruno Genesio de se bâtir l’une des réputations les plus flatteuses du cTroyeshampionnat de France.
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