D.D. : "Mauvaise semaine"

D.D : On aurait pu et on aurait même dû assurer l'essentiel. Un match nul nous suffisait par rapport à la victoire d'Arsenal sur Dortmund (2-1). Malheureusement, on n'a pas été capable de prendre un point. C'est une grosse déception et une grosse désillusion par rapport à l'importance de ce match-là.

Vos joueurs étaient au courant qu'Arsenal menait au score devant Dortmund ?

D.D : J'essayais de leur transmettre l'information. Mais il suffisait de garder le point du nul pour se qualifier. On prend un coup de massue avec ce but. Je ne voulais qu'ils aient en tête en commençant ce match de jouer petit bras. Notre objectif, c'était la victoire. La performance collective a été insuffisante par rapport à l'enjeu que représentait ce match.

D.D : Oui, Steve a fait quelques arrêts décisifs. C'est vrai que le but est hors-jeu. On a eu du mal à peser offensivement, surtout en première mi-temps. On a manqué de mobilité et de simplicité. Je ne sais pas si on a eu une occasion en première mi-temps... Par rapport à l'enjeu de match, la performance collective n'a pas été à la hauteur.

Pourquoi avez-vous changé de système de jeu ?

D.D : On a changé de tactique au bout de 20 minutes car on avait du mal à exister face à leur 4-4-2. Mathieu Valbuena est passé sur un côté avec André Ayew. Loïc Rémy a joué plus devant pour épauler Jordan Ayew. Ca devait nous permettre d'avoir plus de présence...

Cette défaite est-elle un accident ou le problème est-il plus profond ?

D.D : Je le répète, la performance collective n'est pas à la hauteur du match que l'on avait à livrer. Je n'ai pas envie de rentrer dans les détails d'une analyse individuelle.

Comment expliquer un tel manque de motivation pour un match aussi décisif ?

D.D : Tout est lié... A partir du moment où on était lent dans les transmissions, on avait moins de mobilité. Et collectivement, l'Olympiakos nous a été supérieur.

Après Montpellier, c'est une nouvelle défaite qui fait mal avant de rencontrer Paris...

D.D : C'est une très mauvaise semaine. Je n'ai pas envie de parler de ce qui nous attend dimanche. C'est une très grosse déception. Et je n'ai pas envie de sourire. J'ai horreur de la défaite et je ne vais pas changer. On basculera ensuite sur ce qui nous attend dimanche.