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LIGUE 1 - Un Classique à enjeux : Cet OM - PSG ressemble enfin à un tournant

Glenn Ceillier

Mis à jour 26/02/2023 à 19:52 GMT+1

LIGUE 1 – L'Olympique de Marseille accueille ce dimanche (20h45) le Paris Saint-Germain dans un choc au sommet de la 25e journée de L1. Étant donné la dynamique des deux équipes et leur dernier rendez-vous remporté avec brio par l'OM, le duel s'annonce aussi palpitant qu'indécis. Au point de ressembler à un tournant possible pour la suite de la saison des deux équipes.

OM - PSG, qui est le favori du choc ?

Et si ? Et si ce choc aussi tendu qu'alléchant entre Parisiens et Marseillais n'était pas un "Classique" comme les autres. Et si ce duel au sommet pouvait être un tournant dans la saison des deux équipes. Avant cette opposition tant attendue, il flotte une atmosphère que l'on n'avait plus connue depuis des années. Une incertitude bienvenue pour la L1 et son intérêt. Car il y a un doute sur le favori de la rencontre avant ce match qui peut tout changer pour la suite de cet exercice 2022-23 dans l'Hexagone. L'enjeu est ainsi aussi simple que limpide : en cas de nouvel exploit, l'Olympique de Marseille peut revenir à deux points du leader parisien au classement de la L1.
Se poser des questions sur le favori de cette rencontre en dit long sur la saison de l'OM, mais aussi sur les difficultés du PSG. Si Paris reste toujours évidemment hors norme dans le monde de la L1 comme l'a rappelé Igor Tudor vendredi avec malice - "Si tu as Messi, Neymar, Ramos, Marquinhos, Ruiz, Hakimi... Personne ne peut être favori contre eux. Donc toute la pression doit être sur eux" - la dynamique du moment est pour l'OM, qui reste sur trois succès de rang. Le dernier duel entre les deux équipes, remporté par les coéquipiers de Valentin Rongier début février (2-1), a aussi décomplexé les Phocéens qui attendaient depuis 2011 une victoire à domicile face à leur rival. Et le Vélodrome, qui va battre son record d'affluence, s'annonce bouillant pour ce "Classique".
Est-ce qu'on est favoris ? Je ne crois pas
Igor Tudor a beau jouer la carte de la modestie pour laisser la pression sur le PSG, l'impression générale est donc clairement différente. Il faut dire que si l'entraîneur croate a su inculquer à ses joueurs une idée claire de ce qu'il souhaite mettre en place, un flou demeure encore et toujours à Paris. Le PSG, qui devra en plus faire sans Neymar et Achraf Hakimi, a même perdu le fil depuis la Coupe du monde au Qatar. A l'image de sa série de trois revers de rang début février - une première depuis 2011- , le PSG est en plein doute. "Est-ce qu'on est favoris ? Je ne crois pas (...) Il y a la Coupe de France, notre parcours actuel... Pour être favoris, il aurait fallu être dans une dynamique différente", a d'ailleurs reconnu Christophe Galtier.
Et si le succès acquis dans une fin de match folle dimanche dernier contre Lille (4-3) a pu apporter un peu de baume au cœur du collectif parisien - "La fin du match contre le Bayern et celui contre Lille nous ont donné beaucoup d'espoirs", a glissé le coach parisien - un nouvel échec au Vélodrome pourrait plonger Paris dans une crise encore plus profonde à quelques jours du retour des huitièmes de finale de Ligue des champions à Munich contre le Bayern, le 8 mars. "Je ne crois pas que le titre se jouera sur ce match-là, il en restera beaucoup. Mais une victoire de notre part serait la bienvenue", a prévenu Galtier.
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"Contrairement à Mbappé, Vinicius n'a pas toujours ce côté implacable"

Avec la présence de Kylian, il y aura de la profondeur
En attendant de voir si la L1 va se jouer ce dimanche, une autre question s'impose : l'OM va-t-il réussir à refaire le coup du dernier match entre les deux formations en Coupe de France ? Il y a deux semaines, les Phocéens avaient bluffé leur monde en imposant un pressing de tous les instants pour étouffer le PSG avec un bloc haut. Une vraie démonstration d'envie. D'impact. De collectif aussi. Mais à l'époque, il n'y avait pas un certain Kylian Mbappé à Paris. Et c'est évidemment tout sauf un détail, surtout face à une équipe de l'OM privée en défense de Samuel Gigot et de Chancel Mbemba.
"Avec la présence de Kylian, il y aura de la profondeur. Mais s'il n'y a que lui, ce sera plus facile à contrôler. D'autres joueurs devront se projeter plus librement et avec plus de détermination", a cependant annoncé Galtier, qui espère voir ses joueurs proposer autre chose en termes d'intensité que ce qu'ils ont montré lors de la dernière venue sur la Canebière : "Il faudra gagner des duels, sortir de la pression marseillaise et avoir des courses dans la profondeur. Ce qui nous avait fait défaut". Et c'est ce qui devrait faire la différence ce dimanche pour un choc qui ressemble bien à un tournant.
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