Ligue 1 - Lens au chaud, carton plein ou plein de cartons : les tops et les flops de la 16e journée
Mis à jour 15/12/2025 à 12:11 GMT+1
Angers a ouvert le bal de cette 16e journée de Ligue 1 grâce à son milieu de terrain qui a ébloui la pelouse de Raymond-Kopa, vendredi face au FC Nantes. La Ligue 1 est dominée par une autre équipe que le Paris Saint-Germain, avec le RC Lens qui s'accroche à son fauteuil de leader. L'indisicpline a régné à Auxerre et Kenny Lala a sombré à Rennes. Voici les tops et flops du week-end.
Et si Lens terminait champion ?
Video credit: Eurosport
Les Tops
- Le milieu d'Angers, une si douce symphonie
Ce n’était vraiment pas un cadeau pour les débuts d’Ahmed Kantari sur le banc des Canaris. Angers a fait exploser Nantes (4-1) en affichant toutes ses vertus collectives, à l’image du trio rayonnant de son milieu de terrain. Haris Belkebla, Himad Abdelli, impliqué sur les trois premiers buts, et Louis Mouton, passeur décisif sur le deuxième, ont rendu les Nantais complètement fous dans l'entrejeu. Un alliage de qualité technique et d’intelligence tactique dans une symphonie qui a régalé le public du Stade Raymond-Kopa. Et tous les amateurs de jeu en général.
- Lens, une fête pour les passer au chaud
De retour à Lens sur le banc de Nice, nul doute que Franck Haise s'est rappelé aux bons souvenirs du Nord. En battant 2-0 les Aiglons, les Sang et Or ont rendu parfaite une soirée déjà bien douce. Avec l'annonce d'un stade Bollaert officiellement devenu la propriété du club, les célébrations de la Sainte-Barbe en hommage au passé minier de la région, les traditionnels Corons interprétés par la chanteuse Morgane dans une enceinte plongée dans la pénombre, seulement illuminée par quelques flashs.
Sur la pelouse, c'est Matthieu Udol qui s'est chargé d'apporter la lumière avec sa patte gauche. Deux centres millimétrés pour la tête d'Odsonne Édouard et Lens a ravi le fauteuil de leader au Paris Saint-Germain. Le Racing passera les fêtes sur le toit du championnat.
- Le feu d'artifice à l'Abbé Deschamps
Sept buts, rien que ça. Dont six en moins de 30 minutes en seconde période. Entre Auxerre et Lille, on a assisté à une rencontre spectaculaire, avec un suspens préservé jusque dans les dernières minutes du temps réglementaire. Les Dogues ont d'abord mené 0-1, avant qu'Auxerre n'égalise puise passe devant (2-1). Ensuite, ce fut au tour des Dogues de recoller au score et de passer en tête (2-3). Avant que l'AJA ne fasse 3-3 et que Benjamin André crucifie les locaux de la tête (3-4). Un festival dopé par...
Les Flops
- Carton plein car plein de cartons
... l'indiscipline qui a régné. Quatre rouges distribués, c'était bon pour le spectacle. Pas sûr que les entraîneurs aient apprécié. Notamment Bruno Genesio, qui sera privé de son défenseur central Nathan Ngoy pour deux matches, en raison d'une faute en position de dernier défenseur, alors même qu'Aïssa Mandi et Chancel Mbemba filent à la CAN. Clément Akpa a aussi été puni à l'heure de jeu pour un deuxième carton jaune suite à une petite semelle. Avant que Romain Perraud et Oussama El Azzouzi soient exclus à la 88e pour une altercation. Du spectacle car des grands espaces sur le terrain, mais à quel prix.
- Lala, désaccords majeurs
Kenny Lala s'en souviendra. Le latéral brestois a vécu, non pas un, mais deux sacrés moments de solitude lors du derby à Rennes (3-1). Alors que Brest menait au score, le Pirate a commis une erreur monumentale en voulant faire la passe à son gardien. Pressé par Mousa Al-Tamari mais largement en avance sur le Jordanien, Lala s'est complètement manqué dans sa passe en retrait, touchant involontairement le cuir du pied droit, ce qui l'a conduit à être totalement déséquilibré.
Al-Tamari n'en demandait pas tant, seul dans la surface avec tout le temps pour servir Esteban Lepaul. Une minute plus tard, nouvelle remise manquée et nouveau but, cette fois signé Al-Tamari. Deux coups de massues sur la tête de Lala - "Je mets mes coéquipiers dedans, je leur donne tout (aux Rennais)" -, complètement désaccordé au Roazhon Park.
- Trapp lâché par sa défense
Pour l'accueil de Toulouse, le Paris FC était passé en mode festif. Animations, Père Noël descendu du toit... Tout était prêt pour une belle soirée. Seulement, les cadeaux sont venus de la défense du club de la capitale. Kevin Trapp, qui a détourné le pénalty tiré par Djibril Sidibé à la 19e minute a été complètement lâché par son arrière-garde. Otavio manque totalement son dégagement sur un centre du latéral toulousain qui amène au premier but (28e).
Le manque de lucidité et d'agressivité plombe les Parisiens, avec la passivité de Vincent Marchetti qui laisse Yann Gboho dans un fauteuil, à la conclusion d'une contre-attaque (37e). La perte de balle de Tuomas Ollila sur une situation pourtant assez tranquille amène au troisième but des Occitans. Résultat 0-3. "Le foot, ça commence par gagner des duels. Il nous manquait beaucoup d'activité", a résumé le portier allemand au micro de Ligue 1+ après la rencontre. La défense du PFC est la deuxième pire du championnat.
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