L'OM se contente de peu

Une victoire sinon rien. C'était un peu la mission dévolue aux joueurs de l'Olympique de Marseille, mardi soir face au MSK Zilina. Les hommes de Didier Deschamps ont évité le "rien" en s'imposant sur la plus petite des marges face aux Slovaques (1-0). C'est Souleymane Diawara qui a fait la différence, juste après la pause (47e). Sur un corner de Lucho Gonzalez, le Sénégalais a pris le dessus sur la défense slovaque et profité d'une bévue du portier slovaque, Dubravka, pour empocher trois points qui étaient nécessaires à la survie olympienne.

Vainqueur de son premier match de C1 de la saison, le club phocéen a juste rempli son devoir pour continuer à rêver. Pour y croire, il faudra en faire un peu plus que mardi au Vélodrome où, avec Brandao aligné sur le côté gauche et Ayew au milieu de terrain, Marseille a longtemps buté sur la défense de Zilina, qui en avait encaissé sept lors de ses deux premières sorties en Ligue des Champions. Les Olympiens ont même pu s'estimer heureux de ne pas concéder un penalty dès la troisième minute sur un tacle illicite de Souleymane Diawara sur Ceesay. L'arbitre n'a pas bronché. Il aurait pu. On ne sait pas ce qu'il serait advenu de la rencontre. Mais l'OM, loin du niveau requis pour exister sur le front européen, aurait sans doute eu quelques soucis.

Mis à part des frappes lointaines de Valbuena (12e), Gignac (13e), une belle reprise d'Ayew (24e), l'Olympique de Marseille n'a pas montré grand chose offensivement, à l'image d'un Gignac peu inspiré et toujours muet au Vélodrome. Finalement, les Marseillais s'en sont remis au crâne de Diawara et à capitaine Mandanda, auteur d'une superbe parade sur une frappe de Jez (62e). Sur ce coup comme sur l'ensemble de la soirée, il s'en est fallu de peu. Mais l'OM est toujours en course pour les huitièmes de finale. Il faudra s'en souvenir dans quinze jours à Zilina.