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Le Bayern pas malheureux

Eurosport
ParEurosport

Publié 16/02/2010 à 19:20 GMT+1

Laborieux, le Bayern Munich s'est finalement imposé à domicile face à la Fiorentina (2-1) en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions. Un succès acquis en toute fin de match sur un but litigieux de Miroslav Klose, alors que les Italiens étaient à 10. Tout reste ouvert avant le retour.

2009-10 Champions League Bayern Munich's Robben and Fiorentina's Gobbi fight for the ball

Crédit: Reuters

BAYERN MUNICH - FIORENTINA : 2-1
Buts : Robben (45e+3) et Klose (89e) pour le Bayern, Krodlup (50e) pour la Fiorentina
C'est déjà écrit : la défaite de la Fiorentina face au Bayern, mercredi soir à Munich, fera couler beaucoup d'encre dans la presse italienne. A juste titre. Car la Viola ne méritait sans doute pas de perdre son 8e de finale aller de la Ligue des champions à l'Allianz Arena. Remarquablement organisée, l'équipe de Cesare Prandelli a magistralement contenu les assauts bavarois. Mais elle a craqué au plus moment.
L'ouverture du score d'Arjen Robben juste avant le repos, sur un penalty accordé pour une faute sur Franck Ribéry, avait déjà eu le don de la démoraliser (1-0, 45e+3). Parce qu'il est entaché d'un hors-jeu incontestable de Miroslav Klose, le but de la victoire munichoise relève quant à lui de l'injustice (2-1, 89e). Bien sûr, le onzième de Serie A préserve ses chances de sortir le coleader de la Bundesliga dans trois semaines, au stade Artemio-Franchi. Mais les Florentins, réduits à dix après l'expulsion (justifiée) de Massimo Gobbi, n'ont sans doute pas fini de pester contre l'arbitrage de M. Ovrebo.
Ribéry manquait d'essence
Si le Bayern n'a pas totalement volé sa victoire, il fut l'ombre de l'équipe irrésistible qui venait de gagner ses douze derniers matches. Dans son 4-4-2 offensif, le club munichois s'est longtemps cassé le nez sur l'organisation de la Viola. Les éclairs de Robben furent trop rares pour inquiéter un Sébastien Frey impeccable face à Mario Gomez (13e) et solide sur ce tir tendu de Ribéry (20e). Titularisé sur son flanc gauche, le milieu de terrain français du Bayern manquait clairement d'essence dans le moteur. Sa prestation fut bien en-deçà de ses deux dernières sorties, ponctuées par un but et quatre passes décisives. Et à l'image de son duo Müller-Gomez, l'attaque bavaroise fut nettement moins fringante qu'à l'accoutumée. Sa moyenne astronomique de 3,6 buts par match depuis dix rencontres laissait pourtant présager le contraire.
Contenu par des Italiens dangereux sur le moindre contre, le Bayern n'a donc pas su (ou pas pu) développer son jeu alléchant. Mais sa défense - son talon d'Achille - a confirmé ses errements. La sortie sur blessure de Daniel Van Buyten à la pause l'a rendue encore plus fébrile. L'égalisation de Per Kroldrup dès le retour des vestiaires (1-1, 50e) a fait redescendre Louis Van Gaal et sa troupe de leur nuage. Privée de Mutu, Gamberini et Santana, la Viola n'a cependant pas su s'éviter une cinquième défaite en moins d'un mois. Mais celle-ci lui offre un peu d'espoir : sur ce qu'il a montré mercredi soir, le Bayern n'est pas imprenable.
LA DECLA : FranckRibéry (milieu offensif du Bayern)
"Ce fut une rencontre difficile aujourd'hui. Je pense qu'on a connu l'un des matches les plus difficiles de la saison parce qu'on est tombé face à une bonne équipe de Fiorentina ce soir, bien regroupée, bien agressive, bien organisée, difficile à manoeuvrer. Ce soir on peut retenir seulement le résultat: 2 à 1. (A propos du match retour) Ce sera un match aussi difficile que ce soir (...) Je pense qu'on a les chances de notre côté. A nous de faire un bon match là-bas puis de se qualifier".
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