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Busquets leur manquerait

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 14/02/2012 à 10:46 GMT+1

Tout juste remis d'une blessure au genou droit, Sergio Busquets n'est pas certain de débuter le 8e de finale aller de Ligue des champions que le Barça jouera mardi soir, à Leverkusen. Pour les Blaugrana, ce serait un vrai coup dur tant le milieu espagnol de 23 ans s'est rendu indispensable.

Sergio Busquets Pep Guardiola

Crédit: AFP

En voyant le genou droit de Sergio Busquets en sang, Pep Guardiola avait "imaginé le pire". Face à la Real Sociedad (2-1), le milieu de terrain du Barça a donné quelques sueurs froides à son entraîneur. Quinze points de suture et dix jours plus tard, le voilà de nouveau sur pieds. Busquets a fait le voyage avec le groupe blaugrana jusqu'à Leverkusen. Sera-t-il aligné mardi soir, face au Bayer ? Guardiola attendra probablement le dernier moment pour trancher. Mais dans son for intérieur, le coach catalan doit forcément croiser les doigts pour qu'il puisse l'aligner lors de ce 8e de finale aller de Ligue des champions. Car Busquets n'est pas seulement "un très bon mec", comme le décrivent ses coéquipiers. Il est surtout la pierre angulaire du Barça. Celui sur qui repose tout l'édifice catalan. 
Samedi, à Osasuna (3-2), son absence a laissé un vide immense dans l'entrejeu. Aligné devant la défense, Javier Mascherano n'a pas réussi à le combler. On ne remplace pas le "chasse-neige" au pied levé, comme ça, d'un coup de baguette magique. "Chasse-neige" : le surnom, attribué par Gérard Piqué "parce qu’il lui suffit d’ouvrir les pales et il emporte tout vers l’avant", est un peu réducteur. Busquets n'est pas un simple gratteur de ballons. "C’est ma plus belle trouvaille, répète souvent Guardiola. Quand il est à son poste, l’équipe trouve son plein équilibre. C'est un joueur fantastique, un don du ciel."
"Sans lui, nous n'aurions jamais pu gagner autant de trophées"
Bouclier de la défense barcelonaise, Busquets en est aussi le premier relanceur. Quand Guardiola l'a lancé dans le grand bain, le 13 septembre 2008, contre Santander (1-1), Busquets n'avait ni le vécu, ni la puissance de Yaya Touré. Mais le natif de Sabadell a vite effacé l'empreinte laissée par l'Ivoirien. Trois ans et demi plus tard, le fils de Carlos Busquets, gardien remplaçant de la Dream Team version Cruyff, a joué 153 matches sous le maillot blaugrana. Et il a tout raflé. Ou presque : treize titres sur seize, dont deux Ligues des champions, conquises en 2009 et 2011. "Sans lui, nous n'aurions jamais pu gagner autant de trophées", souligne Xavi, son acolyte du milieu de terrain.
En 2010, Vicente del Bosque avait même eu cette phrase pour qualifier la prestation hors norme du Busquets face à l'Allemagne Mesut Özil, en demi-finale du Mondial : "Si je devais me réincarner dans un joueur de ma Seleccion, je serais Sergio Busquets", avait alors lâché le patron de la Roja. A l'époque, l'intéressé n'était pas encore habitué à de tels compliments. Aujourd'hui, il s'en accommode. Même s'il estime avoir "touché le gros lot en rentrant un jour dans cette équipe, avec des coéquipiers de ce niveau". "Les bons, ce sont eux, insiste-t-il. Moi, je suis un ouvrier, je travaille pour eux." Un ouvrier qui vaut de l'or. Busquets est sous contrat jusqu'en 2016. Et sa clause libératoire s'élève à 150 millions d'euros. De toute façon, son départ n'est pas à l'ordre du jour. "Quand Xavi et Puyol passeront la main, ce sera lui le pilier du Barça." Dans la bouche de Guardiola, ces mots-là résonnent comme une prédiction.
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