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Marseille reste à quai

Eurosport
ParEurosport

Publié 07/12/2009 à 21:44 GMT+1

Battu par le Real Madrid (1-3) lors de la dernière journée de la Ligue des Champions, l'OM ne disputera pas les 8e de finale. Les hommes de Didier Deschamps, qui ont manqué un penalty à 1-2, peuvent nourrir quelques regrets, d'autant plus que le Milan AC a été tenu en échec à Zurich (1-1).

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Crédit: Eurosport

MARSEILLE - REAL MADRID: 1-3Buts : Lucho (11e) pour l'OM - Cristiano Ronaldo (5e, 80e) et Albiol (60e) pour le Real Madrid
Des regrets ! C'est ce que l'OM gardera de sa campagne en Ligue des Champions 2009/2010. Et sa dernière sortie face au Real Madrid aura été à l'image de sa phase de poules. Quarante-cinq minutes pour y croire, puis un coup dur et une désillusion. Pourtant, tout avait (presque) bien commencé. Marseille pressait haut et se montrait agressif pour gêner la progression espagnole. Mais à trop en vouloir, les Phocéens commettaient une faute inutile à une trentaine de mètres de leur but. Et Cristiano Ronaldo ne se faisait pas prier pour régler la mire et tromper Mandanda (0-1, 5e). Les Olympiens pliaient, mais ne rompaient pas, malgré une légère frustration qui valait à Brandao un avertissement synonyme de suspension au prochain match.
Motivé comme jamais au coup d'envoi, l'OM gardait le rythme pour repartir de l'avant et égaliser dans la foulée grâce à Lucho (1-1, 11e). C'était d'ailleurs bien là le seul véritable moment où l'Argentin s'illustrait avant de retomber dans l'anonymat du match. Pourtant, les débats étaient équilibrés entre deux équipes qui pouvaient prendre l'avantage à tout moment. Aux passements de jambes et accélérations de Cristiano Ronaldo et Marcelo, Marseille répondait par une solide défense - avec un énorme Bonnart présent dans tous les duels pour épauler ses partenaires - et un milieu hargneux qui plaçait sur orbite Brandao. Mais le but du Brésilien était logiquement refusé pour hors-jeu (16e). Avec le harcèlement permanent de Niang et le gros travail de Cheyrou, la défense merengue était tout près de craquer à maintes reprises. Mais les difficultés techniques phocéennes dans le dernier geste leur évitaient quelques tracas.
Car si Heinze et consorts montraient de l'envie, on ne sentait jamais réellement le Real en grand danger. Ramos faisait passer un énorme coup de chaud dans le Vélodrome en touchant le poteau avant que Mandanda ne repousse à bout portant le tir du Ballon d'Or 2008. La défense venait au secours du gardien français sur les deux tirs de Pepe et Higuain (28e) et le public respirait en voyant le danger s'éloigner, sachant pertinemment que ce n'était que temporaire. Mais l'OM voulait y croire et la première période lui donnait raison, surtout avec les nouvelles en provenance de Zurich où les Suisses menaient 1-0 face à Milan.
Lucho rate le coche
Seulement, la seconde période n'était pas de la même teneur. Le Real montait en puissance, tentant d'imposer un faux rythme à des Marseillais qui voulaient mettre le feu dès la reprise, et il fallait un sauvetage de Mandanda devant van der Vaart (53e) et Marcelo (59e), ainsi qu'une intervention de Bonnart devant Higuain (55e) pour retarder l'échéance. Et une fois encore, c'est sur coup de pied arrêté que les Espagnols trouvaient la solution sur une reprise d'Albiol (1-2, 60e). Comme en début de match, on croyait l'OM capable de revenir. Mais la chance décidait alors de tourner le dos aux Olympiens et les mauvaises nouvelles s'enchaînaient.
Tout d'abord, avec l'égalisation de Milan face à Zurich (1-1) et la sortie sur blessure de Niang. Pourtant, le Sénégalais venait d'obtenir un penalty après une faute de Casillas dans la surface. Mais c'est avec la clavicule meurtrie que l'attaquant assistait impuissant au penalty raté par Lucho qui faisait vibrer la transversale (69e). Dominé physiquement et tactiquement, Marseille n'allait pas se remettre de ce coup de bambou et abdiquait progressivement. Il n'en fallait pas tant pour satisfaire Cristiano Ronaldo et les siens. Le Portugais enfonçait le clou en profitant d'une mauvaise sortie de Mandanda qui heurtait Diawara, laissant sa cage vide pour le troisième but, son sixième à titre personnel dans la compétition dont quatre face à l'OM (1-3, 80e).
Marseille s'arrête là. Plus que les deux revers face à Madrid, ce sont sans doute les occasions manquées face à Milan qui hanteront encore longtemps les esprits olympiens. Pour oublier les frustrations, il faudra désormais se consoler en Ligue Europa.
LA DECLA : Steve Mandanda (Marseille)
"Il y a de très très grands joueurs en face, avec de grandes individualités qui ont fait la différence. On ne va pas dire que la différence était énorme, mais ce n'était pas sur le match de ce soir qu'on a des regrets. C'est sur la campagne entière: à Milan, là-bas, ce soir. A la mi-temps, on y croit fortement, parce que Milan est mené 1-0 à Zurich et qu'on est à 1-1. C'est pour ça que la déception est énorme."
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