Strasbourg a des regrets

STRASBOURG - CAEN : 2-2
Buts : Gargorov (54e) et Fauvergue (68e) pour Strasbourg - Langil (62e) et Nivet (83e) pour Caen

Ce point est porteur d'espoir. Il laisse également des regrets. Pour Strasbourg, le match nul concédé lundi face à Caen (2-2), en clôture de la 8e journée, n'échappera pas à l'image du verre à moitié plein et à moitié vide. Le club alsacien pourra toujours se targuer d'avoir bousculé le leader de la L2 et d'avoir fait plier à deux reprises la défense la plus hermétique du championnat. Mais il pourra aussi s'en vouloir de s'être fait rejoindre à chaque fois et de ne pas avoir su empocher sa première victoire de la saison. Le Racing est toujours lanterne rouge. Les Bas-Normands, eux, reprennent leur fauteuil de leader, abandonné provisoirement à Nantes.

Si l'équipe de Pascal Janin se traîne toujours dans la zone rouge, elle a cette fois affiché des vertus qui lui avaient clairement fait défaut lors de ses sept précédentes sorties : de l'engagement, de la solidarité et des intentions dans le jeu. Timide en première période, elle a enfin appuyé sur l'accélérateur en seconde. Les clés de cette métamorphose ? L'entrée d'Emile Gargorov et le repositionnement de Yassine Bezzaz sur le flanc droit. C'est sur un service du second que le premier a débloqué le compteur à la 54e minute. C'est sur un corner de Bezzaz que Nicolas Fauvergue a redonné l'avantage à Strasbourg (2-1, 68e).

Enfin efficaces devant, les Alsaciens sont pourtant retombés dans leurs travers derrière. Langil, d'un bel extérieur du pied droit (1-1, 62e), et Nivet, d'un sublime ciseau en demi-volée (2-2, 83e), ont profité d'un certain laxisme défensif pour préserver l'invincibilité caennaise. Avec dix-sept buts encaissés en huit rencontres, l'arrière-garde du Racing est bien la plus perméable de L2. Strasbourg va un peu mieux. Mais il est toujours en convalescence.