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Les soupirs de Deschamps

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 29/03/2012 à 00:49 GMT+2

L'entraîneur de l'OM est apparu très crispé après la défaite face au Bayern (0-2). Lassé par le résultat et exaspéré par l'ambiance pesante qui entoure son équipe, Didier Deschamps refuse le "fatalisme exacerbé" qui menace le club.

Marseille Dijon Deschamps

Crédit: AFP

Acculé devant les micros, tendu, Didier Deschamps a tenté d'abord d'analyser. Mais le coach de l'OM est apparu las. Très las. Un premier but qui "fait mal", "la déception à la pause" pour un score finalement logique "par rapport à ce que représente le Bayern." Deschamps ne veut pas se trouver d'excuse mais "la main de Lahm est flagrante, et pourtant, il y avait cinq arbitres sur la pelouse" a-t-il lâché en référence au début de l'action du premier but.
Le problème, c'est la suite. Comment remobiliser un effectif qui n'a plus rien à gagner ni à perdre en championnat et quasiment éliminé en Ligue des Champions. Deschamps ne désarme pas et retrouve son tranchant. Et l'échange se tend. L'OM n'a plus de titre à aller chercher ? "La Coupe de la Ligue c'est un titre jusqu'à preuve du contraire", contre un Deschamps sur l'offensive. Une coupe comme bouée de sauvetage, l'arbre qui cache la forêt... Tout de même, le ressort n'est-il pas cassé ? "Bien sûr et puis on peut finir 18e aussi. Jusqu'à preuve du contraire, on ne les a pas perdus les derniers matches de championnat. Il ne faut pas sombrer dans un fatalisme exacerbé."
L'ambiance tendue du Vélodrome, les banderoles demandant sa démission, Deschamps joue encore la politique de l'autruche. S'en prend au journaliste : "Je sais pour qui tu travailles... Moi, dans le bus, j'ai vu des gens qui nous soutenaient sur le Prado et sautaient autour du bus. Il n'y avait pas d'indifférence. La grande majorité des gens était là pour vivre des émotions. Si le stade n'était pas plein, vous connaissez les raisons", a-t-il lancé. Avant de s'expliquer : "9000 places n'ont pas été vendues dans les deux virages. Les places ont toutes été vendues par le club." Pas certains que les échanges entre Deschamps et le Vélodrome s'apaisent dans les jours qui viennent. Pour finir, des soupirs, beaucoup de soupirs. Comme si un ressort était cassé.
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