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Imprenable Vélodrome, incompréhensible Asensio, irascible Todibo : les tops et flops de la 16e journée de Ligue 1

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 18/12/2023 à 10:00 GMT+1

Victorieux 2-1 contre Clermont et invaincu au Vélodrome, l'OM est la meilleure équipe de L1 à domicile après 16 journées. Le PSG s'est quant à lui rendu sur la pelouse du LOSC dimanche et il n'y a pris qu'un point (1-1), en raison notamment d'une relance hasardeuse de Marco Asensio. Jean-Clair Todibo et Nice n'ont pas été aussi en verve que depuis le début de l'exercice. Nos tops et flops.

Les Tops/Flops de la 16e journée de Ligue 1

Crédit: Eurosport

Tops

  • L'OM, leader à domicile
"Chapeau ! Merci. L'ambiance du Vélodrome nous donne une force particulière." Gennaro Gattuso a salué l'apport des supporters marseillais, dimanche en conférence de presse, après le succès des siens 2-1 contre Clermont. Cette victoire n'en est pas la plus probante illustration, mais l'OM (6e) carbure comme personne à domicile cette saison en Ligue 1 après 16 journées : 20 points en 8 réceptions (6 succès, 2 nuls). Le PSG suit avec 19 unités dans ce classement "maison".
  • Les entrants lillois
Jonathan David, récemment victime d'un pépin physique à un mollet, est entré à la 81e minute et a boosté Lille en fin de rencontre, marquant le but de l'égalisation face au PSG (1-1, 90e+4). Un but sur lequel trois remplaçants des Dogues ont été impliqués (Adam Ounas et Rémy Cabella, outre David). Coaching gagnant de Paulo Fonseca ? En quelque sorte… même si placer l'attaquant canadien sur le banc était un choix tactique et que le voir plus longtemps sur le pré aurait pu changer la donne.
  • Caqueret était partout
Lyon n'a pas pris de but ce vendredi face à Monaco (0-1). Et si la défense rhodanienne a signé un deuxième match de rang sans voir ses filets trembler, Maxence Caqueret n'y est pas étranger. Déjà précieux face à Toulouse (3-0), le milieu de terrain de 23 ans a livré une partition de haut vol face aux Monégasques. Omniprésent au coeur du jeu, il s'est multiplié pour soulager son arrière-garde. Une activité précieuse qui a fait la différence et confirmé le retour en forme du natif de Vénissieux.
  • Le réveil du Sabbi-Bayo
Emmanuel Sabbi n'avait pas encore trouvé le chemin des filets avec Le Havre. Onze matches de rang sans le moindre but à se mettre sous la dent. Mohamed Bayo n'avait lui plus été décisif depuis trois matches. Mais ce samedi face à la défense de Nice - la meilleure des cinq grands championnats -, le duo s'est réveillé en faisant des étincelles. L'attaquant américain a inscrit un doublé avec notamment une magnifique frappe enroulée du droit qui a trouvé le petit filet opposé (2-0, 35e) avant d'être à l'origine du troisième but. Et Bayo n'a pas été en reste. Le Guinéen a été impliqué sur les deux premières réalisations havraises, avant de transformer le penalty du 3-0. Un récital pour les deux hommes. Et pas contre n'importe quelle arrière-garde en prime !
  • L'hommage de la Beaujoire pour Maxime
L'émotion était réelle et palpable ce dimanche à la Beaujoire. Deux semaines après la mort de Maxime aux abords du stade nantais, c'est tout un club qui a tenu à rendre hommage à ce supporter de 31 ans, mortellement blessé avant le match face à Nice. Minute de silence poignante, magnifique tifo, animation à la 31e minute et fumigènes furent au menu d'un après-midi émouvant mais nécessaire. Malheureusement.

Flops

  • L'incompréhensible relance d'Asensio
Une passe ô combien risquée, à cet endroit du terrain et à ce moment du match. Marco Asensio a sauvé une touche en fin de rencontre contre le LOSC, avant de tenter une relance courte qui n'avait pas lieu d'être. La suite ? Une interception de Rémy Cabella, proche de la surface de réparation parisienne, le but de l'égalisation de Jonathan David et Paris qui manque l'opportunité de s'envoler en tête du championnat (1-1 score final, 5 pts d'avance sur Nice).
  • Le pari perdant de Hütter
Adi Hütter avait choisi de faire confiance à Folarin Balogun vendredi dernier face à Lyon pour occuper la pointe de son attaque. Malgré l'absence d'Aleksandr Golovine ou encore de Vanderson, l'entraîneur monégasque n'a pas choisi de revoir son schéma et de relancer Wissam Ben Yedder, encore une fois sur le banc pour ce match. Et au vu du scénario de la rencontre, il est difficile de donner raison cette fois-ci au technicien autrichien. Si l'ASM a dominé toute la rencontre (19 frappes à cinq), le club de la Principauté a surtout manqué de réalisme et Balogun a souvent été mal inspiré. Monaco est resté muet et s'est finalement fait surprendre (0-1).
  • La maladresse rémoise
"Je préfère gagner comme ça que perdre en dominant." Les mots de Ruben Aguilar doivent être durs à entendre pour les Rémois, après un match lors duquel ils ont tiré 14 fois au but, en cadrant seulement 3 frappes, et surtout pour un total de 0 but marqué (défaite 2-0 contre le RC Lens). Dans le jeu, le pied sur le ballon était également de leur côté, tout comme l’impression d’aisance technique. Mais au-delà des chiffres, la finition n’a jamais été au rendez-vous et la maladresse rémoise peut se résumer à une action.
Alors que la mi-temps approchait et que le Stade de Reims pouvait être résolument confiant au vu de son premier acte, un ballon anodin en direction du gardien rémois Yehvann Diouf s'est transformé en ouverture du score lensoise. Joseph Okumu s’est en effet interposé devant son portier pour dévier le ballon de la tête en lobant Diouf. Aux abords de l’action, Wesley Saïd s’est montré opportuniste et a parfaitement suivi pour envoyer le cuir au fond des filets (43e). Quand dominer n'est pas gagner...
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Lens a ouvert le score face à Reims à Bollaert

Crédit: Getty Images

  • Todibo, fébrilité et frustration coupables
Si Marcin Bulka a signé une grosse erreur sur le premier but qui a plombé les Niçois avant de finir le match sans rassurer dans le but des Aiglons, Jean-Clair Todibo a lui aussi montré son pire visage, samedi au Havre. Si séduisant par sa solidité depuis le coup d'envoi de la saison, l'international tricolore a cette fois-ci été d'une fébrilité étonnante. Visiblement frustré par sa performance et la sortie ratée de son équipe - battue 3-1 -, il a finalement craqué après une semelle de Samuel Grandsir. L'ancien Toulousain a perdu ses nerfs et s'est fait expulser logiquement. Il ne sera donc pas de la réception de Lens mercredi au moins.
  • Clermont, premier acte fantomatique
Pas la moindre frappe. Lors du premier acte face à l'OM, Clermont a été transparent et bringuebalé aux quatre coins du terrain (12 tirs à 0 pour les locaux). Les Clermontois étaient même plutôt vernis, avec un score de 2-0 pour les Phocéens à la pause. La seconde période a été moins terne, du côté de la lanterne rouge de L1, mais sa défaite 2-1 n'en reste pas moins logique.
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Pierre-Emerick Aubameyang en action lors du match OM - Clermont en Ligue 1

Crédit: Getty Images

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