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Ligue 1, 31e journée - Un Général assumé, sabordage, supersub : Les tops et flops

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 29/04/2024 à 14:37 GMT+2

Si Alexandre Lacazette a une nouvelle fois justifié son surnom de Général avec l'Olympique Lyonnais, Gonçalo Ramos s'est lui encore montré déterminant en sortie de banc pour le PSG, lors de cette 31e journée de L1. De l'autre côté du classement, Lorient voit sa situation empirer semaine après semaine : voici les tops et les flops du week-end en Ligue 1.

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LES TOPS

  • Ramos, supersub
Les remplaçants de l'OL sont désormais connus pour être diablement efficaces. A Paris, il y a Gonçalo Ramos. Entré après l'heure de jeu (62e), le Portugais a parfaitement lancé Achraf Hakimi en profondeur sur le but du Marocain (78e). Ramos a surtout marqué le but de l'égalisation dans les arrêts de jeu (90e+5) d'une tête smashée avec l'aide du poteau. L'ancien joueur de Benfica est tout simplement le remplaçant le plus décisif cette saison en Ligue 1 (5 buts, 1 passe décisive).
  • Du jamais vu depuis 1976-77 : personne n'est resté muet
Il y a eu le festival entre Rennes et Brest (4-5). Mais si on a pu assister au match le prolifique de la saison en L1 ce dimanche, cette orgie de buts bretonne est surtout venue s'ajouter à un fait rare dans le domaine offensif pour le championnat de France. Durant cette 31e journée, il n'y a pas eu un seul 0-0. Mieux, toutes les équipes ont trouvé le chemin des filets. Et c'est la première fois dans l'élite que cela arrive depuis la 4e journée de la saison 1976-77. Une autre époque.
  • Adams met fin à la disette
Akor Adams avait réalisé un début de saison époustouflant à Montpellier (7 buts sur ses 9 premiers matches) avant de s'éteindre. Le Nigérian n'avait même plus marqué depuis le mois d'octobre en Ligue 1 et il a retrouvé le chemin des filets après 2 minutes de jeu face à Nantes (1-1) avec un tir du droit pour conclure un centre d'Al-Tamari. Un but qui compte pour le MHSC qui se rapproche du maintien.
  • Lacazette, le "Général" a guidé les siens
Il ne cesse de justifier son surnom. Alexandre Lacazette a encore guidé son équipe, comme souvent ces derniers mois. Le "Général" a parfaitement assumé son rôle ce dimanche soir face à Monaco. Avec un but – son 16e de la saison en L1 -, il a encore montré le chemin à suivre en égalisant. Et par son sens du collectif, il a ensuite délivré une passe décisive à Malick Fofana pour sceller la victoire des siens (3-2). Un vrai leader. Si Lyon peut encore rêver d'Europe, il y est pour beaucoup.
  • Clermont grand amateur de Champagne
Ce n'était peut-être pas un hasard si Clermont a pu ressortir la tête de l'eau face au Stade de Reims, après quatre matches sans succès en Ligue 1. Le club champenois évoque de bons souvenirs aux Auvergnats, face auxquels ils avaient gagné en inscrivant quatre buts en août 2022, une première dans leur histoire au sein de l'élite (2-4). Ce dimanche, bis repetita pour les hommes de Pascal Gastien (4-1), avec en prime le réveil d'un Elbasan Rashani - auteur d'un doublé - qui n'avait jusque-là pas été décisif la moindre fois cette saison. Décidément, Clermont aime la Champagne.
  • Plus qu'un derby, le match de l'année
Des buts, du spectacle, deux formations aimantées par le but adverse : Rennes et Brest ont offert aux tribunes pleines du Roazhon Park un véritable feu d'artifice (4-5). C'est simple, il y avait tout. Du jeu, beaucoup de buts (neuf, soit le total le plus élevé cette saison), et un suspense qui a tenu en haleine tous les observateurs, qu'ils soient en tribunes ou derrière leur télé. Le scénario s'est achevé par untwist final de haut vol signé Lilian Brassier (90e+5). Si Brest ressort du derby avec les trois points et les honneurs, les Rennais ont joué avec brio leur rôle, optant pour une approche offensive afin d'aller chercher la victoire à 4-4. Certes, Rennes a finalement perdu, mais le football y a beaucoup gagné.

Les flops

  • Nordin, l'attentat maladroit
C'est plus maladroit qu'autre chose. Mais Arnaud Nordin s'est rendu coupable d'un geste très grave sur Nicolas Cozza lors du match nul de Montpellier face à Nantes (1-1). L'attaquant montpelliérain s'est jeté pour dégager un ballon aérien qui venait de derrière lui, et son pied est venu percuter violemment le visage et le haut du torse du défenseur Nantais. Expulsé, Nordin n'avait pas vu son adversaire, qui s'en est relativement bien tiré avec des points de suture compte tenu de la violence du choc. Mais il n'y avait aucune maîtrise dans son intervention et il peut s'estimer heureux que les conséquences sur la santé de Cozza ne soient pas plus graves.
  • Lorient, un sabordage en règle
Dans le Morbihan, la marée monte, monte, et promet dorénavant d'engloutir les Bretons vers les profondeurs de la Ligue 2. Un horizon qui semble semaine après semaine de plus en plus inéluctable pour les hommes de Régis Le Bris. Dimanche, tout semblait pourtant tracé pour une après-midi heureuse sous le soleil morbihannais. Mais, comme trop souvent cette saison, les Merlus se sont sabordé. Après l'ouverture du score, Lorient n'a pas su se montrer réaliste pour enfoncer le clou face à des Toulousains tranchants de réalisme en fin de rencontre (1-2). Une cinquième défaite de rang (17e, 26 points) et on sentait que le Moustoir, désabusé et interdit, n'avait plus qu'à accepter la sentence toujours plus proche d'une descente.
  • Le cauchemar d'Omari
Un véritable chemin de croix : voilà comment décrire le derby de Warmed Omari (Stade Rennais). Dépassé dans l'impact, le timing et les courses, le jeune défenseur central français (24 ans) a écumé la rencontre spectaculaire contre Brest (4-5) comme une âme en peine, les épaules chargée d'un lourd fardeau. Après une excellente entame des locaux, Omari a d'abord permis aux Brestois de réduire l'écart, battu au duel par Steve Mounié (11e). Puis, sous la pression de l'attaquant finistérien, Omari a dévié le ballon du tibia dans ses propres filets (48e). Sur les autres buts des Pirates, sa responsabilité est moindre, bien que son manque de sérénité n'a rien arrangé. Il aurait pu mieux faire par exemple sur la réalisation de Brassier, à la réception d'un coup franc qu'Omari a laissé filer devant lui sans réagir. Comme sonné, à l'image de ses coéquipiers à la fin de la rencontre.
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  • Lens gâche tout
En embuscade pour retrouver la Ligue des champions à l'issue de la 21e journée, Lens est en train de voir ses rêves s'envoler. Car depuis leur succès contre Strasbourg (3-1), les Nordistes manquent de consistance. Il y a certes eu les victoires face à Lyon (0-3) et Brest (1-0), des concurrents directs en prime. Mais sinon, les Sang et Or ont trop gâché. Beaucoup trop même. Sur leurs dix derniers matches de L1, ils ont signé trois victoires pour deux nuls et cinq défaites. A l'heure du sprint final, ce n’est pas le bilan attendu. Et après cette 31e journée et sa défaite contre Marseille (2-1), le RCL se retrouve ainsi sixième mais à cinq points de Nice (5e) et neuf de Lille (4e).
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