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La Fédération française condamne une publication de Youcef Atal

ParAFP

Publié 15/10/2023 à 18:12 GMT+2

Philippe Diallo, le président de la Fédération française de football, a annoncé ce dimanche que conseil de l'éthique de la FFF a été saisi après le partage par le joueur de Nice Youcef Atal d'une publication contenant des "appels à la violence", en lien avec le conflit Hamas-Israël. Le Niçois s'est depuis excusé sur les réseaux sociaux. "Jamais je ne soutiendrai un message de haine", a-t-il lancé.

Youcef Atal

Crédit: Getty Images

Le conseil de l'éthique de la Fédération française de football a été saisi après le partage par le joueur de Nice Youcef Atal d'une publication contenant des "appels à la violence", en lien avec le conflit Hamas-Israël, a annoncé dimanche le président Philippe Diallo. Des voix se sont élevées depuis samedi, dont celles du maire de Nice Christian Estrosi (Horizons) et du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), pour dénoncer la publication sur le compte Instagram de l'international algérien d'une vidéo d'un prédicateur tenant, selon ces sources, des propos antisémites appelant à la violence.
Cette publication a depuis été effacée par le défenseur de l'OGC Nice (L1), qui s'est ensuite excusé, et l'AFP n'a pas été en mesure de vérifier son contenu de manière indépendante. Dans un communiqué, le président de la FFF, Philippe Diallo, a de son côté dénoncé "les appels à la violence relayés par le joueur" âgé de 27 ans. "Ils sont contraires à l'éthique de notre sport et aux valeurs que le football défend sans relâche", a-t-il affirmé. "La FFF les condamne avec la plus extrême fermeté. Les discours de haine ne sauraient être admis", a déclaré le dirigeant, annonçant que le conseil national de l'éthique de la Fédération avait été saisi.
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Philippe Diallo, président de la FFF

Crédit: Getty Images

Jamais je ne soutiendrai un message de haine
"J'ai conscience que ma publication a choqué plusieurs personnes, ce qui n'était pas mon intention et je m'en excuse", a réagi dimanche sur Instagram le joueur, ajoutant vouloir "clarifier (son) point de vue sans aucune ambiguïté: je condamne fermement toutes formes de violence, où que ce soit dans le monde, et je soutiens toutes les victimes". "Jamais je ne soutiendrai un message de haine. La paix est un idéal auquel je crois fermement", a-t-il conclu. Contacté par l'AFP, le parquet de Nice a précisé qu'il n'avait pas été saisi à ce stade.
Dès samedi, dans un message publié sur X (ex-Twitter), Christian Estrosi avait affirmé attendre des excuses du joueur "s'il s'est laissé instrumentaliser". "Si tel n'était pas le cas, il n'aurait plus sa place dans notre club", avait poursuivi le maire de Nice. "Si la teneur" des propos relayés est "confirmée", ils sont "constitutifs d'une incitation à la haine", a de son côté souligné le Crif Sud-Est. Précisant avoir saisi son avocat "pour qu'une plainte soit déposée", il a dit avoir "demandé une "traduction assermentée" de ces propos.
Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël lors de l'attaque perpétrée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien Hamas, surtout des civils, dont des enfants, et plus de 120 personnes prises en otage, selon des responsables israéliens. A Gaza, la riposte israélienne a tué 2.450 personnes, dont plus de 700 enfants, et fait 9.200 blessés, selon un bilan des autorités locales.
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